30 novembre 2002
Bloggeurs impétrants Tomorrow is older than yesterday
Fond sonore : The Beatles, "Honey pie" (Blanc, 1967) Je porte : ma tenue de fêtarde (voyez l'heure) Atmosphère : after-party In the mood for : another party
You say it's your birthday Well it's my birthday too yeah They say it's your birthday We're gonna have a good time I'm glad it's your birthday Happy birthday to you Yes we're going to a party party Yes we're going to a party party Yes we're going to a party party
I would like you to dance (birthday) Take a cha-cha-cha-chance (birthday) I would like you to dance (birthday) Dance
I would like you to dance (birthday) Take a cha-cha-cha-chance (birthday) I would like you to dance (birthday) Dance
You say it's your birthday Well it's my birthday too yeah You say it's your birthday We're gonna have a good time I'm glad it's your birthday Happy birthday to you
Le mois de décembre pointe le bout de son nez et avec lui, l'anniversaire de quelques bloggeurs émérites. Je m'y prends un peu à l'avance (de toutes façons il est toujours trop tôt) pour le docteur Tomorrow qui soufflera ses bougies dimanche. L'occasion pour moi de lui témoigner toute mon admiration pour ce qui reste l'un des blogs les plus intelligents, les plus fascinants et les plus originaux qu'il m'ait été donné de lire.
En guise de (modeste) présent, E., je t'offre en avant-première ce dont aura l'air ton lien dans ma future page "Lécume des blogs" (en travaux). Le concept est de rassembler pêle-mêle toutes les images que m'inspirent un blog (et leur auteur). Tu inaugures donc la série. J'espère que tu t'y retrouveras...

... bon anniversaire également à Astro, qui souffle ses bougies ces jours-ci si je ne m'abuse...
(tout ces gens qui naissent juste avant Noël... on n'a pas idée...)
Bidibi posted this at 04:57.
29 novembre 2002
Enfin ! Tessie was Dancing (with tears in my eyes).
Fond sonore : Ultravox, "Dancing with tears in my eyes" (The lament album, 1984) Je porte : un pull fushia digne d'égayer quelque piste de ski (même pas honte) Atmosphère : eighties In the mood for : singing
Ce qui suit vaut bien que j'arrive en retard au boulot : le mystère "Tessie" est enfin résolu. Pour mémoire, je suis obsédée depuis des années par une mélodie, réminiscence de ma toute tendre enfance, que mon frère m'avait fait un jour écouter sur la platine 33 tours du salon, puis l'avait usé dans sa propre chaîne-hifi. Je me souvenais juste -phonétiquement- que le refrain commençait par le prénom "Tessie" et que la chanson, qui m'avait été traduite par F.X. (qui s'était fait un point d'honneur à se charger de mon éducation musicale dès l'âge de 4 ans), évoquait la fin du monde.
Ce matin, au moment où je m'y attendais certainement le moins, le mystère s'est dissipé. Et vous ne devinerez jamais grâce à qui. Grâce au grinch. Si, si, je vous le jure.
On était en train de travailler ensemble (oui car il faut laisser ses sentiments, même hostiles, de côté quand on travaille sur le même projet... c'est dur mais je m'efforce de parvenir à une atmosphère saine et détendue) quand soudain j'émis l'idée de mettre un peu de musique pour égayer les 6 m² glauques dans lesquels nous sommes enfermés de force depuis le début de la semaine.
Il suggéra alors de mettre la radio sur le web, nous avouant sa prédilection pour une station datée eighties, crachant difficilement entre deux mise en mémoire tampon les plus grands tubes des années qui m'ont vu naître. Après quelques karaokés improvisés sur "Can't take my eyes off you" (dont je ne saurais que vous recommander la version des Manic Street Preachers, qu'on trouve sur K... euh chez tous les bons disquaires) et autre "Eternal flame" (quand la guimauve s'assume), j'entendis soudain, incrédule, les premières notes de "Tessie".
Branle-bas de combat dans la petite salle. Soudain autoritaire, j'ai réclamé le silence le plus religieux et supplié mes camarades de fouiller dans leur mémoire pour en sortir le nom et l'interprète de ce morceau qu'à force de chercher je pensais avoir inventé de toutes pièces. Personne ne connaissait, évidemment, et je me sentais soudain abandonnée, si près du but. Quand le Grinch sauva la mise : "Regarde donc sur le site de la radio, Bidibi, tu auras les références du morceau".
Eclair de génie venant de mon meilleur ennemi (qui fait tout ces temps-ci pour attirer ma sympathie, il faut le dire) et fin d'un long suspense qui m'a poussé à harceler le docteur Tomorrow avec mes vocalise et Julien avec mes descriptions foireuses de la mélodie. Il s'agissait donc d'Ultravox. Pas de Tessie qui tiennent, mais le refrain commençait bien par une homophonie à laquelle je n'ai jamais pensé : "Danciiiiiinnnng, with tears in my eyes". La chanson décrit bien la fin du monde, ou tout au moins l'arrivée imminente d'une tempête mortelle. Elle date de mai 1984. Il m'a fallu dix-huit ans pour la retrouver.
Dancing with tears in my eyes Weeping for the memory of a life gone by Dancing with tears in my eyes Living out a memory of a love that died
It's five and I'm driving home again It's hard to believe that it's my last time The man on the wireless cries again It's over, it's over
Dancing with tears in my eyes Weeping for the memory of a life gone by Dancing with tears in my eyes Living out a memory of a love that died
It's late and I'm with my love alone We drink to forget the coming storm We love to the sound of our favourite song Over and over
Dancing with tears in my eyes Weeping for the memory of a life gone by Dancing with tears in my eyes Living out a memory of a love that died
It's time and we're in each other's arms It's time but I don't think we really care
Dancing with tears in my eyes Weeping for the memory of a life gone by Dancing with tears in my eyes Living out a memory of a love that died
Dancing with tears in my eyes Weeping for the memory of a life gone by Dancing with tears in my eyes
PS : rendons grâce au Grinch et aux hasards de la vie qui font que ce soit lui qui m'a permis de mettre fin à des années de recherche vaine !
Bidibi posted this at 14:14.
27 novembre 2002
Encore une victoire de Bidibi sur le mercredix
Mercredix de chute
Fond sonore : Nina Simone, "My baby don't care" Je porte : un pull gris-vert Atmosphère : divine In the mood for : a break
Ce mercredix est dédié à l'excellente Agapix, qui est de retour parmi nous (allelujah !) après quelques jours de séquestration par de mystérieux hommes en blanc au cours desquels elle a subi un terrible seuvrage de sa dépendance au Nesquick. Saluons là son immense courage.
1/ Malgré l'évidente horreur que son utilisation engendrerait, avez-vous à un moment donné voulu posséder une arme précise (revolver à cause des westerns, nunchaku après avoir vu Big Boss, katana après avoir lu La pierre et le sabre, etc) ? Très certainement le revolver, mais pas vraiment pour m’en servir. Plutôt pour rejouer à domicile un grand classique du film de flics ou d’espionnage : le héros ou l’héroïne avance arme pointé au-devant, à l’affût d’un ennemi potentiellement tapi dans l’ombre, remonte son arme au niveau du visage avant d’ouvrir une porte de préférence avec le pied (et en essayant de garder un minimum de classe et d’élégance) et opérer un mouvement circulaire, l’arme de nouveau pointée en avant, couvrant toute la pièce à inspecter. J’avoue, des fois je le mime chez moi. Je sais, je suis une grande malade.
2/ A quoi ressemblait le premier appareil sur lequel vous avez vous-même passé de la musique ? C’était très classiquement un mange-disque orange au design furieusement seventies, qui crachotait non sans peine le son de vieux 45 tours qui accompagnaient les merveilleux livres-disques de mon enfance. Prokofiev aurait eu du mal à reconnaître son «Pierre et le loup» passé à la moulinette de cet appareil infernal qui «mangeait» littéralement mes disques… Mes petites nièces ont reçu, l’an passé, un «mange-CD» en cadeau de Noël. Le principe n’a pas changé mais l’appareil n’exerce pas sur C. et J. la fascination que mon bon vieux mange-disque exerçait sur moi tantôt. Peut-être parce que la «vraie» chaîne hi-fi était enfermée à clef dans un meuble et que je n’en avais pas usage. Tandis que mes nièces manipulent à loisir et à la perfection celle de leurs parents, sans compter le lecteur DVD et l’iMac. Les temps ont changé. En réalisant nos rêves, notre époque nous prive un peu de la magie des instruments bancaux et imparfaits. Ah si, j’oubliais… il reste mon ordinateur…
3/ Est-ce que l'approche de votre anniversaire continue (si cela a été un jour le cas) de provoquer chez vous une agréable effervescence ? Je ne pose absolument pas cette question parce que le mien est dimanche. Eh bien tout d’abord, je tiens à te souhaiter un joyeux non-anniversaire tant qu’il en est encore temps, Docteur. J’ai des rapports ambigus avec mon anniversaire depuis quelques années. J’ai cessé d’en faire une date symbolique, fatidique, à marquer absolument d’une pierre blanche. Je l’aborde non avec sérénité, mais une certaine indifférence. Que d’adulteries… heureusement, il me reste Noël pour me prouver à moi-même que j’ai encore un pied dans l’enfance : voilà une fête qui me transforme trente jours durant en créature qui pourrait sans difficulté figurer au casting d’une publicité pour Disneyland. De la guimauve, pur sucre. Ah oui, d’ailleurs je vous préviens, Noël commence le 1er décembre chez moi, je vais bientôt ressortir mon mini sapin du placard et revoir la déco de mon petit chez-moi, en écoutant en boucle Bing Crosby et Dean Martin. Ce midi, rien qu’en pelant une mandarine (la mandarine EST l’essence même de Noël) , je me suis mise à rêver d’un Noël blanc, comme ceux que j’ai connus. Peut-être reverrai-je aussi, pour l’occasion, le design de mon petit cyber-chez-moi. Place au kitsch !
4/ Appréhendez-vous de manière sereine notre mode de reproduction (je ne parle pas de la conception, éliminons ça rapidement, mais de la grossesse) ? Préfèreriez-vous que les enfants se développent et naissent à l'extérieur d'un corps, ou toute autre procédure ? En lisant cette question, je me suis dit qu’elle susciterait des réponses sensiblement différentes selon qu’elles émanent d’un homme ou d’une femme. Puis j’ai repensé à une discussion animée que j’avais eue tantôt avec quelques camarades du même sexe que moi. L’une d’entre elle paniquait à l’idée de vivre un jour une grossesse, décrivant par le menu les changements successifs que subirait son enveloppe corporelle. Comment une créature, si petite soit-elle, peut se développer là, se demandait-elle, moins pas amour de son corps que par réelle appréhension. Une autre camarade affirmait pour sa part ne pas supporter la vision d’une photo de femme enceinte telle qu’ont pu en faire quelques stars hollywoodienne comme Demi Moore. Je ne sais pas si c’est le fait d’avoir vécu cinq grossesses de mes proches qui ont levé les éventuelles appréhensions que j’aurais pu avoir à ce sujet. Et sans avoir l’air guimauve (c’est bientôt Noël, vous dis-je), je trouve que notre «mode de reproduction» a quelque chose de magique. Avoir en soi un être qui grandit bien à l’abri du monde extérieur, le sentir bouger, se sentir entièrement responsable de lui… est une des choses que je souhaite le plus au monde vivre un jour, et pas qu’une fois. Il est vrai que je n’envisage pas de développement extérieur au corps humain parce que j’ai été effrayée par la lecture du Meilleur des mondes étant plus jeune. La naissance d’un enfant est le dernier miracle possible sur Terre. Et qu’importe les douleurs qui l’accompagnent (merci tout de même aux progrès de la médecine)…
5/ Est-ce que vous avez l'impression que l'on a plus de chances de ressusciter quand on est simplement enterré plutôt qu'incinéré ? L’incinération m’effraie. Je la trouve éprouvante pour la famille. Ma grand-mère l’avait appelée de ses vœux. Quand elle est décédée, passé le choc de sa mort, il a fallu endosser la disparition brutale de son corps en fumée. Comme si on devait effacer toute trace de son passage sur Terre. S’il existe un au-delà, il n’y a pas de raison pour que les incinérés aient moins de chance que les autres d’y accéder. Mais il est vrai que l’imagerie populaire fait que nous sommes souvent persuadés d’arriver «en l’état» au bureau des admissions (demander Monsieur St. Pierre, porte B), c’est à dire tel que nous étions quelques instants avant de passer de vie à trépas. Ce qui explique sans doute que je n’arrive effectivement pas à me défaire de l’impression qu’il faut mieux être enterré dans son enveloppe corporelle, et, comme les Egyptiens en leur temps, avec quelques objets qui nous ont été chers, des fois qu’on s’ennuierait là-haut. Remarque, qu’est-ce que ça doit être quand Mozart, George Harrison et Jeff Buckley font des bœufs…
6/ Quand vous êtes pressé par le temps, mais qu'exceptionnellement ou pas, vous avez de l'avance… utilisez-vous cette dernière pour vous livrer à une activité qui risque à nouveau de vous retarder ? A coup sûr, oui. J’ai beaucoup de mal avec le fait d’arriver en avance quelque part. Une tare familiale s’il en est. Mais quand je me réveille assez tôt pour avoir le temps de prendre un vrai petit-déjeuner et d’arriver sans stresser au boulot, je me laisse aller à parcourir les pages du bouquin abandonné la veille au soir alors que je tombais de fatigue… vous connaissez sans doute la suite…
7/ Dans certaines circonstances (fatigue, lumière), quand on ferme les yeux, on voit apparaître des taches de couleurs dansantes. Est-ce que leur contemplation a déjà constitué, pour vous, une occupation à part entière ? … et le constitue toujours ! Notamment lorsque je prends le train ou que je suis passagère d’un véhicule un jour de grand soleil. La vitesse conjuguée aux variations de lumières causées par les rangées d’arbres qui défilent le long de la route provoquent, les paupières closes, un spectacle délicieusement psychédélique et digne des plus puissants psychotropes. Il m’arrive de me livrer à ce petit jeu dans une salle de cinéma, pendant une publicité ou une bande-annonce au montage serré et aux effets chocs. Ou tout simplement, l’été, allongée sur la plage, contemplant le rouge carmin des rayons de soleils qui parviennent à se frayer un chemin à travers la peau de mes paupières.
8/ Quel était votre objet préféré dans la boite de guirlandes, à Noël ? Mon objet préféré est toujours dans la boîte de guirlande de mes parents : il s’agit de ma tétine que j’ai abandonné à l’âge de six ans au Père Noël. Il est vrai que j’avais du mal à me séparer de cet objet fétiche. A peine rentrée de classe, je me précipitais sur elle et la gardait jusqu’à l’heure du repas. (ce qui eut des conséquences assez catastrophiques sur ma dentition qui m’ont valu dix années (ingrates) d’appareil dentaire). Un jour, mes parents ont décidé que j’étais un peu trop grande pour avoir une tétine et m’ont proposé de la donner au Père Noël en l’échange d’un cadeau. J’ai fini par céder. Un an après, je ne croyais plus au Père Noël et je l’ai retrouvée suspendue au sapin… c’est devenu une tradition familiale.
9/ Quelqu'un commet un crime, mais pour une raison X ou Y, on a la certitude, à 100%, qu'il ne recommencera jamais, dans aucune circonstance. Est-ce qu'il faut quand même l'envoyer en prison ? Question délicate s’il en est. Je crois au pouvoir du Pardon, si toutefois il est sollicité par le criminel, qui émet des regrets – des remords – sincères. Alors, si on est sûr que le criminel ne pourra plus agir, et compte tenu du pouvoir destructeur de la prison, on peut envisager une peine alternative. Mais je suis très vieille école, j’estime que le crime doit toujours se payer, d’une façon ou d’une autre. Cependant je crois aussi que tout être humain peut s’améliorer, pourvu qu’on favorise son épanouissement. Et je doute que la prison telle qu’on la connaît aujourd’hui favorise cela.
10/ Un battage médiatique massif, tardif et soudain autour de quelque chose que vous aviez été dans les premiers à connaître peut-il vous en détourner ? C’est mon côté snob qui veut ça, mais oui. J’aime être parmi les «précurseurs», les «happy fews» qui découvrent un artiste avant que celui-ci n’explose. Parfois, je «romps» avec cet artiste quand il devient trop «accessible», avant de me réconcilier avec lui alors que la folie est passée. Pour certains, comme le groupe Texas dont j’appréciais aux heures glorieuses de mon adolescence la tonalité country-rock des trois premiers opus, la rupture est réellement consommée. J’ai même le sentiment d’avoir été trahie. Et il m’arrive de me vanter de posséder quelques disques des Manic Street Preachers, groupe quasi-méconnu en France alors qu’ils ont figuré en tête des charts anglais. A Londres, c’est toujours mieux. Je sais, c’est pitoyable d’être aussi snob. Mais telle est Bidibi. (Musique de fin : Chapi-chapo)
Bidibi posted this at 22:59.
25 novembre 2002
Publication judiciaire Spéciale dédicace à un garçon très courageux
Fond sonore : The velvet underground, "I can't stand it" (The velvet underground, 1968) Je porte : voix Atmosphère : tamisée In the mood for : suing
Deux petits faits divers pour commencer...
Etats-Unis : les nouvelles formes de harcèlement Pour la première fois, la nouvelle loi californienne sur le "cyber-stalking" ou cyber-harcèlement, entrée en vigueur le premier janvier dernier, va être appliquée dans une affaire concernant un homme, qui, éconduit par sa victime, s'était fait passer pour elle sur le réseau et proposait de faux rendez-vous intimes à des inconnus. Cette loi a vocation à réprimer le harcèlement utilisant les nouveaux moyens de communication. D'autres Etat, tels le Connecticut ou New-York, ont déjà suivi l'exemple de la Californie. Pour l'heure l'accusé, dont le procès s'est ouvert hier à Los Angeles, risque sept ans de prison.
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Inculpation pour harcèlement électronique à Hong-Kong
Un homme de 23 ans a été condamné lundi à un an de prison dans la première affaire de harcèlement via des e-mail jugée à Hong Kong dont ont été victimes deux étudiantes.
Ko Kam-fai, qui plaidait coupable, a été condamné à un an de prison par le tribunal du district devant lequel il a comparu sous huit chefs d'inculpation.
Selon le juge unique Andrew Ma Hon-cheung les faits reprochés au jeune homme sont "graves" et peuvent être comparés à une violation de domicile ou à un vol.
(...) Ko Kam-fai avait réussi a trouver l'adresse e-mail d'une ancienne camarade de classe Hung Ma-Lai, 24 ans et à partir de janvier 1999, il lui avait envoyé une avalanche de courriers électroniques en tous genres.
Des textes et des photos pornographiques ont été adressés à la jeune femme ainsi qu'à une autre étudiante de l'université, victime d'une faute de frappe dans l'adresse de Hung.(...)
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... place au Droit ! L'Internet n'est pas une zone de non droit Les questions (juridiques) que pose l'Internet ne sont pas nouvelles - le principe de liberté et sa définition "la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société,la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi." (article 4 DDHC 1789) le droit est la conciliation permanente de logiques différentes, de principes antagoniques - des principes internationaux : déclaration universelle des droits de l'homme - des principes européens : Convention européenne des droits de l'homme - des règles nationales - une jurisprudence nationale contenus illicites : - sécurité nationale (instructions sur la confection de bombes, production illégale de drogue ou activités de terrorisme); - protection des mineurs (formes abusives de commercialisation, violence, pornographie); - protection de la dignité humaine (incitation à la haine raciale et discrimination raciale); - sécurité économique (fraude, instructions sur le piratage des cartes de crédit); - protection de l'information (accès illégal et malveillant); - protection de la vie privée (communication non autorisée de données à caractère personnel, harcèlement électronique); - protection de la réputation (calomnie écrite et publicité comparative illégale); - propriété intellectuelle (diffusion non autorisée d'oeuvre protégée par droits d'auteur, par exemple logiciels ou musique).
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Nétiquette
L'utilisateur doit respecter les usages en vigueur dans la communauté Internet. A ce titre, il doit lorsqu'il utilise le service de news, se conformer aux règles dites de la "Netiquette".
Il doit par exemple (liste non exhaustive) éviter :
- tout harcèlement par E-mail,
- diffusion de message sur les groupes de news non prévus à cet effet,
- d'accéder aux sites FTP en dehors des horaires recommandés par les serveurs,
- de mettre en place des processus (robots ...) susceptibles de saturer les ressources des serveurs accédés.
Restrictions d’usage du courrier électronique Les pratiques suivantes sont strictement interdites: – Diffusion de courrier non sollicité («Spam»). – Dépassement de la limite de taille d’un message qui est 1 Mo pour le serveur POP3. – Dépassement de la capacité totale de la boîte à messages qui est 10 Mo. – Les clients d’affaires qui offrent leur propre connectivité (par exemple DSL Sympatico), DOIVENT avoir leur propre serveur SMTP pour le courrier sortant et ne doivent pas utiliser le serveur de Groupe-Accès communications. Si la connexion est fournie par Groupe-Accès communications, cela inclut le serveur SMTP de sortie. – Harcèlement électronique, que ce soit par le contenu des messages, par leur fréquence ou par leur taille. – Utilisation non autorisée ou contrefaçon de l’information contenue dans l’en-tête du message. – Utilisation de messages non sollicités provenant du réseau d'un fournisseur de services Internet par usurpation d’identité ou pour annoncer un service hébergé par ce fournisseur d'accès ou retransmis par lui. – Solliciter par courriel d’autres adresses que celles du compte ou du service d’origine, à des fins de harcèlement ou de collecte de réponses. – Lancer ou acheminer des «chaînes de lettres» ou d’autres formes de diffusion «pyramidale».
Enfin, il faut que vous sachiez que les correspondances électroniques sont couvertes bien évidemment par les règles qui vous ont été présentées en ce qui concerne les droits de la personne. L'atteinte au droit de la personne est sanctionnée. On n'a pas encore en France de situations (Note de Bidibi : je me ferais une joie de faire jurisprudence !) comme celles qu'on rencontre aux Etats-Unis (...)Dans la deuxième affaire, qui est une affaire encore plus terrible, que l'on voit se développer aux Etats-Unis malheureusement et qui pourrait arriver chez nous, c'est l'affaire dite du harcèlement électronique ; en effet, on voit apparaître de nouvelles modalités d'infractions : traditionnellement, on pouvait en téléphonant à sa victime, la harceler et lui raconter des choses tout à fait désagréables, la menacer de tous les mots ; eh bien, désormais, par le biais des correspondances électroniques, on voit aux Etats-Unis des individus peu recommandables qui sous un régime d'anonymat complet, balancent des messages du type "je vais te tuer", "je vais violer ta fille", "je vais attaquer ton mari", etc. Une jeune femme s'est trouvée comme ça la proie d'un bandit et la cour de Caroline du Sud vient de condamner, vient de rendre une décision qui est la première décision sanctionnant ce que l'on appelle désormais le harcèlement électronique, le viol électronique, sur le fondement de la constitution américaine.
Source
Cyberharcèlement Les types d'infractions paraissent fleurir presque à loisir sur internet. Mais qu'il s'agisse d'atteintes à la sécurité nationale (instruction sur la confection de bombes, production illégale de drogue, terrorisme), à la protection des mineurs (violence, pornographie), à la dignité humaine (incitation à la haine raciale, révisionnisme), à la sécurité économique (fraude, piratage de carte de crédit), à la protection de l'information (accès illégaux et malveillants), à la protection de la vie privée (communication de données personnelles, harcèlement électronique), à la réputation (calomnie, diffamation) ou à la propriété intellectuelle (contrefaçon, diffusions non autorisées), cet éventail d'activités criminelles, quoique très large, demeure néanmoins un phénomène statistiquement limité. Il s'agit par ailleurs d'infractions communes. Leur originalité tient bien davantage à la facilité avec laquelle elles ont pu être commises en raison des particularités techniques du réseau, et au sentiment d'impunité qui peut en résulter pour leurs auteurs, qu'au régime juridique susceptible de leur être appliqué. Car, pour l'essentiel, les moyens classiques du droit pénal paraissent suffisants pour appréhender la cybercriminalité. Le droit pénal a par conséquent vocation à s'appliquer à toutes les infractions survenues sur internet, sans qu'il paraisse pour l'instant nécessaire de recourir à des interventions législatives comparables au No Electronic Theft Act américain (3). Ainsi que le souligne une communication de la Commission européenne sur les contenus illégaux et préjudiciables sur Internet, "ce qui est considéré comme illégal hors ligne reste illégal en ligne " (4).
Source
... oups ! Cher S., qui te sent tout-puissant derrière ton petit PC, sache que tu es mal tombé. Je ne suis pas la personne à harceler. D'une part je connais mes droits, j'ai déjà des contacts avec un avocat spécialisé dans le droit de l'internet. D'autre part, j'ai soigneusement consigné tes charmants e-mails anonymes - pas tant que ça pour peu qu'on s'y connaisse un peu en informatique -, toutes tes IP et tes heures de connexion (eh oui, il est très simple de se les procurer malgré tout). Il sera très facile pour la police ou la gendarmerie de te "loger", si toutefois je porte plainte. Honnêtement, je n'ai pas envie d'en arriver là. Car je suis sûre qu'au fond tu es un garçon intelligent et raisonnable. Je te donne jusqu'au mercredi 4 décembre pour, à défaut de t'excuser, faire disparaître sur la toile tout les "méfaits" à mon encontre. Après quoi, je te foutrai une paix royale. Mais je resterai vigilante. Si tu n'obtempères pas, cependant, j'irai porter plainte, bien que je trouve que ce serait te porter bien trop d'intérêt. Mais après tout, avec les dommages et intérêts, je pourrais me payer un joli petit Noël. Tu as encore le choix. Mais plus pour longtemps.
Sale temps pour les corbeaux... (vive les supercanards !)
Bidibi posted this at 22:52.
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