17 octobre 2003

 

Un peu dans le flou
Whoooo-oooo

Fond sonore : Blur, "This is a low" (Parklife)
Je porte : mon t-shirt de concert
Atmosphère : caféïnée
In the mood for : wooooo-ooooooooh


Quel est le seul groupe qui peut transformer l'Olympia en trampoline géant et son public en chorale de gospel?

Le premier qui dit les L5, il va avoir de mes nouvelles.


Bidibi posted this at 11:21.


16 octobre 2003

 

Elle drague pas, elle boit pas, elle fume pas, elle râle
Gniiiiiiii

Fond sonore : Blur, "We've got a file on you" (Think tank, 2003)
Je porte : mon peignoir (oui, j'ai vu l'heure)
Atmosphère : théïnée
In the mood for : wooooo-ooooooooh


Dans la série "je vide mon sac", voilà ce qui me fait sortir de mes gonds en ce moment.

- la voix du type qui fait la pub Leclerc à la radio
- les stages conventionnés
- Diams
- mon frigo asthmatique
- le prix du m² à Paris
- les pubs danone (surtout la voix doublée de la gamine dans le spot "fruix")
- les sourcils et l'orthographe du prénom de Morganne, de la Star'ac
- mon clic-clac
- Evelyne Thomas "nouvelle Marianne"
- la paperasse administrative
- Laetitia Casta "actrice"
- L'accord de La m
- Les miss France "journalistes"
- les pubs Afflelou
- Sarah Lelouch "chroniqueuse ciné"
- L'anamour
- JPP (Jean-Pierre Pernaud, bien sûr)
- ma myopie évolutive
- les comédies musicales à la con

Moralité :

Enervé par France Intox
Les FM, et les juke-box
J'ai balancé ma radio par la f'nêtre
En priant pour qu'elle tombe pas
Sur la tronche du môme, en bas
Petit joueur d'accordéon à casquette

(...)

J' suis un peu l' scaphandrier
D' l'aquarium, sur la ch'minée
J' suis un peu l' poisson rouge
Et c'est chouette
Je cherche un trésor planqué
L'amour et la liberté
Sous les cailloux barriolés
D' la planète

Libérez, enfin, ma terre
Des curés, des journaleux, des militaires
De tous les preneurs de tête
Qui provoquent, sous ma f'nêtre
Ma colère



Merci, Renaud.



Bidibi posted this at 11:32.


15 octobre 2003

 

Telle est Bidibi (2)
Mais si j'fais ça, je casse mon image

Fond sonore : The pixies, "Where is my mind"
Je porte : mes lunettes de bigleuse (bouhou)
Atmosphère : épicée
In the mood for : wooooo-ooh


Chaque année, l'automne venu, je vide mon sac de petites hontes personnelles. C'est aussi le moment pour vous de vous moquer impunément de moi.

- il m'arrive de ne pas comprendre un traître mot des critiques des Cahiers du cinéma
- une fois j'ai acheté un foulard à un marchand du boulevard des Italiens
- malgré maintes explications, je ne sais toujours pas comment fonctionne e-mule et je pense qu'on m'a plaquée pour ça, tantôt
- je trouve Lukas de la star ac' très mignon
- j'ai un mp3 de Diane Dufresne
- hier soir, lessivée par ma journée, j'ai regardé Le placard
- je me chope mon fou rire hebdomadaire en lisant la programmation du "Beverley" dans Pariscope (essayez vous aussi)
- je crois dur comme fer que la guignolade "Reviens, JPP, reviens" est une chanson prémonitoire
- la première chanson que j'ai retrouvée sur ma belle guitare bleue est une ballade de Texas
- quand je suis guillerette, je me chante intérieurement "Oh, quelle jolie promenade avec Mary" (revoyez Mary Poppins)
- un soir où je manquais singulièrement de clairvoyance (pour ne pas dire autre chose), j'ai pris une rame de métro au-delà d'un terminus
- j'ai demandé au directeur des programmes d'une grande chaîne ce qu'il faisait dans la vie
- toutes mes photos de vacances sont floues
- j'ai oublié l'anniversaire de M. Bon anniversaire, ma petite M. Cheer up.

Allez-y, haïssez-moi. Même pas honte.



Bidibi posted this at 21:46.

 

Bidibi Jones contre l'administration
Non-événement

Fond sonore : The white stripes, "in the cold, cold night" (Elephant, 2003)
Je porte : un dessus népalais (comme dirait mon beau-frère, "effectivement, ça n'est pas laid")
Atmosphère : caféïnée
In the mood for : woo-ooh


Tout le monde doit passer par la case chômage, certains plus longtemps que d'autres (en même temps quand on choisit un métier de saltimbanque, on sait à quoi s'attendre, comme dirait mon cher père).

Ce matin, l'esprit embrumé, j'ai donc décroché mon bête téléphone pour m'inscrire aux assedics (c'est bien pluriel, ces petites bêtes, non?). Le conseiller était absolument charmant. Pour un peu je l'aurais invité boire le thé. Mais nos relations se sont franchement gâtées quand il en est venu à me demander : "A quel événement souhaitez-vous vous inscrire?".

Je pense que non-travailler est un non-événement en soi. Je me souviendrai toujours de mon premier baiser avec tel amoureux ou de mon premier papier dans tel magazine. Ces moments, rares et beaux, méritent amplement le nom d'"événement". Mon inscription aux assedics, j'espère bien l'oublier très vite. Ce n'est qu'une tâche administrative, une tache dans mon parcours. Je ne supporte pas qu'on galvaude le mot "évenement" à tout va. Je lui préfererais largement, dans le cas présent, une expression aussi indigeste qu'administrative. Par exemple, "A quelle forme d'assistanat souhaitez-vous vous inscrire?" passerait mieux. Je suis lucide, j'assume ma condition d'assistée. Mais pitié, n'en faites pas un "événement".

Na.


Bidibi posted this at 11:27.

 

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