27 juin 2003

Fond sonore : Pulp, "Dishes" (This is hardcore)
Je porte : mon sac en bandouillière
Atmosphère : chantante
In the mood for : staying in Presque-Paris, bouhouhou

Avant de partir en week end (un peu forcé), voire même en petites vacances bloggesques (n'espérez aucun post avant jeudi prochain), je me permets de vous faire une petite suggestion sous forme de crossover musical : mixez les paroles de Dishes (Pulp, This is hardcore) avec celles de Save me (Aimee Mann, Bachelor n°2 or the last remains of the Dodo) ; elles se répondent à merveille. Et valent mieux qu'un pavé indigeste du type "Les femmes viennent de Vénus et les hommes de Mars par Barbes-Rochechouard".

Fond sonore : Pulp, "Down to the river" (Countdown)
Je porte : mon chapeau cloche (enfin, j'en ai déniché un !)
Atmosphère : apaisée
In the mood for : a walk

Hier, M. et moi avons parcouru méthodiquement le Parc des Buttes Chaumont à la recherche de son temps perdu. M. n'a jamais vécu loin de Paris, mais curieusement, elle n'avait plus arpenté les petits chemins tortueux des Buttes depuis des années. Elle gardait un souvenir extraordinaire du pont suspendu qui, m'assurait-elle, se balançait à chaque pas, provoquant un délicieux vertige aux aventuriers en culottes courtes.

C'est presque timidement qu'elle m'a proposé de partir à sa recherche, tout honteuse de ce petit penchant nostalgique soudain dévoilé à une camarade de classe. Elle ne s'est peut-être pas rendue compte qu'il s'agissait pour moi d'un véritable honneur. Car l'une des plus belles preuves d'amitié est d'emmener l'autre sur les traces de son enfance.

Malgré nos piétinements intempestifs, le pont n'a pas bougé d'un iota. Tout juste, au passage d'un groupe de touristes allemands, a-t-on senti sous nos pieds le léger craquement du bois. Puis M. s'est mise à évoquer ses sensations passées de petite fille émerveillée. Sans doute sous l'effet de ces paroles magiques, le pont s'est mis à tanguer, jusqu'à ce que nous remettions les pieds sur la terre ferme et dans nos vies adultes.

M., tu m'as fait un cadeau inestimable.

Merci.

26 juin 2003

Fond sonore : Robbie Williams, "How peculiar" (Escapology, 2003)
Je porte : une bonne mine
Atmosphère : studieuse
In the mood for : playing

La grrrrrrande saga de l'Ecume a été marquée par cette sombre affaire de plagiat inversé d'un (défunt) questionnaire célébrissime. Le procès est en cours. Mais dans le cadre de cette semaine d'autocélébration, je me dois de vous offrir un petit best of des meilleurs moments de l'Ecume. Et, décidément, pas de best of sans jeopardix. Zou !

1) Michael Stich
2) Je trouve qu'elle en fait un peu trop
3) Annie Hall
4) ça m'intéresse assez peu, dois-je avouer
5) Oui, bon, d'accord, effectivement.
6) La pierre de savon, je crois
7) A tes souhaits
8) Entre nous, je le hais
9) J'ai un peu honte, quand même.
10) C'est comme une boule de flipper, qui roule.

Amusez-vous bien !

25 juin 2003

24 juin 2003

Fond sonore : un quartet plein d'avenir
Je porte : woof
Atmosphère : mégalomaniaque
In the mood for : amour-propre

J'ai pris la liberté d'organiser, dans ma somptueuse villa au bord de la mer Méditerranée Côte d'Opale Seine, une petite sauterie à laquelle j'ai convié quelques intimes, pour fêter dignement l'anniversaire de l'Ecume. Grâce à un dispositif ultra-perfectionné de technologie japonaise (comme tout ce qui est ultra-perfectionné dois-je dire), vous pourrez les voir en direct, tout au long de cette merveilleuse soirée dont Emmanuel de Brantes aura du mal à se remettre tant la concentration de people de qualité a rarement atteint un tel niveau.

Ah, j'aperçois déjà les premiers invités !

Fond sonore : Pulp, "Common people" (Different class, 1995)
Je porte : woof
Atmosphère : mégalomaniaque
In the mood for : amour-propre

Vous n'êtes pas sans savoir que je fête aujourd'hui et demain mon birthblog (il y a une querelle d'école quant à la date de naissance de l'Ecume, et aucune preuve tangible puisque la moitié de l'ancien site a disparu dans les méandres de la toile). J'avais choisi de faire dans la sobriété (c'est à dire de ne rien faire).

C'est la une du People magazine de cette semaine qui m'a fait sortir de ma réserve.

23 juin 2003

Fond sonore : David Bowie, "Time" (Alladin Sane, 1973)
Je porte : mon légendaire T-shirt Pollux
Atmosphère : retardée
In the mood for : walking

Nous savons tous, désormais, qui se cache derrière l'homme en photo sur la boîte de jeu Mastermind : ce n'est autre que l'agent international Antanagor Glouk. Je ne vous étonnerai certainement pas en en vous apprenant que chacune des boîtes de Mastermind, qui croupissent au fond de vos armoires à jouets ou dans vos greniers respectifs, était munie d'un micro ultra-perfectionné chargé de rendre compte de vos faits et gestes à la DGSE. Je sais, ça fait froid dans le dos, quand on y pense...

Mais un autre mystère mérite d'être résolu : mais qui est donc le gamin au sourire béat et au regard clair qui pose depuis trente ans sur les boîtes de Kinder? En parcourant un magazine culturel très élitiste auquel ma soeur est abonnée, à la page "web", j'ai appris que d'éminents sociologues se penchent sur la question. Vous pouvez même leur apporter toute information qui permettra d'identifier (et pourquoi pas de le retrouver, dans quelque banlieue de l'ex-Allemagne de l'Ouest, avec ses quatre femmes et ses quinze gosses) celui que nous appelons pudiquement, aujourd'hui, 'le gamin Kinder".

Et ainsi, rentrer dans l'histoire du chocolat, avec un grand A.

(PS sous forme de message perso : si en plus d'avoir identifié l'endroit où a été pris le cliché du mois de Micro Dingo on reconnaît le gars qui pose avec, on gagne quoi?)