23 janvier 2004
Lyrics addict (épisode ça devient lassant) C'est tous les jours dimanche (au secours !)
Fond sonore : Keren Ann, "Un dimanche en hiver" (La biographie de Luka Philipsen)" Je porte : je mise tout sur le rouge, impair et manque Atmosphère : fainéante In the mood for : walking Say the word : chorégies
Une saison blanche et austère Le jour a pris des somnifères Je dors, debout
On l'attend depuis des mois Mais le printemps, ne viendra pas Peut-être, en Août
Mais c'est l'éther, Que je préfère A nos hivers...
On s'attache, et on se lasse Jusqu'au jour où nos nuits blanches Ressemblent à un dimanche On se cache, on s'embarrasse Et je mets ma robe blanche, Le temps d'un dimanche en hiver
Passent les jours et mon heure Passent les oiseaux migrateurs Je perds le nord. Le printemps ne viendra plus J'ai l'impression qu'il s'est perdu Peut-être il dort
Je manque d'air, Nos soir d'hiver, Sont délétères
On s'attache et on se lasse Jusqu'au jour où nos nuits blanches Ressemblent à un dimanche On se cache, on s'embarrasse Je mets ma robe blanche, Le temps d'un dimanche en hiver.
Bidibi posted this at 14:09.
Celebrity deathmatch J'y pense, et puis j'oublie
Fond sonore : Breeders, "Cannonball" Je porte : une serviette sur la tête (signe ostentatoire d'un brushing prochain) Atmosphère : matinale In the mood for : walking on the wild side Say the word : aujourd'hui c'est le verbe "se lover". Je me love, tu te loves, I love you (snourgl)
Sarah "t'as d'beaux yeux tu sais" Marshall Alexandre "et j'entends siffler le train" Anthony Cheyenne "sur les quais" Brando Lou "y es-tu" Doillon Guillaume "l'apprenti" Depardieu Arnaud "radio monop'" Poivre d'Arvor Sarah "chabalabala" Lelouch
Et moi, et moi, et moi?
Moi quand je vois ça je suis bien contente d'être juste la fille d'une institutrice et d'un médecin de campagne.
(je fais du mauvais esprit, j'aurais pu citer Emmanuelle B., Vincent D., Charlotte G., Thomas D., Stella Mc C. et bien d'autres, que j'admire profondément)
Bidibi posted this at 11:46.
20 janvier 2004
Post parti Constat clinique (6)
JE ME SUIS DECOUVERT UNE NOUVELLE PASSION : ECRIRE MES POSTS EN GRAND ET EN BLEU, HISTOIRE DE CONTRER LA TENDANCE GENERALE DES BLOGS ECRITS EN PATTES DE MOUCHE DANS DES TOUS PETITS CADRES. L'ECUME DE MES JOURS, SEUL BLOG ACCESSIBLE AUX MAL VOYANTS ET AUX MYOPES OUI PARCE QUE MOI JE SUIS MYOPE ET PARFOIS J'AI DU MAL A RESTER CONCENTREE QUAND JE LIS LES BLOGS DE DJEUNES ECRITS EN TOUT PITIT; ET PUIS C'EST SI JOLI D'ECRIRE EN GRAND ET EN BLEU, QUOI QUE JE COMPRENDS QUE CERTAINS TROUVENT CA CYAN.
Bidibi posted this at 22:07.
19 janvier 2004
Affirmation péremptoire d'une impétrante lunatique Constat clinique (5)
LADY GRINNING SOUL EST LA MEILLEURE CHANSON DE TOUS LES TEMPS
... ça n'engage que moi.
Bidibi posted this at 22:29.
24 ans chrono Signes des temps
Fond sonore : The beatles, "Golden slumbers" (Abbey road) Je porte : un pantalon patte d'eph, parce que ça me plaît Atmosphère : célébrante/cérébrale/céleri rave In the mood for : love Say the word : interstellaire
Au volant de la voiture paternelle, l'esprit egayé par un de ces jolis dîners de famille où l'on souffle quelques bougies tout en déballant de beaux cadeaux, je tente de rester concentrée sur la route, droite, lassante, dans une nuit monochrome. Le faisceau de mes phares éclaire de temps à autres une maison ou un carrefour familier, ce qui m'empêche de sombrer dans le sommeil.
C'est une nuit sans étoiles. Pourtant seul l'hiver et l'été sont capables de m'offrir ces cieux infinis où j'aime à me perdre. Ce soir, une épaisse couche nuageuse me prive de ce spectacle extatique. Tant mieux, de cette façon, mon esprit reste focalisé sur la route.
Soudain quelques nuages s'écartent pour laisser filtrer la pâle lumière d'une toute petite étoile. L'une de celles qu'on ne voit jamais, qui tentent de briller aux côtés des stars de la voûte céleste, mais qui ont bien du mal à exister aux yeux des hommes. Ce soir, les nuages du Nord lui offrent un superbe écrin bleu pétrole. Il n'y a plus qu'elle, tout là-haut, la seule et l'unique. Au hasard des mouvements de la couverture nuageuse, elle scintille plus ou moins faiblement. J'y vois un signe. De quoi? Je ne le sais pas encore mais je range la petite étoile dans un coin de ma tête, comme un cadeau envoyé par le ciel à ma seule intention. Je suis de celles qui lèvent de temps à autres le nez vers ce spectacle à nul autre pareil, permanent, gratuit, qui vous rappelle que vous êtes bien peu de choses tout en vous plongeant dans un bel état d'euphorie.
Encore un signe, aujourd'hui.
Je rentre chez moi par les voies souterraines, n'ayant pas de quoi me payer un taxi, ni le courage de subir le bavardage plat d'un chauffeur un peu trop chaleureux. Arrivée à mon terminus, je me baisse pour ramasser mon sac, et aperçois sous mon siège en skaï marron deux papiers tout ce qu'il y a de plus officiel. Piquée par la curiosité, je ramasse l'un d'entre eux : il s'agissait d'un certificat prénuptial, qui avait atterri là dieu sait comment.
Maintenant que je vais avoir 24 piges (dans dix minutes exactement), il faudrait que je cesse de croire aux signes, non?
Non.
Bidibi posted this at 20:05.
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