30 janvier 2003
On en apprend tous les jours Incroyable, mais vrai
Fond sonore : Mercury rev, "Spiders and flies" (all is dream, 2001) Je porte : pâle ; dieu bénisse le week end... Atmosphère : aérienne In the mood for : coincidences
Incroyable, mais (absolument) vrai : le commissaire central du XVIIème arrondissement s'appelle... le commissaire Clouzeau.

Bidibi posted this at 21:59.
Il s'est fait attendre...
Jeopardix 8, j'aime bien ce chiffre parce que quand on le couche il ressemble à l'infini
Fond sonore : The Kinks, "Autumn almanac" (1967) Je porte : un pull assorti à mes yeux, tiens, pour changer du noir... Atmosphère : pure In the mood for : torturing my lovely readers (yek, yek, yek)
Je suis prête à tout pour vous, lecteurs chéris, même à me planter royalement pendant un partiel en essayant de trouver les dix réponses au jeopardix, au lieu de pondre un semblant de plan cohérent sur le sujet du jour, qui m'a laissée il est vrai assez perplexe. Pour les petits nouveaux, le jeopardix est l'inverse du mercredix, soit la copie bloggienne du célèbre jeu animé dans les années 80 par Philippe Risolix, et qui se perpétue aux Etats-Unis (on en voit même un extrait dans Rain Man et il est longuement évoqué dans un épisode de la première saison d'Urgences avec Rosemary Clooney (la tante de l'autre, chanteuse de jazz à la réputation mondiale, si, si, mon oncle de Tahiti la connaît c'est vous dire) (mais qu'est-ce que je vous raconte, moi, pourquoi je vous parle de ça maintenant? Ah, oui, je me rappelle : pour frimer ;o))) (je sais même plus combien de parenthèses je dois fermer...). D'ailleurs si vous voulez savoir à quoi ressemble le vrai, vous pouvez même jouer en ligne, ici. Si l'on pousse le raisonnement, le mercredix, c'est le Star quizz des blogs. Mais le docteur Tomorrow est loin d'être aussi tarte qu'Alexandra Kazan. Très loin même.
Allez, trève de (trop) longs discours, c'est parti !
1) Je pense arrêter samedi 2) C'est un petit peu loin, quand même, on peut pas faire une étape sur la route? 3) Sans hésiter une seule seconde, parce qu'une occasion comme ça ne se présente qu'une fois dans une vie. 4) Un carnet à spirale Clairefontaine, petits carreaux, avec de préférence une couverture à carreaux bleus. 5) Sans hésiter, Kate Bush. 6) Eh bien contrairement à l'opinion générale, j'ai beaucoup d'affection pour lui. 7) Quand je passe devant, j'ai toujours le coeur qui bat un peu 8) All I gotta do is act naturally 9) Certainement dans un film d'Eric Rohmer 10) "Achemeneu"
Bon, je vous laisse mariner tout le week end là dessus... bon courage !
Bidibi posted this at 21:32.
29 janvier 2003
Vous l'attendiez tous impatiemment...
MercreXIV
Fond sonore : K's choice, "Shadowman" (Almost happy, 2000) (avant de se moquer des belges, il faut écouter un peu leur musique...) Je porte : le fardeau de ma paresse sur mes frêles épaules Atmosphère : intimiste In the mood for : answering
J'ai eu des sueurs froides aujourd'hui ; pour une fois que mon mercredix était prêt en temps et en heure, Blogger s'est mis à me jouer des tours. J'ai bien cru -enfer et damnation- devoir être obligée de le publier un jeudi (j'en frissonne). Heureusement, tout est rentré dans l'ordre. Ouf. Mon honneur est sauf auprès du docteur Tomorrow. Quoi que je parle un peu vite : Yaccs est en maintenance. Je ne pourrais donc pas me régaler de vos délicieux commentaires. J'espère que tout ceci sera réparé d'ici à demain !
1/ Fantasmez-vous sur une matière pour une raison X ou Y, qui vous la rendrait presque magique ? Exemple : moi, je suis obsédé par le balsa, que je n'ai jamais manipulé, à cause des bricolages de Croques Vacances. (Séquence émotion) Ah, croque-vacances ! Toi qui aime les animaux Le bricolage et les infos Voilà pour toi Croque-Vacances
Si tu veux apprendre à rêver Devant nos dessins animés Voilà pour toi Croque-Vacances
Croque-Vacances est là pour te divertir Croque-Vacances est là pour te faire plaisir Croque vacances, on va s'amuser Et bonne journée
Ah, mais il ne fallait pas me lancer là-dessus, car c'est certainement l'un de mes premiers souvenirs télévisuels. Et pour cause : ma grande sœur le regardait religieusement, car elle était amoureuse de Claude Pierrard. Ca peut vous paraître étonnant, mais peut-être un peu moins si je précise qu'après elle est tombée amoureuse de Daniel Bilalian avant de très banalement tomber sous le charme de Mats Wilander et de Tom Cruise. Mais je m'éloigne quelque peu du propos... (j'ai du mal à me concentrer à vrai dire car ils sont en train de tout casser à la hache en dessous de chez moi (authentique !!!)). Je dirais que la soie peignée est une des matières qui me fait particulièrement rêver. Lorsqu'on passe la main dessus, elle produit un son, une véritable petite musique différente pour chacun. Souvent abandonnée dans un salon qui ne sert qu'aux réceptions (rappelez-vous, le même où se niche le "bar" de mes parents), la soie peignée dégage une merveilleuse odeur de poussière, déposée là comme un noble voile. Son aspect est à la fois mat et moiré, et si par bonheur elle recouvre un coussin, les rêves qu'on fait en y posant la tête sont les plus fantastiques.
2/ Sincèrement, existe-t-il une ou des personnes dont l'épanouissement vous importe plus que le vôtre ? Non, mais vraiment ? Vraiment, oui. Mais il faut qu'elles le méritent. Ces temps-ci, c'est ma petite nièce de 7 ans qui me préoccupe. Elle a déjà cette fragilité, cette cassure, ce décalage qui est apparu chez moi au collège. J'ai envie de la protéger, de lui apprendre à être forte tout en gardant en elle cette différence - cette distinction même - qui est un bien précieux trésor. Plus généralement, je ne supporte pas que le (très grand) talent de certaines personnes que je ne citerais pas ici soit ignoré par certains grossiers grossistes du livre. C'est une injustice qui sera, je l'espère, vite réparée, et ce souhait est vraiment sincère.
3/ Avez-vous eu l'habitude de ramasser des objets à terre (capsules ou autres en ville, branches en forêt, etc) ? Si oui, quelle a été votre meilleure prise ? C'est une très sale habitude, dois-je admettre. L'abandon de certains objets m'indigne profondément. Comme par exemple ces bandes de cassettes qui dansent avec le vent dans une mini-tempête magnétique... je me demande toujours ce qu'il y avait dessus. Certes, il y a plus de chance qu'il s'agisse du dernier album de la star academy que d'un hypothétique concert pirate d'un artiste maudit... mais je leur donne toujours le bénéfice du doute. Ma plus belle prise est pécuniaire. Naturellement, quand je trouve un sou par terre, je le ramasse, et je demande à la ronde s'il appartient à quelqu'un. Ne me dites pas que vous ne l'avez jamais fait. Mais un jour, sur le trottoir en face de mon école, j'ai trouvé un quarter dollar de 1981. Pour moi qui n'ai jamais posé le pied outre-atlantique mais qui en rêve si fort, c'est tout un symbole. C'est mon (quarter) dollar fétiche.

(Je sais, les ongles rouges c'est très laid mais ils sont hérités d'une soirée à thème... et je n'arrive plus à mettre la main sur mon dissolvant)
4/ Imaginez que vous ne rencontriez la personne qui est devenue votre meilleur(e) ami(e) qu'aujourd'hui seulement ; vos relations suivraient-elles la même évolution ? Histoire de ne pas faire de jaloux, je dirais que j'ai plusieurs meilleurs amis. J'ai du mal à établir un classement entre eux. Mais pour chacun et chacune, c'est vraiment une affaire de coup de foudre amical. Les amitiés que j'ai liées depuis trois ou quatre ans sont vraiment solides et indéfectibles. Je n'ai plus envie de m'encombrer de relations amicales inutiles, "forcées", ou pire, intéressées. Donc je ne garde que ceux avec lesquels j'ai une connexion immédiate, magique, et durable. Je pense donc que le charme agirait de toutes façons, même si pour rien au monde je ne renoncerais aux délicieux (et aux tristes) moments passés avec eux.
5/ Parlez moi un peu de vos rapports à la pâte à modeler... Ils ont toujours été un peu difficiles, car j'avais le don, quand une de mes œuvres me décevait, de la réduire en boule et de l'écraser impitoyablement, mélangeant toutes les couleurs entres elles et rendant la play-doh inutilisable. J'ai eu de bien meilleurs rapports, plus tard, avec la pâte à sel que je mangeais avec un peu moins de scrupules car c'est ma mère qui la confectionnait. J'ai connu toutes sortes de pâtes, ma mère étant issue d'une véritable famille d'artistes et essayant tant bien que mal de me transmettre le génie artistique de la famille (avec un succès, avouons-le, assez limité). Mais entre toutes, c'est la terre glaise que je préfère, avec ses imperfections et sa chaude couleur. J'avais réussi à sculpter un très joli dromadaire avec les conseils avisés de ma tante, que j'avais offert à ma mère en souvenir de son enfance passée au Maroc. Mais quelques jours plus tard, mon petit neveu a eu la bonne idée d'escalader la bibliothèque pour l'attraper. Je vous laisse deviner la dramatique issue de cette histoire. Mon neveu (et accessoirement filleul) est sorti indemne de cette escalade périlleuse, mais la chute du dromadaire fut fatale à ce dernier. Dix heures de travail réduites en poussières. Snourgl. L'œuvre était belle, mais éphémère...
6/ En quelques décennies, nous avons atteint un niveau technologique effarant. Le gros de ce progrès vient des efforts démentiels fournis pendant la deuxième guerre mondiale (ordinateurs, transports, etc). Si vous pouviez choisir, sacrifieriez-vous votre confort technologique actuel au profit de l'annulation de cette guerre ? Sincèrement, oui. C'est toujours navrant de constater que l'homme progresse à cause de la guerre. Je pense que nous aurions de toutes façons progressé, plus lentement, mais plus sûrement. Evidemment, personne n'aurait marché sur la lune en 69 si les Américains et les Russes ne s'étaient pas haïs à ce point, mais ce rêve n'aurait pas pour autant quitté les hommes et on aurait bien fini par y poser le pied, non ? Je sais, je suis bien trop naïve et idéaliste. Re-snourgl.
7/ Vous êtes enfant, en promenade barbante au lieu de regarder la télé, et comme c'est dimanche, presque tout est fermé. Pour vous consoler, vos parents vous achètent un jouet dans l'une des seules boutiques ouvertes : une échoppe de souvenirs (tours Eiffel en plastoc, bateaux mouches, etc). Préfèreriez-vous encore ne rien avoir plutôt que l'une de ces choses ? L'un des plus beaux cadeaux que j'ai reçus étant petite était une tour effeil en plastique doré, ramené d'un voyage de classe à Paris (qui fut d'ailleurs très périlleux, a-t-on idée d'emmener deux classes de CP dans le métro, c'est pas ma faute moi si je me suis perdue à Châtelet). Pour une petite provinciale, évidemment, c'est un véritable trésor, au même titre que ce ticket de métro jaune -qui valut ma perte- que j'ai longtemps gardé au fond d'une boîte à souvenir, comme un sésame précieux pour un avenir rêvé.
8/ Avez-vous déjà eu une pensée ou un propos à connotation raciste, dans le sens habituel du terme, et sachant qu'il s'applique de fait à n'importe quelle ethnie (cela inclut les Américains, les Britanniques et les Allemands, entre 192 autres) ? Oui, envers nos amis anglais dois-je l'avouer, que pourtant j'admire à bien des niveaux. Mais je me suis retrouvée en vacances un été de ma prime adolescence dans le Yorkshire dans une Grammar school de filles (il faut savoir que les Anglais ne sont en vacances qu'à la mi-juillet) complètement excitées (alors que l, qui retroussaient leurs jupes à la sortie du bus scolaire alors qu'il n'y avait aucun mâle à l'horizon - bref, des clones de Britney Spears partout . Le cerveau aussi vide. Les discussions portaient évidemment uniquement sur ces espèces qui leur été inconnues - les garçons, évidemment, je ne vais pas non plus vous faire croire que je n'en parlais pas avec mes petits camarades, mais bon, il y a aussi les manières de le faire...- sur lesquels elles enchaînaient les pires clichés. Bref, pendant longtemps, j'ai répandu une rumeur autour de moi : les Anglaises, c'est toutes des s... et j'en suis restée longtemps intimement convaincue, avant de les retrouver un peu plus tard, un peu plus mûres, ayant goûté aux joies de la mixité.
9/ Masque vénitien, portrait de clown, poupée de porcelaine à l'ancienne : que souhaiteriez-vous le moins croiser en arrivant tard dans la nuit dans une location de vacances ? Evidemment, l'image qui me vient en mémoire est celle de Balasko et Jugnot arrivant dans leur location dans Les bronzés font du ski et faisant un discours-fleuve sur le portrait de clown que leurs prédécesseurs ont impunément accroché sur "le clou réservé à la touche personnelle". Mais je pencherais plutôt pour la poupée de porcelaine. Je me souviens avoir été terrifiée, trois été durant, par l'une d'elles, représentant une sévère bigoudène sur une étagère de la chambre que je partageais avec ma sœur dans une villa de Port-Manech. Il faudra que je vous cause un jour de cette maison dont les toilettes se situaient au fond du jardin et de son adorable propriétaire qui est mort depuis.
10/ Vous sentez-vous très concerné par l'autarcie ? Par exemple, vous sentez-vous mieux si vous savez que chez vous (ou même dans un lieu plus petit), vous avez tout ce qu'il faut pour tenir un siège ? (merci à Antanagor de m'avoir suggéré la question). J'ai tendance, effectivement, à personnaliser à excès les endroits où j'habite, même pour quelques mois. Par contre, je suis une pitoyable gestionnaire de provisions alimentaires. Donc je ne pense pas que je pourrais tenir un siège...
Bidibi posted this at 18:18.
28 janvier 2003
En attendant mieux L'écume des blogs
Fond sonore : Richard Ashcroft, "A song for the lovers" (Alone with everybody, 2000) Je porte : de gros cernes sous les yeux, hérités de deux nuit de révisions Atmosphère : détendue In the mood for : linking
Je reçois chaque jour un courrier abondant (si, si) me reprochant de faire des promesses d'ivrognes le long des pages de l'Ecume. L'arlésienne du moment, c'est ma nouvelle page de liens. Si vous zyeutez à droite, vous constaterez que je vous la promets depuis des lustres. J'avais une idée de concept, esquissée là et là mais je l'ai assez vite abandonnée, certainement parce qu'un tel portrait me semblait irréalisable pour l'ensemble des bloggeurs que je lis, et que je ne voulais pas faire des jaloux.
Et comme j'ai de grandes ambitions pour le template de mon modeste blog (ambitions qui ne sont évidemment pas à la hauteur de mes compétences htmlesques), je pense reporter la création de ma page de lien au moment où ce site aura subi son petit lifting, pour unifier un peu tout ça...
De toutes façons, il est toujours trop tôt pour se lancer dans des projets pareils. Je veux bien y passer mes heures creuses, mais si je commence maintenant, j'en ai au moins jusque Minuit 39 et franchement, je refuse de me coucher si tard en période d'exams. Pas question de faire la Java, Just be wise, extinction des feux à minuit pour rejoindre les bras de Morphée et rêver encore de rivages lointains... j'aperçois déjà la côte ...Ephémère chimère... c'est un secret entre vous et moi, mais de mémoire, ça fait longtemps que je n'avais pas si peu dormi. Le pire c'est que le lendemain, les yeux à demi clos, essayant en vain de garder ses pieds sur terre tel un lémurien alors qu'on se traîne comme un ver à soie, il faut encore oser réfléchir pendant ces satanés instants d'angoisse de rendre copie blanche... savoir capturer les mots passant dans son esprit anesthésié... ou les idées qui ne font que passer...et affabuler un peu quand on a fait l'impasse sur le sujet ou qu'on n'a pas lu son canard tous les jours... Alors pensez bien que de retour chez moi, par la voie de moi, je n'ai plus très envie de me pencher sur mon bloggy style. Ce blog est peut-être port nawak, full of naughty bytes, mais au moins je m'y sens bien, même si quelques fois je le verrais bien autrement. Ah mais GRRRR (Avec 4R, oui), web really sucks, rien n'est simple sur la toile. Welcome to this fucking world. Alors à défaut d'être beau à l'extérieur, mon blog est, je l'espère, pretty on the inside.
>Retour à l'écume de mes jours...
Bidibi posted this at 20:01.
27 janvier 2003
Lyrics addict Goo goo g'joob
Fond sonore : The Beatles, "I am the walrus" (magical mystery tour) Je porte : de gros cernes sous les yeux, hérités d'une nuit de révisions Atmosphère : fébrile In the mood for : irony (2)
Sans vouloir tomber dans la monographie ni la galerie de portrait de mes congénères, je vous inflige un second post en deux jours sur ces derniers. Il faut dire que l'occasion est belle : avec deux de mes camarades, nous avons trouvé un nouveau surnom pour la mademoiselle "dents-qui-rayent-le-parquet" de notre promo. Bien qu'elle soit, il faut l'admettre, très jolie, nous l'avons gentiment surnommée "le Morse" (à cause de ses dents, donc, qui rayent le parquet). Et là, ma voisine de gauche a eu une illumination. Le morse en anglais n'est autre que "The walrus". Donc non seulement notre blonde amie a un joli surnom, mais désormais à chaque fois qu'elle approche nous pouvons entonner mentalement "I am the walrus", qui se trouve en plus être une de mes chansons préférées des Beatles.
Comme je l'ai eue toute la journée en tête, y compris pendant une épreuve de partiels assomante, je vous en fait profiter...
I am he as you are he as you are me and we are all together See how they run Iike pigs from a gun, see how they fly, I'm crying
Sitting on a cornflake, waiting for the van to come Corporation tee-shirt, stupid bloody Tuesday Man, You beer naughty boy, you let your face grow long I am the eggman, oh they are the eggmen, oh I am the walrus, goo goo g'joob
Mister city policeman sitting Pretty little policemen in a row See how they fly like Lucy in the sky, see how they run I'm crying, I'm crying, I'm crying, I'm crying
Yellow matter custard, dripping from a dead dog's eye Crabalocker fishwife, pornographic priestess Boy you been a naughty girl you let your knickers down I am the eggman, oh they are the eggmen, oh I am the walrus, goo goo g'joob
Sitting in an English garden waiting for the sun If the sun don't come, you get a tan from standing in the English rain I am the eggman, oh they are the eggmen, oh I am the walrus, goo goo g'joob
Expert textpert choking smokers, don't you think the joker laughs at you? See how they smile like pigs in a sty, see how they snied, I'm crying
Semolina pilchards, climbing up the Eiffel Tower Elementary penguin singing Hare Krishna man, you should have seen them kicking Edgar Allan Poe I am the eggman, oh they are the eggmen, oh I am the walrus, goo goo g'joob G'goo goo g'joob, goo goo g'joob, g'goo goo g'joob, goo
(En cherchant le texte de la chanson, je suis tombée sur un excellent site de beatlemaniaque, qui a retranscrit sur son site la liste des anomalies qu'on peut entendre dans les titres des Fab four, anomalies compilées par un certain Michel Brown. Il arrive même à trouver des anomalies dans Revolution 9, qui est UNE anomalie à elle toute seule. On y trouve la retranscription de toutes les "paroles" entendues dans cet étrange morceau de Lennon. Ca donne par exemple, à 5:03 :
John Lennon: "certain, so the wife told him he'd better go to see a surgeon .... or what with the price .... yellow underclothes. So, any road, he went to see the dentist instead, who gave him a pair of teeth, which wasn't any good at all. So instead of that he joined the bloody navy and went to sea" (allusion à l'"expérience dentaire" de John et George???) Pourquoi diable faut-il toujours que je tombe sur ce genre de site quand j'ai un classeur de révisions qui m'attend?
Bidibi posted this at 18:30.
26 janvier 2003
Où l'on reparle du Grinch Agnan 2003
Fond sonore : David Bowie, "You've been around" (Black tie, white noise, 1993) Je porte : une tasse de café fumant à la main (oui, c'est à cette heure-ci que je me lève...) Atmosphère : apaisante In the mood for : irony
Ca fait longtemps que je ne vous ai pas donné de nouvelles de mon ami le Grinch. Ce dernier est pourtant un sujet d'études de prédilection pour mon super-héros favori, le Captain-Coincoin, qui rêve secrètement de le rencontrer (pour lui régler ses comptes, j'espère, car je le soupçonne de faire partie de la coalition de l'Amiral Grenouille... vas-y Captain ! Mets-z-y un bon coup de bec !). Mais je ne vous en ai pas causé depuis le jour où j'ai enfin retrouvé, par son entremise, le titre de la chanson phonétique qui me hantait depuis des années. Depuis cet épisode, je dois vous avouer que les relations entre le Grinch et moi sont beaucoup moins tendues. Cette charmante créature m'a même appris à dire "merdoum" aux autres, et je me suis empressée de tester ce nouveau pouvoir sur mon directeur bien-aimé et sur la moitié de mes petits camarades. Et bien sûr, en dernier recours, sur le Grinch lui-même. Moment de suprême satisfaction.
Ne croyez pas pour autant que j'ai basculé du côté obscur de la Force. Le Grinch me sort toujours autant par les trous de nez, bien que je sois maintenant capable de mener une conversation à peu près agréable avec lui, et qu'il me salue gentiment tous les matins, ce qui avouons-le était loin d'être le cas auparavant, y mettant moi-même une très mauvaise volonté en me planquant derrière mon quotidien pour ne pas avoir à le saluer (ah oui je suis comme ça, moi, quand j'aime pas, j'aime pas). Après tout, je n'ai plus que six petits mois à passer en son aimable compagnie, et depuis quelques temps, j'ai fédéré autour de moi une petite société secrète -soit les trois quarts de la promo- qui souhaite la perte de cet être arrogant et flagorneur tout en lui adressant des sourires enjôleurs.
Pourquoi tant de haine? Ce n'est pas tant de la haine, parce qu'au fond je l'aime bien, qu'un agacement profond. Il fait partie de ces gens qui passent leur temps à lécher les bottes du corps professoral, et à s'agiter partout en faisant mine d'être débordés pour faire croire qu'ils sont les seuls à se suer sang et eau dans l'intérêt de tous (il est vrai que c'est un grand bosseur, mais il n'est pas le seul workaholic). Hier était la dernière journée de cours avant les partiels (que je n'ai toujours pas commencé à réviser, évidemment). Et le Grinch s'est montré dans toute sa splendeur. Le prof, en guise d'adieu, nous a conseillé quelques bouquins à lire pour compléter son cours. Et à chaque fois qu'il en citait un, le Grinch s'agitait, fouillait dans son sac pour en extirper le livre sus-évoqué. A croire qu'il avait claqué toutes ses étrennes dans la bibliographie (indicative) distribuée au début de l'année. Et à chaque fois, il se donnait la peine de brandir le pavé, pour bien montrer à tout le monde -et surtout au prof- qu'il avait tout lu. Sacré Grinch. Sous la plume de Goscinny, tu serais devenu Agnan, sans les lunettes, et en un peu plus (faux-)rebelle... mais tu es un peu vieux pour ça, non?

Merci à YopYop pour le vrai Agnan :

Bidibi posted this at 12:06.
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