19 mars 2004
Out of college money spent See no future, pay no rent All the money's gone, nowhere to go
But oh, that magic feeling Nowhere to go Oh, that magic feeling nowhere to go nowhere to go-ooo
One sweet dream Pick up the bags and get in the limousine Soon we'll be away from here Step on the gas and wipe that tear away One sweet dream Came true today
{To be continued...}
Bidibi posted this at 19:50.
12 mars 2004
Mad world Constat clinique (11)
I can't believe the news yesterday
Bidibi posted this at 17:45.
08 mars 2004
Nastassja qui skie : le retour Constat clinique (9)
Je déplore la disparition totale des monoskis.
Bidibi posted this at 10:45.
20 février 2004
Me voili voilà Constat clinique (8)
Les gens normaux ne bloggent pas.
Bidibi posted this at 20:12.
03 février 2004
L'érudit rock Rock'n'ask
Fond sonore : Non mais je vais pas vous donner la solution, non plus Je porte : ce bon vieux casque sur les oreilles Atmosphère : convalescent(like the Manics used to sing) In the mood for : singing Say the word : Glam
Une petite énigme pour célébrer mon retour sur la toile après avoir gardé plusieurs jours la chambre, victime de cette bien fidèle gastro qui met chaque année sur les rotules mon karma surpuissant. Pas la force d'écrire, alors vous devrez vous contenter de ce petit quizz musical.
"I move like a rat
Talk like a cat
Sting like a bee
(...)
Fly like a plane
drive like a car
hold out your hand"
Who am I?
Règle numéro 1 : Tout trichage sur google sera âprement réprimé.
Règle numéro 2 : Le premier qui dit "Placebo" je lui cause plus.
Règle numéro 3 : Depuis que j'ai découvert que je peux changer de police dans mes posts, je suis tout en joie. Rendez-vous compte comme c'est facile de me rendre le sourire. Alors ne me le faites pas perdre en dérogeant aux deux règles énoncées ci-dessus parce que quand je me fâche tout rouge, je me fâche tout rouge.
Bidibi posted this at 22:35.
Oh, Oh, seven Constat clinique (7)
You only live twice
(d'ailleurs au passage et mine de rien, je vous recommande vivement de télécharger acheter chez votre bon vieux disquaire la version de l'ami Chris Martin, sur je ne sais diantre quel album live vu que je ne l'ai pas acheté, on me l'a donné, si si je vous jure monsieur l'agent)
Bidibi posted this at 22:22.
28 janvier 2004
Résumé de l'épisode précédent pour-ceux-qu'ont-du-mal-à-lire-mes-posts-jusqu'au-bout-parceque-je-suis-une-grande-bavarde Constat clinique (7)
La nostalgie est un poison lent. Le souvenir du plaisir est une douleur. La douleur, sublimée par le temps, est un bien coupable plaisir.
"La mélancolie des passions nous chloroforme"
Bidibi posted this at 18:32.
Post à réactions Airports freak me out
Fond sonore : David Bowie, "Battle for Britain" (Earthlings) Je porte : pâle Atmosphère : cotonneuse In the mood for : running Say the word : aéroplane
Comme si le lot de peurs déraisonnables que je traîne depuis ma tendre enfance ne suffisait pas, je viens de me découvrir une nouvelle phobie : celle des aéroports. Sans doute parce que mon jeune espoir masculin préféré m'a joué une scène d'anthologie à Orly, avec tous les ingrédients du drame à la clef : grande déclaration, adieux larmoyants, baisers salés en conséquence, et surtout bien amers (voyez la jeune fille au drap de roses, elle vous racontera tout ça bien mieux que moi).
Je n'ai pas depuis remis les pieds dans ce lieu tout droit sorti des cerveaux d'architectes aussi pompidoliens que peu inspirés. Mais à deux reprises ce mois-ci, j'ai dû me rendre à Roissy pour accompagner et récupérer ma petite mère, qui, tout juste arrachée à son joli jardin du Nord et lâchée dans un aéroport international, se métamorphose en improbable double féminin de monsieur Hulot.
Je ne pensais pas avoir hérité de cet été caniculaire et amoureux une peur-panique des aéroports. Mais, sitôt sortie du bus, l'air épaissi par les vapeurs d'essences et de kérosène a étreint mon corps et mon coeur, alors qu'autrefois, je le remarquais à peine. Une fois entrée dans l'aérogare, prise dans la course folle des chariots à bagage poussés par d'arrogants business men, assaillie d'annonces prononcées par de suaves voix féminines, bousculée par l'égoïsme d' individus n'ayant cure de ce qui se passe autour d'eux, j'ai senti mon coeur gonfler dans ma poitrine.
Je n'ai pourtant rien d'une agoraphobe : tout juste éprouve-je une vague angoisse dans les couloirs de correspondance grouillants de Châtelet-Les Halles. Mais le sentiment d'étouffement qui s'est emparé de mon corps à Roissy n'avait rien de semblable.
Tandis que j'accompagnais ma mère à son avion, destination Papeete, j'avais mis ce sentiment confus sur le compte de l'angoisse de la laisser s'envoler pour l'autre côté de la terre. A son retour, saine, sauve, bronzée, et surtout un peu plus débrouillarde, j'ai pourtant continué à ressentir ce trouble. Avec l'envie de sortir de là au plus vite, quitte à faire piquer un sprint à ma génitrice ankylosée par 22 heures de voyage. Oublier ces voyageurs aux traits tirés, ces fausses blondes bronzées aux UV et invariablement vêtues de rose bonbon, ces regards angoissés rivés sur les tableaux d'affichage, ces pauvre hères maigres et sales endormis dans les coins sombres du hall d'arrivée et traqués sans relâche par quelques militaires se promenant le doigt sur la gâchette de leur mitraillette.
Et puis ces amoureux dont on mesure la sincérité à l'intensité de leurs effusions lors des retrouvailles ou de la séparation. Ce couple, bon chic bon genre, en Ralph Lauren, qui s'embrasse du bout des lèvres. Elle se mêle à la foule sans se retourner. Il n'attend pas qu'elle disparaisse de son champ de vision pour repartir. Eux, plus jeunes, plus pâles, s'enlacent et se cajolent. Elle n'a pas besoin de s'excuser de lui dire qu'il va lui manquer. Il n'a pas besoin de retenir les larmes qui perlent au coin de ses yeux.
Nous étions quelque part entre ces quatre là. Quand je me suis retournée, le coeur cognant dans ma cage thoracique, tu n'étais déjà plus là. Envolé !
Je déteste les aéroports, et j'ai mes raisons.
Bidibi posted this at 18:30.
26 janvier 2004
A la limite de la dérivée Mathématyrannie
Fond sonore : Goldfrapp, "Tip Toe" (Black Cherry) Je porte : de bien petits yeux (nuit sans sommeil) Atmosphère : sleepy In the mood for : sleeping Say the word : insomnie
Il y a bien longtemps, dans un continent oublié nommé Adolescence... Il y avait les matins avant, l'estomac dans les talons, les formules révisées à la hâte sur la table du petit déjeuner, dans la voiture ou dans le train. Et pendant, les regards désespérés jetés aux camarades studieux qui noircissaient leur copie double. Et après, la journée qui se traîne en longueur, grise, amère, avec des "ah si seulement" plein la tête. Le week end suivait. Pas le coeur à penser autrement qu'en condamné attendant son verdict. Des angoisses à se tordre de douleur. Le lundi, le sourire sadique de Madame R., Monsieur L. ou Monsieur Z. Qu'importe, la sentence est toujours la même. Tout juste la moyenne. Ou un peu en dessous. Quelques fois, un petit miracle. Mais jamais au-delà d'un douze poussif. Et cette aristocratie des cracks en maths. Et cette impression que je ne ferai rien de bon dans la vie à cause de ça. Que même pour faire journaleuse, il faut être fort en maths, si on en croit ces foutues statistiques qui mettent le bachot S devant tous les autres dans les entrées aux jolies écoles visées. God damn stats. L’amiral Larima Larima quoi La rime à rien l’amiral Larima l’amiral Rien Envie de lettres, envie qu'on me parle du monde, du vrai, pas l'obscur caché au fin fond de formules trigonométriques dont la magie ne me touchera que rarement.
Ces jours entiers gâchés à s'angoisser et puis un après-midi je me retrouve adulte, presque épanouie, sur le trottoir de la rue des Ecoles. Dans une file d'attente d'un cinéma de quartier. Devant moi, revenante de mes plus anciens cauchemars, l'ennemie. Elle tient un paquet de copie à la main. Des écritures rondes, ou penchées vers la gauche. Imitées sur l'élève le plus charismatique. Ou les pattes de mouches de ceux qui restent en retrait. Ceux qui souffrent d'être un peu décalés. Moi je me souviens, j'écrivais beaucoup. De longues phrases pour expliquer ce que j'avais l'intention de faire. Pour humaniser un peu la chose. Pour avoir l'impression de m'adresser à quelqu'un, et pas à un ordinateur.
Mais pour tous, le même traitement. Elle rature allégrement des pages entières de calcul de fonctions, dérivées, limites. Ironise dans la marge. Sourit de ses audaces de correctrice impitoyable. Distille les points au compte-goutte. Porte l'estocade avec ses observations, fatales. "Où étiez-vous ces six derniers mois? "Le bac, c'est en juin, et il y a du boulot" "Vos calculs de limites sont... limites"
C'est une petite femme, l'air aimable et doux On finit par engager la conversation autour du beau mélo que nous sommes venues voir. En mémoire de mon calvaire de non-matheuse, je la prie de ne pas être trop sévère avec ses jeunes disciples. Elle me dit : "S'ils sont nuls, je n'y peux rien !" Je finis par me dire qu'elle leur rend service. Car l'ado nul en maths peut faire un adulte très épanoui. Enfin presque. Cf. plus haut. Peut-on en dire autant de certains de nos amis bloqués depuis le bac dans des abstractions dont ils ne verront jamais le bout?
(Autres scènes cocasses ce week end, encore une fois rue des Ecoles : une petite mamie venue voir Kill Bill sort en courant de la salle en plein milieu de la projection, visiblement horrifiée par le réjouissant bain d'hémoglobine offert à ses yeux. Le lendemain, une sexagénaire pomponnée s'indigne tout haut alors que le projectionniste coupe le générique de Loin du Pardaisavant la fin, d'un énergique "Ah non". Elle a raison : il serait tout de même bien triste que la manie des chaînes de télé à couper ou accélérer les génériques gagne les salles obscures, car elles restent le seul endroitoù l'on peut rendre hommage à ces techniciens aux noms aussi abscons que fascinants : best boy grip, gaffer, key grip, et autres dolly grip)
Bidibi posted this at 19:05.
23 janvier 2004
Lyrics addict (épisode ça devient lassant) C'est tous les jours dimanche (au secours !)
Fond sonore : Keren Ann, "Un dimanche en hiver" (La biographie de Luka Philipsen)" Je porte : je mise tout sur le rouge, impair et manque Atmosphère : fainéante In the mood for : walking Say the word : chorégies
Une saison blanche et austère Le jour a pris des somnifères Je dors, debout
On l'attend depuis des mois Mais le printemps, ne viendra pas Peut-être, en Août
Mais c'est l'éther, Que je préfère A nos hivers...
On s'attache, et on se lasse Jusqu'au jour où nos nuits blanches Ressemblent à un dimanche On se cache, on s'embarrasse Et je mets ma robe blanche, Le temps d'un dimanche en hiver
Passent les jours et mon heure Passent les oiseaux migrateurs Je perds le nord. Le printemps ne viendra plus J'ai l'impression qu'il s'est perdu Peut-être il dort
Je manque d'air, Nos soir d'hiver, Sont délétères
On s'attache et on se lasse Jusqu'au jour où nos nuits blanches Ressemblent à un dimanche On se cache, on s'embarrasse Je mets ma robe blanche, Le temps d'un dimanche en hiver.
Bidibi posted this at 14:09.
Celebrity deathmatch J'y pense, et puis j'oublie
Fond sonore : Breeders, "Cannonball" Je porte : une serviette sur la tête (signe ostentatoire d'un brushing prochain) Atmosphère : matinale In the mood for : walking on the wild side Say the word : aujourd'hui c'est le verbe "se lover". Je me love, tu te loves, I love you (snourgl)
Sarah "t'as d'beaux yeux tu sais" Marshall Alexandre "et j'entends siffler le train" Anthony Cheyenne "sur les quais" Brando Lou "y es-tu" Doillon Guillaume "l'apprenti" Depardieu Arnaud "radio monop'" Poivre d'Arvor Sarah "chabalabala" Lelouch
Et moi, et moi, et moi?
Moi quand je vois ça je suis bien contente d'être juste la fille d'une institutrice et d'un médecin de campagne.
(je fais du mauvais esprit, j'aurais pu citer Emmanuelle B., Vincent D., Charlotte G., Thomas D., Stella Mc C. et bien d'autres, que j'admire profondément)
Bidibi posted this at 11:46.
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