24 mai 2003

 

Que reste-t-il, de ma caution? (sifflement guilleret)
La vie est faite de surprenantes coïncidences

Fond sonore : Pulp, "Dogs are everywhere" (Countdown)
Je porte : des tons pastels qui ne me ressemblent guère
Atmosphère : motivée
In the mood for : éponging the plancher


Bizarre... ce matin je décide de dégivrer mon frigo parce que les pots de Haagen Dazs Macadamia nut brittle ne rentrent plus dans mon freezer.

Ce soir, en rentrant, je retrouve mon appartement inondé.

(C'était vraiment très intéressant)


Bidibi posted this at 20:25.


23 mai 2003

 

Constat clinique (2)

En même temps, quand l'écoute des premières notes de Sex born poison de Air donne envie de pleurer, est-on vraiment en phase haute?

Mesamedasu prince from the biomass
Aï yoku no nami ni oyogu
Kana e yo holo bi na ki ai
I'm able to offer
My love for centuries


Bidibi posted this at 23:30.

 

Constat(s) clinique(s)

Ca ne vous intéresse sans doute pas, mais...
- J'ai pas arrêté de bosser et pourtant je ne suis absolument pas fatiguée
- J'ai passé une bonne partie de la journée avec mon pote Nico que je ne vois qu'en coup de vent depuis quelques mois
- J'ai supporté pour la dernière fois de ma vie le prof le plus calamiteux que la terre ait jamais porté
- Un petit garçon de mon immeuble m'a tendu la rose qu'il devait offrir à sa tendre maman en me disant "toi, t'es une princesse"
- J'ai retrouvé les premières notes de "Opened once" sur ma belle guitare bleue
- Michael Vaughn a embrassé fougueusement Sydney Bristow

... de bien petites joies et un post guimauve à souhait. Aucun doute : phase haute !




Bidibi posted this at 22:38.


20 mai 2003

 

Out of order
My life's D.O.A

Fond sonore : David Bowie, "Seven" (Hours, 1999)
Je porte : mon pistolet de Glouk girl dans les mains, avec des pensées meurtrières contre ma binomette, que j'apprécie beaucoup, mais quand même, y'a des limites.
Atmosphère : studieuse
In the mood for : a nice little night


Ma binomette de mémoire est de retour, avec la ferme intention de me faire bosser. Elle me séquestre donc, depuis deux jours maintenant, dans mon propre appartement, et ça durera jusqu'à ce qu'on ait pondu la centaine de pages qui nous séparent de la quille. Elle me quitte à l'instant (Dieu merci elle vient de se rappeler qu'elle avait une vie privée). Je fourmillais d'idées de posts (j'ai d'étonnants rêves à vous raconter, quoi que je me demande si je devrais pas plutôt les confier à un psy), mais je vous avoue que mon Tao est au moins aussi grippé que celui du docteur Demain. Je vais donc, si vous le voulez bien, m'accorder une petite soirée cocooning-vidéo-couche-tôt. Ce, bien sûr, après une douche bien chaude et un repas léger. A tantôt, donc.


Bidibi posted this at 21:12.


19 mai 2003

 

Alice et Jeff
Du vin des lilas

Fond sonore : Jeff Buckley, "Lilac wine" (Grace, 1995)
Je porte : des nouvelles chaussures très jolies
Atmosphère : studieuse
In the mood for : sun


Alice et Martin de Téchiné (diffusé ce soir sur France 3, là en ce moment-même, nooon, ne partez pas !) est loin de faire partie de mes films préférés. Je le trouve même à bien des égards assez maladroit. Mais j'ai une certaine tendresse pour ce Téchiné-là. Pour que l'histoire d'amour improbable entre les deux héros éponymes nous touche en plein coeur, le cinéaste a eu le trait de génie de ponctuer chaque chapitre de son film par un extrait de Lilac Wine, interprété par mon cher Jeff Buckley.

Lilac wine et Corpus Christi Carol (auxquels je serais tentée d'ajouter l'intro de Mojo Pin) sont les morceaux de Grace où la voix de Buckley est la plus troublante. Dans certains passages de Lilac Wine, le timbre de Buckley flirte avec celui d'une certaine diva du jazz récemment disparue, et qui avait déjà interprété cette sublime chanson. Le refrain de Lilac wine suscite une émotion bien plus forte que n'importe laquelle des scènes d'amour et de déchirure que filme Téchiné dans Alice et Martin.

Listen to me, I cannot see clearly
Isn't that she, coming to me
Nearly here

Lilac wine is sweet and heady,
Where's my love
Lilac wine, I feel unsteady,
Where's my love

Listen to me, why is everything so hazy
Isn't that she, or am I just going crazy, dear


Le film de Téchiné est donc touché par des moments de "Grace" qui le sauve de la banalité, et de l'ennui. La voix de Jeff, souple, fragile, suave, apparaît comme un révélateur de la folie qui s'empare peu à peu de Martin, un baume qui soigne ses blessures enfouies, une expression de l'amour naissant entre Alice et lui. En cela, le Lilac de Jeff est un acteur à part entière du film, un élément indispensable à son équilibre narratif. D'autant plus que la ressemblance physique entre Alexis Loret, qui interprète Martin, et Jeff Buckley, est assez troublante.

En parlant de Jeff, je ne saurais que trop vous conseiller le livre de photographies de Merri Cyr, qui a suivi Jeff Buckley de ses premiers boeufs au Sin-e jusqu'à sa mort, il y a déjà six ans.



Il faut dire que la photogénie du garçon n'est plus à démontrer, mais c'est surtour la complicité avec la photographe de Brooklyn qui transparaît dans tous les clichés sépias que le livre rassemble. Buckley joue avec son image, se fend de magnifiques sourires et de grimaces improbables qui discréditent à eux seuls l'image du garçon fragile, blessé, à fleur de peau que ses chansons et sa mort tragique ont pu laisser de lui. Et les interviews de ses proches qui jalonnent le livre en attestent. Drôle, excessif, touchant. Tel était le vrai Jeff, loin de la légende.



... bon et puis au détour d'une page, on y découvre l'un de mes rêves éveillés...









Bidibi posted this at 21:08.


18 mai 2003

 

Le retour
Get back

Fond sonore : Blur, "Strange news from another star" (Blur, 1997)
Je porte : un complet noir, voyez ci-dessous
Atmosphère : convalescente
In the mood for : sun





Me revoici, après un spectaculaire coup de mou. Désolée de ne pas avoir donné de mes nouvelles, ni céans, ni par mail, ni par téléphone : je n'ai pas eu le temps d'emmener mon arsenal communiquant chez mes parents. Merci pour vos messages que j'ai consultés avec plaisir à mon retour. Cela dit, j'ai accumulé un retard significatif dans mon travail-que-j'ai-dans-la-vraie-vie, il se peut donc que je me fasse plutôt discrète dans la blogosphère. Ne m'en veuillez pas, et comptez de toutes façons sur mon immense capacité à parler pour ne rien dire, qui devrait suffire à remplir ces pages...




Bidibi posted this at 14:01.

 

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