25 janvier 2003

 

Instant privilégié
Dream brothers

Fond sonore : Jeff Buckley, "Dream brother" (Grace, 1994)
Je porte : mes lunettes, habilement réparées par mon grand frère
Atmosphère : à la chandelle
In the mood for : a meaning (2)



Je rentre tout juste d'une soirée aussi agréable que particulière. Elle a commencé par mon premier tête-à-tête avec mon neveu tout neuf. Porter dans ses bras un petit être de quinze jours, le bercer en lui chantonnant "Je n'en connais pas la fin", s'entendre lui faire jurer de ne jamais être tout à fait comme les autres, de cultiver ses particularités pour devenir un être exceptionnel... il est tout neuf. Il ne s'est pas encore trompé, la vie ne l'a pas encore griffé, il n'a pas non plus connu d'autres immenses bonheur que celui d'être né (mais je doute qu'il le ressente réellement de cette façon), il n'a que le souci de l'heure de son prochain biberon. Sa vie est une page blanche, vierge, la mienne est un brouillon chiffonné et raturé.

Plus tard ce soir mon frère Y. (le nouveau et heureux papa) nous a emmené boire un verre, mon autre grand frère et moi dans un surprenant petit bar des Batignolles, avec vue sur les rails de Pont-Cardinet et authentique décor de train pour ajouter à la magie de l'endroit. Il ne manquait que ma soeur et la fratrie eut été complète. Il était assez curieux de me retrouver seule avec mes deux frères, isolés de leur contexte marital et familial. En quelques minutes, notre causerie avait quitté les rivages des considérations strictement familiales ("comment va Papa?, et tes petites filles, elles travaillent bien à l'école?") pour se muer en conversation d'adolescents passionnés sur Coppola, Ellroy et le rock. Je me suis retrouvée au milieu des dicussions qui rythmaient la vie dans la chambre de mes frères. J'étais aux premières loges mais j'étais bien trop petite pour pouvoir prendre parti. Ce soir, j'ai retrouvé pour la première fois mes deux grands frères tels que je les voyais du haut de mes six ans. Ils n'étaient pas encore mariés, pas encore papas. C'était juste eux. Eux, et moi. Autour de la petite table basse, nous avions tous les trois le même âge.



Bidibi posted this at 00:25.


23 janvier 2003

 

All the president's men
Redford vs Newman

Fond sonore : Nickle creek, "Pastures new" (Bluegrass, 2002)
Je porte : le poids de la fatigue en valises sous les yeux
Atmosphère : frileuse
In the mood for : one more cup of coffee




En parcourant un magazine, je suis tombée sur une photo récente de Bob Woodward, l'homme qui avec Carl Bernstein se paya la tête de Nixon dans les colonnes du Washington Post. Je dois vous avouer que dans ma tête, Bob Woodward, c'est Robert Redford. "Les hommes du président" d'Alan J. Pakula est l'un de mes films préférés, un de ceux qui m'ont orientée dans les études que j'ai choisies, plus que la dame au pull mohair du dimanche soir ou l'homme au front dégarni du 20 heures. Il faut dire les scènes où Redford rencontre "Gorge profonde" dans un improbable parking souterrain, lui sous-tirant des informations-clef dans l'affaire du Watergate, notant méticuleusement chaque détail dans son petit calepin et recoupant avec Berstein (Dustin Hoffman) les infos qu'il a recueillies jusqu'à plus d'heure dans la rédaction déserte du Washington Post ont participé à forger une certaine image du métier dans mon jeune esprit. Image il est vrai aujourd'hui un peu égratignée par la réalité. Mais quand je passe des coups de fils et que je prends en note une interview sur mon petit calepin personnel (et confidentiel, warf, voilà bien un autre film redfordien qui m'a plutôt dégoûtée un temps du monde des médias tant c'est un sombre navet, superficiel et (très con) fidentiel), l'image de Woodward et Bernstein - ou plutôt de Redford et Hoffman - me vient immédiatement à l'esprit, et anoblit ma tâche fastidieuse (je n'ai pas encore eu l'occasion d'enquêter sur un quelconque Watergate français, hélas !).

Or, en tombant sur la photo de Woodward, l'évidence m'a sauté aux yeux. Bob Woodward n'est pas Robert Redford, c'est Paul Newman. A le voir aujourd'hui, large front, regard perçant et cheveux gris, on n'imagine pas autre acteur pour l'incarner que Butch Cassidy, bien plus que le Sundance Kid.




Et puis, Newman incarnant Woodward, n'eut-ce pas été un délicieux clin d'oeil à Joanne?


(en fait tout cela était un peu un prétexte pour mettre une photo de Paul Newman sur mon blog...)

(je sais que la transition est hasardeuse, mais n'oubliez pas le jeopardix, deux posts plus bas ;o)


Bidibi posted this at 17:02.

 

Comment placer une collaboration avec Bidibi sous les meilleurs auspices
Binôme story

Fond sonore : Echo&the Bunnymen, "The killing moon" (notamment sur la B.O. de "Donnie Darko")
Je porte : des chausettes rigolotes sous une tenue somme toute assez sobre. Soit une parfaite métaphore de mon état d'esprit
Atmosphère : tristounette
In the mood for : a meaning



Il m'arrive très souvent de travailler en binôme dans le cadre de mes études. J'avoue que je trouve le principe séduisant, puisqu'il force un peu nos habitudes d'individualistes forcenés. Dans les prochains mois, je vais être amenée à bosser sur un projet documentaire (appelation un peu pompeuse, je vous l'accorde) avec une seule et même personne, que je connais assez peu car elle fait partie de la promo qui a précédé la mienne. Hier, après un premier partiel, j'ai passé une bonne partie de la journée avec elle à essayer d'obtenir une malheureuse carte d'accès au département recherche de la BNF (s'inscrire au département recherche de la BNF, c'est à peu près le même genre d'aventure que la quête au formulaire B627 dans la maison des fous des "12 travaux d'Asterix"). Comme nous n'avions rien d'autre à faire que de regarder défiler sur l'écran digital les chiffres attribués à chacun des pigeons qui attendaient avec nous dans les (confortables, reconnaissons-le) sièges en bois de la tour est, nous avons longuement discuté ciné, puis la discussion s'est orientée logiquement vers le bien-fondé de la VO par rapport à la VF, l'un de mes grands chevaux de bataille. Exemple : même si je n'y comprends absolument rien, car au risque de vous décevoir je ne suis pas polyglotte, je préfère voir un film coréen en VO qu'en VF. Le Coréen a ce rythme particulier, qui laisse traîner les mots en suspens et confère aux dialogues cet aspect langoureux ou lancinant selon le contexte, qui me séduit particulièrement. De même, rien ne m'insupporte plus que d'entendre un acteur so british, dans un scène supposée se passer à Londres, où de façon générale les gens ont plutôt tendance à parler la langue de Shakespeare, demander à un taxi : "Vous parlez français?".


Evidemment, nous en sommes venues à discuter du plus grand scandale du doublage de ces dix dernières années : l'indigente version française de Friends. Je ne vous parle même pas du choix des voix, mais des massacres opérés méthodiquement par les traducteurs aux dialogues ciselés des auteurs de la série. Ma nouvelle binômette a tout de suite pris fait et cause pour ma lutte contre les doublages débilisants, ce qui est de très bonne augure pour la suite de notre collaboration. Le moment où j'ai su qu'on allait faire du très bon boulot ensemble, c'est quand elle m'a cité un extrait de la saison 4 (épisode 419, pour être précise) dans lequel Ross, relooké par sa dulcinée du moment Emily (celle du deuxième mariage de notre brave paléontologue), débarque au Central Perk avec une boucle d'oreille sur son lobe gauche. Et Chandler, pour le saluer, de l'interpeller : "Don't forget to wake me up before you go go". Petit bijou intraduisible en français, surtout avec la voix d'abruti qu'ils ont donné à Chandler. Bref, une personne capable de saisir la subtilité des dialogues de Friends en VO ne peut être que sur la voie de l'amitié indéfectible avec moi. Notre documentaire, il va trop déchirer, comme disent les jeunes.



Bidibi posted this at 15:59.

 

Mercredix inversé
Jeopardix 7, l'âge de raison

Fond sonore : le glouglou de ma cafetière oui, comme la semaine dernière, étrange coïncidence, ou preuve irréfutable de ma caféinomanie aïgue
Je porte : un pull soldé que je regrette déjà d'avoir acheté
Atmosphère : caféinée
In the mood for : torturing my lovely readers



Je vous préviens, je suis de méchante humeur. J'ai très mal dormi cette nuit, j'ai fait une impressionnante série de cauchemars où toutes mes phobies s'étaient données rendez-vous pour (me) faire (ma) fête, j'ai un classeur de révisions qui me nargue en vue de mes partiels qui commencent lundi, et que je n'ai évidemment pas encore ouvert, en plus le ciel est gris et sale, j'ai eu un cours à se tirer une balle ce matin et j'ai raté mon café.

Donc, cette semaine, le jeopardix sera très difficile. Bah oui, je me défoule sur vous. Pan dans la gu...

1) Pas autant qu'Alain Prost
2) Babylone Yé-yé
3) Je pense pour ma part qu'il est toujours en cavale
4) "Au jour d'aujourd'hui"
5) Autant que de cheveux sur la tête de PPDA
6) Oui, c'est ça, et ma mère, c'est la papesse Jeanne.
7) Un certain 6 juillet 1995, au premier rang de l'Olympia
8) Dans les tubes de Lysopaïne
9) Blanche, sobre, avec quelques falbalas et un bouquet de roses
10) Et puis quoi encore?

Allez hop ! Faites-moi rire, pour oublier un instant que la fin du mois de janvier, c'est moche de chez moche.



Bidibi posted this at 14:22.


22 janvier 2003

 

Ne remets jamais à Tomorrow le questionnaire que tu pourrais faire aujourd'hui
MercreXIII


Fond sonore : Tori Amos, "Wamprum prayer" (Scarlet's walk, 2002)
Je porte : deux oreillers bien calés dans mon dos

Atmosphère : intimiste

In the mood for : cocooning



Sans transition... le mercredix du jour.
1/ Avez-vous déjà subi l'horreur d'un désodorisant de voiture accroché au rétroviseur central ? Lequel ? Ca donnait quoi ?
Pas plus tard que ce week-end, dans la voiture de ma sœur, j’ai testé la nouvelle génération des petits sapins désodorisants. Ceux-ci sont désormais en 3 dimensions, et la puanteur aussi prend une autre dimension. Voilà le genre de petit gadget qui me dissuade de prendre un taxi. Je préfère encore la divine odeur du métro parisien (et je ne plaisante pas, j’aime bien l’odeur du métro parisien, je ne parle pas des effluves urinaires, mais de l’odeur du revêtement noirâtre du sol des stations fraîchement rénovées…)

2/ Sans vous montrer trop précis, combien de temps consacrez-vous tous les jours - en moyenne, et dans le cadre de votre propre "routine" - à ce que vous aimez vraiment ? On exclut la phase de sommeil d'emblée.
… voilà une question effrayante. Disons une petite heure et demie, et encore, ça dépend des jours. J’ai des loisirs cyclothymiques.

3/ Quel est le nom de ville qui vous donne le moins envie d'y aller ? Il y a une raison consciente ?
Lunéville. Parce que c’est une ville assez insignifiante alors que son nom nous promet la lune, et surtout, je pense, parce que mon père a failli s’y établir quand il était tout jeune, et que s’il avait pris cette décision, il n’aurait pas sans doute pas rencontré ma mère et je ne serais pas là, affalée sur mon canapé, en train de répondre bravement au mercredix.

4/ Est-ce que la compagnie de gens que vous considérez plus intelligents que vous vous indispose ?
Non. Elle me fascine au point que j’en deviens muette, pétrifiée d’admiration, spectatrice tout acquise de leurs envolées lyriques. Par contre, les faux intellos m’indisposent. J’adore les démasquer, au détour d’une conversation…

5/ L'île de Paques vous fait-elle peur ?
Un peu, je dois l’admettre. Mais je voudrais bien les regarder en face, moi, les moai, pour leur dire ce que je pense. Même pas peur...

6/ Quand vous dites du mal de quelqu'un, avez-vous cet instinct paranoïaque qui vous pousse à vérifier si le numéro de téléphone de l'intéressé n'a pas été composé par erreur ?
Quelques fois, en lisant le mercredix, je me demande si, à l’instar des héros de «Being John Malkovitch» qui peuvent à tout moment entrer dans l’esprit de l’ami John, le docteur Tomorrow n’a pas trouvé la porte d’entrée de mon cerveau malade, s’amusant à relever méthodiquement toutes mes petites paranoias pour en faire une question du mercredix. Cela dit, cette manie-là a hélas une origine bien réelle, une « gaffe » qui aurait pu nme coûter cher et qui m’a rendu complètement parano.

7/ Quel pourcentage de votre propre vision de l'existence constitue une extrapolation par rapport à la fiction, et non au réel ? (formulation alambiquée ! Pour donner un exemple, j'ai une certaine idée de la manière dont fonctionne la CIA, mais je suis bien obligé d'admettre qu'elle provient presque uniquement des films).
Pareil pour la CIA, évidemment. Et le FBI aussi. Et les services secrets de sa majesté quoi que je me demande si en vrai, leurs agents sont aussi sexys que James Bond. J’ai évidemment une vison angélique du monde des médias qui commence à être sérieusement égratignée par ma maigre expérience. Mais comme je suis une grande idéaliste, je reste optimiste : un jour, tout ça, ça va changer !

8/ Quelle est votre légende urbaine préférée ?
… tout au moins celle qui me terrifie le plus : celle de Bloody Mary. Depuis que je la connais, j’évite de jurer dans ma salle de bain dans le noir et à la lueur de deux bougies. Dans le même registre, la «combustion spontanée» me terrifie.
Mais pour me rassurer, je visite le plus souvent possible Hoaxbuster. Un site d’intérêt public.

9/ Ecririez-vous différemment (je parle du style, bien sûr) si vous reveniez au stylo, abandonnant le traitement de textes ?
Bien sûr que oui… car quand on écrit à la main, on se regarde écrire… il y a donc un peu plus de nous dans ce qu’on écrit.

10/ Vous apprenez que la terre va être détruite par un météore dans 65 ans. Souhaitez-vous secrètement être mort naturellement avant cette catastrophe ?
J’ai déjà causé tantôt de ma prédilection pour les navets à gros budgets sur fond de météorite destructeur. Je me rappelle notamment d’une scène de «Deep impact» où Tea Léoni attend dans les bras de son père le raz-de-marée dont elle sait qu’il lui coûtera la vie. Moi je veux vivre jusqu’au bout, si c’est dans les bras d’un être aimé.


Bidibi posted this at 20:04.

 

Rions un peu
Cet obcur côté de l'Ecume

Fond sonore : Mon imprimante centenaire
Je porte : une nuisette
Atmosphère : nocturne (je sais, je me bile pas trop)
In the mood for : laughing


Je profite du fait qu'une bonne moitié de mes lecteurs n'a en ce moment pas accès à ce blog (suite à un conflit obscur entre Wanadoo et Free, que le doc m'a limpidement expliqué tout à l'heure mais évidemment j'ai déjà tout oublié, alors si vous voulez en savoir plus, je vous invite à vous rendre ) pour faire un peu dans le léger. J'en vois deux, au fond, là, qui chuchotent que ça fait un bout de temps que je fais dans le très léger, et que l'Ecume ce n'est plus ce que c'était ma pt'ite dame, c'était mieux avant. Je le sais, et je le déplore aussi, croyez-le bien. Mais cessons là l'autoflagellation et venons-en aux faits : si vous voulez vous moquer de l'Ecume, j'ai mis à votre disposition, là, ci-contre, si si là à droite oui c'est ça un peu plus vers le bas aaaaaah c'est bon... hum, je m'égare, donc le lien "lécume de mes fours" est en fait un lien vers le débilitron, que m'a fait découvrir l'inimitable Agapi. Moi-même je m'amuse à me moquer de mes posts en passant régulièrement l'Ecume au débilitron. Et parfois, ça a presque du sens... exemple avec mon dernier post en date.


Autre délice débilitant : passer le mercredix au débilitron, et essayer d'y répondre. Si j'ai le temps, je m'y emploierai demain, en plus de la version classique du meilleur des questionnaires du monde...



Bidibi posted this at 00:44.


21 janvier 2003

 

Dieu bénisse Jack Bauer
A ce moment précis...

Fond sonore : New order, "Crystal" (Get ready, 2000)
Je porte : mon pantalon vintage customisé trop fashion, waouh les filles ! (Post sponsorisé par Bravo Girls)
Atmosphère : détendue
In the mood for : satisfaction



A ce moment précis, des amis lillois de Bidibi Jones essaient de lui poser un lapin pour le week-end qu'ils étaient censés passer à Presque-Paris.

De 17 heures à 18 heures, Bidibi Jones a usé de tous les arguments pour tenter de les convaincre. Mais rien n'y fait, à croire qu'il fait bon vivre sous le beffroi. Au hasard du visionnage d'une cassette VHS non étiquetée, Bidibi Jones s'est aperçue que le film qu'elle avait enregistré tantôt n'a pas effacé les derniers épisodes de 24 heures chrono, que l'une des convives lilloises n'a pa pu voir.

Depuis, V. (qui tient à garder l'anonymat) erre sans but dans les rues de la capitale des Flandres, vivant de la générosité des gens du Nord (qu'ont dans leur coeur le soleil qu'ils n'ont pas dehors, comme disait Jean-Paul Sartre, quoi que j'ai un petit doute sur l'auteur). vous la reconnaîtrez à sa lancinante supplication : "A vot'bon coeur m'sieurs dames... je ne suis pas une délinquante, je ne suis pas une voleuse, mais à la suite d'une défaillance de mon magnétoscope, je n'ai pas pu enregistrer le dernier épisode de 24 chrono. Depuis, je ne suis plus que l'ombre de moi-même. Aidez-moi à rester digne, si vous avez en possession l'intégrale des épisodes, vous pourrez m'aider à retrouver une vie normale..."

Pour sortir son amie de cette situation dramatique, Bidibi Jones se saisit alors du téléphone. Répondeur. "Allô, V.? C'est Bidibi Jones. J'ai les deux derniers épisodes de "24 heures chrono". Quelle chance, hein, je pensais les avoir effacés... Bon, ben si tu veux les voir, faut venir à Presque-Panam ce week-end, sinon cette cassette s'autodétruira dans quelques secondes... Allez, salut, hein ! (sourire diabolique)..."

... vous aussi, faites chanter vos amis grâce à Jack Bauer...

Arrêtez vos chars de toutes façons, c'est Biiiiiiiiiiip la traîtresse (pourtant moi j'étais pour elle, la femme de Bauer est tellement cruche)

(PS : oui, je sais, j'ai dit tantôt que je n'accrochais pas à 24 chrono. Forcément, j'avais pris la série en cours et je n'en avais vu que deux épisodes. Or, c'est la série par excellence qu'il ne FAUT PAS prendre en cours de route...)



Bidibi posted this at 18:45.


20 janvier 2003

 

Lyrics addict
Dream a little dream, sing a little song

Fond sonore : The Kinks, "Waterloo sunset"
Je porte : le sourire...
Atmosphère : légère
In the mood for : singing



Dirty old river, must you keep rolling
Flowing into the night
People so busy, makes me feel dizzy
Taxi light shines so bright
But I don't need no friends
As long as I gaze on Waterloo sunset
I am in paradise

Every day I look at the world from my window
But chilly, chilly is the evening time
Waterloo sunset's fine

Terry meets Julie, Waterloo Station
Every Friday night
But I am so lazy, don't want to wander
I stay at home at night
But I don't feel afraid
As long as I gaze on Waterloo sunset
I am in paradise

Every day I look at the world from my window
But chilly, chilly is the evening time
Waterloo sunset's fine

Millions of people swarming like flies 'round Waterloo underground
But Terry and Julie cross over the river
Where they feel safe and sound
And the don't need no friends
As long as they gaze on Waterloo sunset
They are in paradise

Waterloo sunset's fine



Bidibi posted this at 21:05.


19 janvier 2003

 

Interlude
Cyclamen cyclothymique



... When I'm 23 !


Bidibi posted this at 21:26.

 

Les liens de l'écume

L'écume des blogs

Résidence secondaire

The naked truth

L'écume d'hier :

Retour vers mes grains de sable...

Le côté obscur de l'écume :

L'Ecume de mes fours

© Bidibi Jones-février 2003

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