07 décembre 2002

 

Créchons chez Camsto
Nowël, ensemble...

Fond sonore : Lifehouse, "Trying" (No name face, 2001)
Je porte : ... et des chaussettes snoopy
Atmosphère : glaciale (c'est pas faute de pousser le radiateur à fond...)
In the mood for : singing... "O little town of Bethléeeeeeeeeeemmmmm"



Voilà, tout y est : mon petit sapin trône fièrement sur son petit tabouret, ma rue est tout illuminée, mes placards débordent de cadeaux de Noël, j'ai rempli un petit panier de mandarines et de bonbons Quality streets... l'esprit de Noël s'insinue doucement entre mes murs. Mais??! Il me manque l'essentiel : le calendrier de l'Avent !

Heureusement, chez Camsto, y'a tout ce qu'il faut. Quand mon ordinateur oublie de planter sitôt connecté sur le loft des bloggeurs, je peux à mon aise les contempler, parés de leurs plus beaux atours pour fêter Noël. Eh oui, les temps changent... aujourd'hui l'étoile du berger brille au-dessus de Camstory, et conduira les rois mages jusqu'à ses joyeux locataires...

Je suis sauvée, alleluïa !



Bidibi posted this at
21:48.

 

Questions existentielles
Les dix "Pourquoi?"

Fond sonore : Elliot Smith, "A question mark" (XO, 1998)
Je porte : nous avons détaillé tantôt la coiffure et le pull, continuons le blog-tease : un pantalon gris chiné très classe
Atmosphère : pour la saturday night fever on repassera
In the mood for : asking



Quand j'étais petite (je n'étais pas grande), j'avais un merveilleux livre intitulé "Dis, pourquoi", sur la couverture duquel se déployait une splendide fractale. Le genre d'ouvrage que les parents vous offrent dès que vous commencez vaguement à lire, histoire de ne plus avoir à répondre au martelage incessant de vos "Pourquoi?".

Plus on vieillit, moins on se demande pourquoi les choses sont telles qu'elles le sont. On apprend à les accepter. Je n'en suis hélas pas encore à ce stade d'adulteries (copyright Quino in "Mafalda"), et je continue à m'interroger sur le monde qui m'entoure. Je me suis donc amusée, aujourd'hui, à noter tous les "Pourquoi" qui me sont passés par la tête. Après avoir lu cette brève introduction, vous devez sans doute vous attendre à quelque chose de très, très profond. Alors qu'en fait, non. En tout cas pas cette fois.

Pourquoi mon sapin de Noël brille-t-il moins que l'an passé?
Pourquoi je n'ai jamais réussi à m'intéresser à 24 heures chrono?
Pourquoi le Chat de Geluck a-t-il des yeux globuleux (ou peut-être sont-ce ses lunettes?)
Pourquoi l'Unedic est en déficit?
Pourquoi mon ordinateur plante magistralement à chaque fois que je me connecte sur Camstory nouvelle formule?
Pourquoi ne parle-t-on plus de Sarah Ferguson?
Pourquoi tous les gens sont nés en décembre (même Jésus, quoi qu'on n'en soit pas si sûr)?
Pourquoi ma coiffeuse s'évertue-t-elle à me faire la conversation pendant le brushing, le séchoir dirigé vers mes oreilles?
Pourquoi les gens aiment-ils Céline Dion, Lara Fabian, et Mariah Carey?
Pourquoi les pâtes Panzani sont-elles blanches?




Bidibi posted this at 21:25.

 

Bloggeurs impétrants (2)
Chacun sa voie(x)

Fond sonore : Pulp, "Someone like the moon" (His'n'hers, 1994)
Je porte : les cheveux lisses (c'est assez rare pour être souligné)
Atmosphère : intimiste
In the mood for : singing



Selon des sources que nous tairons, pour les protéger, la bloggeuse connue sous le nom d'Annelor soufflerait ses bougies ces jours-ci. Nous n'avons pas de précisions sur la date exacte à laquelle se produira ce phénomène sans précédent, l'informateur s'étant montré des plus évasifs.

L'occasion pour la rédaction de l'Ecume de saluer celle grâce à qui toutes ces bloggeries furent un jour possibles, la fée de l'HTML... qui a bien droit, elle aussi, de voir à quoi ressemblera le lien vers sa page dans "L'écume des blogs" (encore en travaux). Et, bien évidemment, de lui souhaiter tout le bonheur du monde pour ses XX ans (à compléter par l'intéressée)



Bidibi posted this at 20:42.

 

Vieux motard que j'aimais
Postons, petit patapon

Fond sonore : Tori Amos, "Wamprum prayer" (Scarlet's walk, 2002)
Je porte : mon pull gris-vert
Atmosphère : studieuse
In the mood for : blogging



On ne peut pas dire que j'ai été une acharnée de la chose bloggesque ces dernières semaines. Tout juste un ou deux posts par-ci par-là, et puis, chaque mercredi, le salut qui arrive du docteur T. avec son désormais fameux (et très couru) mercredix. Ce n'est pas faute d'inspiration, bien au contraire ; s'il y a une époque de l'année où elle me vient à chaque minute, c'est bien celle-ci. Je suis une fille de l'Hiver, comme Ophélie (Winter). (Warf... bah oui mais comme Captain Coincoin poste peu ces temps-ci, j'invente mes propres jeux de mots pour combler le manque...).

Bref, j'ai sous le coude une bonne dizaine de sujets d'émerveillement ou d'énervement que j'aurais aimé partager avec vous, mais j'étais prise en otage par mon école de fous (et ce n'est pas encore terminé). Je profite donc de mon week end coocooning pour rattraper ce retard indécent. Je vais essayer - je dis bien "essayer" - de poster une dizaine de textes que je rumine depuis quinze jours. Opération : Samedix (et dimanche aussi, hein, soyez sympas...)

Zou ! L'air de rien, là, j'ai déjà écrit un petit post ! Plus que neuf (ceci, je tiens à le préciser, n'a rien pour moi d'un travail scolaire. C'est juste un plaisir. Un petit bonheur qui me manque bien ces temps-ci alors pourquoi s'en priver?)



Bidibi posted this at 18:19.


04 décembre 2002

 

Tomorrow Tomorrow
Mercredix à la douzaine

Fond sonore : Radiohead, "High and dry" (The bends, 1995)
Je porte : un pyjama de Noël, et mes nouvelles bottes
Atmosphère : hivernale
In the mood for : holidays



Pour accéder aux réponses de mon mercredix, cliquez dix fois de suite ici. Ca lui fera plaisir, à lui, là.

Non, en fait, c'est une blague. Mais cliquez quand même, c'est pour la bonne cause.

1/ Est-ce qu'à l'école, malgré leur infériorité numérique, certaines notes vous paraissaient plus "prestigieuses" que d'autres ? Un 14 plus classe qu'un 16, par exemple.
Que dire de plus. Tu as tout dit. Le 14 est tellement plus classe qu’un 16. Et le 11 tellement plus moyen que le 10, qui fait figure d’accessit honorable tandis que le 7 signe le début de la décadence vers les tréfonds du classement… et le 15 ? Pourquoi le 15 sonne-t-il toujours aussi bien ? N’est-il pas, à partir d’un certain niveau d’étude, le maximal tacite ? Le 20 reste le Graal, et le 18 est vaut bien plus que le 19. Tout ceci me fait penser à un sketch de Jerry Seinfeld, tiré de son spectacle «I’m telling you for the last time». Ou il explique avec force détail qu’i vaut mieux avoir la médaille de bronze que la médaille d’argent. Car si la médaille d’or signifie la consécration et la médaille de bronze un joli lot de consolation, la médaille d’argent sonne toujours comme celle du Number one of the loosers». C’est exactement pareil pour les notes, à mon humble avis.

2/ Quand vous approchez d'une porte à ouverture photo-électrique, avez-vous tendance à tendre la main d'un geste de puissance contenue, paume vers l'avant, comme si vous ouvriez la porte par télékinésie (ou grâce à votre maîtrise du magnétisme) ?
Pourquoi, cher Docteur, t’amuses-tu chaque semaine à me pousser à avouer mes névroses les plus farfelues ? Oui, je fais ça. Et je me concentre profondément sur cette mission qui me semble l’espace de quelques secondes divine. Mon geste est cela dit plus complexe que celui que tu décris. J’ouvre (discrètement) mes bras comme si je possédais le pouvoir surnaturel d’ouvrir les portes à distance. Dans les ascenseurs, quand je suis seule, je laisse cette petite névrose s’épanouir à son aise. Oui, je fais ça. Bon, et puis tant qu’on y est à étaler mes tics au grand jour, il m’arrive souvent de sourire ou de tirer la langue aux caméras dans le métro pour distraire un peu le pauvre gars qui les mate toute la journée. J’espère lui apporter un peu de bonheur.

3/ Est-ce qu'aujourd'hui encore, vous avez une sorte de pincement au coeur, l'impression - à modeste échelle - d'avoir trouvé le Graal, quand votre regard tombe sur les cartes "atout" du Mille Bornes (As du volant, Increvable, etc) ? Une impression de merveilleux, même en dehors d'une partie ?
Passons sur les mille bornes, que je n’ai que très peu connues, mais restons sur les jeux de carte. J’ai conservé pendant des années un as de cœur qu’un jeune (et joli) magicien m’avait donné après un tour de cartes, dans mon portefeuille. C’était une carte tout ce qu’il y a de plus banale, mais à chaque fois que je la prenais dans les mains, il me semblait effectivement que plus rien ne pouvait me résister, car je lui conférais un certain pouvoir. Il a fallu qu’un pickpocket londonien indélicat me la dérobe dans un bus à impériales (et accessoirement le contenu restant de mon portefeuille) pour que le charme soit rompu. Plus que la perte de mes papiers, de ma carte bleue et de mon argent, la perte de ce petit porte-bonheur m’a longtemps été insupportable.

4/ Quel est votre épisode préféré de La quatrième dimension ? (clin d'oeil à MrBungle, au passage)
Joker. Voilà une série que je ne connais que de nom, à ma très grande honte. Je sors. Bonnet d’âne pour Bidibi.

5/ Quand vous recevez un avis de passage pour lettre recommandée, et que vous devez attendre le lendemain pour savoir de quoi il s'agit... stressez-vous toute la nuit, même si a priori, tout est en ordre ?
Evidemment. Je suis le stress incarné. J’organise donc toute ma journée du lendemain en fonction de l’arrivée de la lettre tant attendue. Je ne dors pas tellement je cogite. Voilà. Vous savez tous comment me faire passer une nuit blanche désormais. Damned, je suis faite.

6/ Vous venez d'acquérir un nouvel objet, que vous chérissez d'emblée, au point d'en devenir maniaque. Au fond de vous, n'attendez-vous pas le jour où il va être pour la première fois abîmé, histoire de mettre un terme à l'obsession ? Un exemple ?
Très simple : j’ai reçu mon salaire hier, et je me suis empressée de le dépenser pour renouveler ma garde-robe (qui au passage en avait bien besoin). Le shopping est bel et bien le meilleur ami de la femme, on ne le dira jamais assez. Enfin c’est un autre sujet. Bref, depuis que je suis rentrée chez moi, je regarde, béate, mes nouvelles bottes, qui finiront sans doute leur destin comme les anciennes, portées une fois et abandonnées au fond d’un placard. Mais pour le moment, elles sont là, majestueuses, me narguant dans un coin de l’appartement. Elles m’impressionnent. Je ne me sens presque pas digne d’elles tellement elles sont belles. Il est vrai que si elles avaient un quelconque défaut, elles me sembleraient plus abordables. Et je serais moins obsédée par le premier jour où je les porterais (il n’est pas encore fixé, il faut que j’apprenne à marcher avec elles sans avoir l’air d’un grand échassier mal assuré).
(Voilà qui me fait penser au premier épisode de Friends, dans lequel Rachel résout tous ses problèmes (pas de jobs, pas d’appart, pas de fric, plus de chéri) par l’achat de splendides bottes… avec la carte de crédit de Papa. Malheureusement, pour ma part, je vide MON compte en banque, qui, vu sa tronche, n’en a pas vraiment besoin.)

7/ Prenons un fait divers sinistre : une femme retrouvée pendue à un arbre, dans un coin de campagne paumé. Si on me dit que c'est en Angleterre, je me dis "Quel beau début de mystère". Aux USA, "Encore une victime de serial killer, il faut que le FBI enquête". Et si c'est en France, j'ai envie de vomir et je me sens glauque. Avez-vous ce genre de réactions "régionales" envers les faits divers ?
Oui. (je fais bref, car tout est dit. Mais je ne m’en étais jamais rendu compte). Tout ça est certainement dû à l’image que nous renvoient ces pays-là.

8/ "Si la légende est plus belle que l'histoire, imprimez la légende". Vous êtes d'accord avec ça ?
C’est si tentant… mais si dangereux aussi.

9/ Les chinois considèrent le hasard comme un lien qui unit un fait anodin à un ensemble plus vaste et englobant, le détail et l'ensemble présentant la même "structure" à une échelle différente. Un peu comme une fractale dont chaque fragment reproduit, à une autre échelle, l'image de l'ensemble. Cela explique pourquoi ils pensent qu'un jet de pièces (dans le Yi King, par exemple) révèle effectivement quelque chose de la vie de celui qui les lance. Vous en pensez quoi ?
Bleu.
(mes capacités mentales pour répondre au mercredix ont atteint leur niveau maximum. Mais je suis fatiguée aussi.)

10/ Quelle mutation physique souhaiteriez-vous voir se généraliser chez l'humain ? N'hésitez pas à écrire tout ce qui vous passe par la tête, du moment que vous le souhaitez vraiment.
Je trouve le nez des Bajorans dans Star Trek très seyant. Si nous pouvions déployer des ailes, ça m’arrangerait assez. Et je pense qu’un jour, de petites antennes finiront par pousser derrière nos oreilles. Qu’importe qu’elles soient inesthétiques, si elles permettent aux hommes de mieux communiquer. Connecting people, yeah.



Bidibi posted this at 23:47.


02 décembre 2002

 

Bidibi and the spirit of Christmas (Part 1)
It's a wonderful life

Fond sonore : The Beatles, "White christmas"
Je porte : le fils de Grosminet
Atmosphère : de l'Avent
In the mood for : singing



Bidibi, perplexe devant le "mur" de cassettes vidéo de sa maison d'enfance :
"- Papa, où as-tu rangé la cassette de "La vie est belle" de Capra?
- J'ai enregistré "Hannibal" dessus
- Tu as EFFACE "La vie est belle"???
- Bah oui ça repasse chaque année"

Moralité : pour l'esprit de Noël, on repassera...
(snourgl)



Bidibi posted this at 23:28.

 

Les liens de l'écume

L'écume des blogs

Résidence secondaire

The naked truth

L'écume d'hier :

Retour vers mes grains de sable...

Le côté obscur de l'écume :

L'Ecume de mes fours

© Bidibi Jones-février 2003

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