11 décembre 2003
(Rires du public) 4 par 3
Fond sonore : "Rocking around the christmas tree" (oui, c'est la période de l'année où je me prends pour Meg Ryan dans un film avec Meg Ryan) Je porte : un bonnet de père Nowël acheté en Angleterre Atmosphère : chaleureuse In the mood for : money Say the word : chorale
Attirées par la blancheur éclatante de ses murs concaves, les stars de cinéma ont épousé en grande pompe les courbes du métro, n'attendant pas même que Fulgence leur souhaite la bienvenue.
Aujourd'hui, effets pyrotechniques et paillettes soulignant leur futilité, elles aguichent de leur dérisoire piédestal la populasse pendue à leurs rêves. Ephémères images, en proie aux raids des casseurs de pub, qui à coup de marqueurs vengeurs noircissent leurs dents ultra-blanchies et ajoutent barbes et moustaches aux starlettes du moment. Un passe temps subversif qu'affectionne également mon jeune filleul, dès lors qu'on lui laisse un magazine entre les mains. Mais je m'égare.
Victimes de ces attentats picturaux à tendance parfois franchement scatologique, les vedettes du grand écran le sont peut-être aussi de cet orgueuil qui les poussa un jour à déserter les panneaux d'affichage plus modestes que leur offrait jusqu'alors le mobilier urbain.
Pendant ce temps, sur les colones Morris, les théâtreux et les musicos se gondolent.
Surtout les jours de pluie.
(Plus poétique et créatif que les anti-pubs : l'autre soir, à la station Champs-Elysées Clémenceau, un jeune homme a écrit son amour en quatre par trois et en pleins et déliés à sa chère dulcinée, sur le mode "Garance L. est ma fiancée (eh oui!)". Je me trompe certainement sur le prénom, mais ce petit message a illuminé mon trajet trois jours de suite. Tous mes voeux de bonheurs aux tourtereaux du métro)
Bidibi posted this at 21:39.
10 décembre 2003
Cyberpoésie Google, cet obscur objet de poésie
Fond sonore : George Harrison, "Beware of darkness" (All things must pass) Je porte : des lentilles qui se décollent Atmosphère : chaleureuse In the mood for : a nice meal Say the word : griffon
Voilà bien longtemps que je n'avais pas mis mon nez dans mes statistiques et mes referrers. Dans cet amas incohérent de requêtes poétiques, comiques ou érotiques, j'ai trouvé celle ci :
Comment dire au revoir
Je crains d'en connaître l'auteur. Voilà ce que je te suggère :
Sous aucun prétex-te je ne veux Devant toi surex-poser mes yeux Derrière un kleenex, je saurais mieux Comment te dire adieu.
Hardy, mon petit gars.
Bidibi posted this at 21:18.
Pour vos soirées/arbres de Noël/goûters d'anniversaire Plus fort que les Rutles...
Fond sonore : Dyonisos, "Déguisé en pas moi" (Western sous la neige, 2002) Je porte : des cernes sous les yeux Atmosphère : loupiotteuse In the mood for : Xmas Say the word : lumignon
En feuilletant à mes heures perdues le guide du show-business, planqué derrière l'encyclopedia universalis dans le bureau-qui-dans-une-semaine-déjà-ne-sera-plus-le-mien, je suis tombée là-dessus. Garanti sans trucage.
Au passage, je remercie Franck B. pour m'avoir fait découvrir les Rutles, produits d'une fusion entre les Monty Pythons et les Beatles. Je ne pouvais qu'aimer. Et je tiens à porter à sa connaissance qu'il existe un sosie de Paul McCartney français. Si. Je sais, c'est terrible.
Bidibi posted this at 20:21.
09 décembre 2003
La 25ème heure Jack Bauer, ce héros
Fond sonore : The beatles, "Golden slumbers" (Abbey road, i969) Je porte : une serviette sur la tête Atmosphère : shampouineuse In the mood for : (a little more) money Say the word : saltimbanque
La téléspectatrice lambda de 24 heures chrono (que je suis) a beau regarder cette série avant tout pour son intrigue haletante, elle n'en reste pas moins une faible femme, parfois dépassée par les méandres de l'intrigue tout droit sortie des cerveaux de scénaristes gravement paranoïaques (quoi que?).
Il arrive donc parfois qu'elle décroche et laisse son esprit vagabonder dans quelques contrées plus futiles.
Voici donc les dix réflexions les plus pénibles que votre compagne (épouse, petite-amie, soeur, mère, boulet) vous a sans doute fait tandis que vous vous pâmiez ensemble devant 24.
- "Jack Bauer, quand est-ce qu'il mange?" - "Cette Kim, quel aimant à emmerdes ! En plus elle a une tête de cochonne." - "Je te l'avais dit que Michelle et Almeida fricoteraient ensemble, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure, nanananèreuuu !" - "Dis donc, le portable de Bauer, il a une sacrée autonomie !" - "Miguel, même avec une seule jambe, je l'épouse quand il veut." - "Jack Bauer, quand est-ce qu'il va aux toilettes?" - "Vas-y, Kate, roule-lui un palot, au Jack !!! Mais, pourquoi elle hésite? Note bien qu'après tout ça, il doit refouler du goulot, le Bauer, tu crois pas, chéri (frérot, fiston, boulet)?" - "Pourquoi le président Palmer appelle toujours sa femme chérie alors qu'ils sont divorcés?" (spéciale dédicace à la mère de V.S., qui se reconnaîtra) - "Je t'avais dit que Mike était un traître, j'ai toujours trouvé qu'il avait une tête de fouine." - "Jack Bauer, quand est-ce qu'il dort?"
Bidibi posted this at 20:13.
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