13 janvier 2004
Le monde est à nous Globe-trotters
Fond sonore : Keren Ann, "Not going anywhere" (Not going anywhere, petit bijou in english de l'ami Keren) Je porte : de l'essence de Guerlain (avec l'accent gainsbourien) Atmosphère : cosy In the mood for : flying Say the word : aeronef
En ce moment même, mon grand frère quitte la Chine pour rallier Paris tandis que ma mère, partie ce matin de Roissy, s'envole vers Tahiti.
A eux deux, les Jones mère et fils feront donc un petit tour du monde cette nuit.
Ne leur manque qu'un petit morceau de Pacifique, avec le Japon au milieu.
Laissons à Bill et Scarlett le soin de compléter cet étrange défi aux fuseaux horaires.
Bidibi posted this at 22:50.
Tic, tac, tic, tac La minute nécessaire de Madame Bidibipède
Aujourd'hui : euthanasions le concepteur-rédacteur des pubs télé danone.
Pourquoi? C'est simple, écoutez bien.
D'abord, à défaut d'avoir des poils au museau (pas de poil au museau, pas de Danao choco, vous rappelle-je pour mémoire), il en a un énorme dans la main, pour pondre des slogans aussi affligeants.
Parmi les forfaits perpétrés par ce dangereux individu, on signale également le mixage des fruits dans mes chers Veloutés. Depuis, j'ai l'impression d'absorber un dessert servi en gériatrie.
Enfin, le pauvre hère, à cause du stress de la copie blanche, c'est le désordre à l'intérieur de son corps.
Alors je le dis tout net : abrégeons ses souffrances.
Petit-suissidons le responsable des campagnes Danone.
(Plan sur un concepteur rédacteur à catogan absorbant plus que de raison des petits gervais périmés en 1987)
Etonnant, non?
Bidibi posted this at 21:35.
11 janvier 2004
L'air de rien Constat clinique (4)
En fait si l'on y regarde de plus près, l'air de rien, je me suis vraiment remise à blogger, ces derniers temps (et à y prendre un certain plaisir). Diantre, et pourtant ce n'était pas gagné d'avance ! Bref, je suis contente d'avoir réveillé Bidibi, la bloggeuse au bois dormant.
Bidibi posted this at 18:22.
Des bulles qui nous éclatent (désolée) Gotlib save the queen
Fond sonore : Alain Souchon, "Quand j'srai K.O." (saviez-vous qu'il s'agissait d'un hommage à "When I'm sixty four" de Paul McCartney? C'était la rubrique "brillez dans les dîners en ville avec Bidibi Jones") Je porte : un truc pseudo-indien chiné du côté des Halles Atmosphère : cotonneuse In the mood for : screaming Say the word : onirique
Salut les aminches !
Pendant ces vacances frileuses, je me suis fait une bonne cure du cocktail vitaminé Sellers/Desproges/Gotlib, connu pour ses effets hilarants particulièrement efficaces à basse température.
Si j'ai trouvé les deux premiers sous mon sapin, dans leurs oeuvres policières et judiciaires, Gotlib était juste planqué sous mon lit d'ado depuis des années et je l'ai redécouvert avec délectation dans ses "Rubriques à brac" et autres "trucs en vrac" déchirés, rapiécés à force de passer entre les huit mains de mes frères, ma soeur et surtout de moi, du temps où faute de savoir lire je mangeais les livres.
Et je le dis tout net : Marcel, toi et ton copain aux idées noires, le génial Franquin, vous êtes mes héros à bulle, mes idoles du phylactère, mes chouchous des petits Mickeys.
J'avoue être complètement has-been en matière de bande-dessinée, malgré les conseils de lecture avisés de mon grand frère Y., qui à 34 ans est toujours abonné à Spirou et à Fluide Glacial. J'en suis restée aux années 60 et 70, où nos deux compères ont donné le meilleur d'eux-mêmes. J'estime que les "Idées noires" sont indispensables à toute bibliothèque cyclothymique qui se respecte. Mais dans la profusion de dessins des "R.A.B", parues dans le défunt Pilote, on trouve aussi d'authentiques petits chef d'oeuvre d'humour noir et de poésie. Il y a bien sûr les personnages récurrents : Isaac Newton et sa pomme, la coccinelle qui se balade de page en page, le professeur Burp qui se sent souvent à l'étroit dans ses cases, surtout quand il s'attaque à un sujet emmanché d'un long cou comme la girafe, la petite souris malchanceuse et dépressive ("gno plus de raison de gno vivre gnogno fignissons-en gno") qu'on retrouvera plus tard chez l'ami Gai Luron et enfin le célèbre commissaire Bougrel et son fidèle adjoint l'inspecteur Charollles ("le patron, quand même, quel type"), qui ressemble tout de même vachement au gars Gotlib. Et si je vous dis que les deux suspects se nomment systématiquement Blondeaux Georges Jacques Babylas et Arsitides Othon Frédéric Wilfrid, je suis sûre que vous savez lequel des deux a fait le coup. Si, si, celui qui a vaguement la gueule de Goscinny.
Et puis il y a ces pages dont on se souvient dix ans après les avoir parcourues la première fois. Celles où Gotlib raconte son enfance pendant la guerre, la naissance de sa fille ou encore celles où il imagine la tête des sélénites, juste avant que l'homme ne pose le premier pied sur la lune. Parmi eux, devinez qui l'on trouve? (pour la planche complète : voir le"taume 2" des Trucs-en-Vracs) :
Ah oui, parce que j'oubliais la principale qualité de l'ami Marcel : comme tous les gens biens, il est beatlemaniaque. Comme il le prouve là et là. (C'est un peu lourd et le scan n'est pas de très bonne qualité, mais les fans des fab four et de Gotlib apprécieront)
Bidibi posted this at 17:19.
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