09 mai 2003

 

Still sick, sorry
Glouk girl power

Fond sonore : Pulp, "I Spy" (Different class, 1995)
Je porte : des cernes
Atmosphère : convalescente
In the mood for : sun


L'autre soir, James Bond et Antanagor Glouk, accoudés au bar du ritz avec un Martini dans la main, discutaient de leurs carrières internationales d'espions d'élite. Deux superbes créatures s'avancèrent vers Bond et l'enlacèrent lascivement. L'espion au service secret de la majesté interpella alors notre fierté nationale (avant Clouseau) :

"-Eh, Glouk, où sont tes girls?"

"Diantre", pensa Antanagor. "C'est vrai qu'un espion de classe in ternationale se doit d'avoir ses Glouk-girls !!! Mais comment faire?"

C'est comme pour tout, Mister Glouk, il suffit de demander. Ca n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde... mais j'attends d'avoir l'air moins à l'article de la mort pour me gloukgirliser. Mais bon, quelque chose dans ce goût, ça ira?





Quant aux autres bloggeuses, sautez dans vos tenues les plus affriolantes... il en va de la sécurité de notre beau pays !


Bidibi posted this at 12:33.


08 mai 2003

 

Ca se confirme
Constat clinique (2)

Allez, la journée n'est pas foutue. Il y a l'excellent Fantôme du chapelier sur Arte, et le sublimissime Patient anglais-que j'ai vu onze fois- sur France 3.

Je vous vois bondir sur votre chaise de bureau ultra-confortable et ergonomique que vous avez achetée à Ikea : ONZE fois ! Oui, parfaitement, onze fois. Je tiens à préciser qu'il s'agit, fondamentalement, d'un film de fille, avec de grands sentiments, une histoire d'amour impossible, le soleil du désert, la guerre, un vieux piano abandonné dans un monastère. Ca finit évidemment très mal. La scène de la grotte me fait immanquablement pleurer à chaudes larmes. Vous allez me taxer de miévrisme, évidemment. Pourtant j'ai détesté Titanic, tant l'amourette de Rose et Jack me paraissait artificielle et manquant cruellement de crédibilité, face à la passion qui unit Katharine Clifton (la sublime Kristin Scott Thomas) et le trouble Almasy (Ralph Fiennes, qui sait décidément tout jouer).

Mais comme j'ai déjà le nez qui coule, je préfererai au Patient anglais (qu'il faut de toutes façons voir en VO pour entendre les accents shakespeariens de Ralph Fiennes) le cynisme réjouissant de Chabrol. Dans Le fantôme, Serrault est simplement grand.


Bidibi posted this at 21:24.

 

Constat(s) clinique(s)

Ca ne vous intéresse sans doute pas, mais...
- J'ai pas arrêté de bosser et pourtant je ne suis absolument pas fatiguée
- J'ai passé une bonne partie de la journée avec mon pote Nico que je ne vois qu'en coup de vent depuis quelques mois
- J'ai supporté pour la dernière fois de ma vie le prof le plus calamiteux que la terre ait jamais porté
- Un petit garçon de mon immeuble m'a tendu la rose qu'il devait offrir à sa tendre maman en me disant "toi, t'es une princesse"
- J'ai retrouvé les premières notes de "Opened once" sur ma belle guitare bleue
- Michael Vaughn a embrassé fougueusement Sydney Bristow

... de bien petites joies et un post guimauve à souhait. Aucun doute : phase haute !




Bidibi posted this at 21:07.

 

Lyrics addict (épisode et puis quoi encore)
Blues&Velvet

Fond sonore : the velvet underground, "New age" (Loaded)
Je porte : mes lunettes
Atmosphère : convalescente
In the mood for : singing (même si je n'ai plus guère de voix)


Les fidèles lecteurs de mon blog depuis ses débuts (diantre, ça fait presque un an que je brasse du vide céans...) l'ont remarqué : certaines chansons reviennent plusieurs fois dans la rubrique "Fond sonore". En tête du palmarès de la bande originale de l'Ecume, je pense que New age figure en bonne position. J'ai souvent cité l'excellente reprise de Tori Amos, sur l'album "Strange little girls", qui a tourné en boucle sur mon lecteur CD pendant quelques mois l'an passé. Et jusqu'ici, je croyais que la version originale du Velvet Undergound ne figurait que sur l'album Loaded.

Sauf qu'à l'écoute de la version amossienne, je fus fort déconcertée par les paroles, que je ne reconnaissais pas. Pour en avoir le coeur net, j'ai simultanément écouté les deux morceaux (oui, c'est un petit exercice auquel je me livre souvent : écouter en même temps une reprise et son original. Je sais, je ne suis pas normale). Mis à part le refrain, elles différaient totalement. J'ai donc, jusqu'à aujourd'hui, attribué à Tori Amos les paroles de son New age, bien qu'elles m'aient paru éminemment velvetiennes. Se payer du bon temps avec Sinatra père et fille (car c'est bien d'eux qu'il s'agit) : qui d'autre que Lou Reed aurait pu avoir des fantasmes sexuels aussi déconcertants ? Doute confirmé aujourd'hui en surfant sur le web : Tori Amos a en fait repris une première version de la chanson, issue du live de 1969-que-je-n'ai-pas-snourgl. Voici donc les deux versions successives de New age.

Version 1 (Velvet Undergound live, 1969 ; Tori Amos - Strange little girls)

Waiting for the phone to ring
diamond necklace
on my shoulders
waiting for the phone to ring
lipstick on my
neck and shoulders
it seems to
be my fancy
to make it with
frank and nancy well

over the bridge we go
looking for love
over the bridge we go
looking for love

I'll come running to you
Baby if you want me
I'll come running to you now
If you want me

looking at my hands today
look to to me that they're
made of ivory
had a funny call today
someone died
someone's married
you know that
it's my fancy
to make it with
frank and nancy well

Over the bridge they go
Looking for love
Over the bridge we go
Looking for love

I'll come running to you, hey baby if you want me
I'll come running to you, baby if you want me

Something's got a hold on me
And I don't know what

Something's got a hold on me
And I don't know what

It's the beginning of a new age
It's the beginning of a new age

It's new age


Version 2 (Loaded, 1970)

'Can I have your autograph?
he said to the fat blond actress
You know, I've seen every movie you've been in
from "Pass of Pain" to "Duels of Glory"
And when you kissed Robert Mitchum
Gee, but I thought you'd never catch him
You're over the hill right now, and you're looking for love
You're over the hill right now, and you're looking for love
I'll come running to you, honey, when you want me
I'll come running to you, honey, when you want me

Can I have your autograph?
he said to the fat blond actress
You know, I know everything you've done
Anyway, I hate divorces
To the left is a marble shower
It was fun even for an hour, but
You're over the hill right now, and you're looking for love
You're over the hill right now, and you're looking for love
I'll come running to you, honey, when you want me
I'll come running to you, honey, when you want me

Something's got a hold on me and I don't know what
Something's got a hold on me and I don't know what
It's the beginning of a new age...


(PS : si quelqu'un sait à quelle "fat blond actress" Lou Reed fait allusion dans cette dernière version... je torture Google pour qu'il me fournisse la réponse à cette question, jusqu'ici sans résultats. Mais j'ai découvert à cette occasion un intéressant site de song lyrics (comment dites-vous en français) où chacun peut commenter le sens des chansons de centaines d'artistes, réussissant parfois à donner la bonne signification aux paroles)


Bidibi posted this at 20:57.

 

La vie privée des super-bloggeuses
Glamour, toujours.

Fond sonore : Manic Street Preachers, "The convalescent" (Know your enemy, 2001) (Voilà qui ne devrait pas arranger mon mal de crâne)
Je porte : des cernes
Atmosphère : convalescente
In the mood for : Healing (le premier qui dit Marvin Gaye, il a mon pied valide dans la tronche)


I feel soooo miserable...

Je suis allergique aux jours fériés. Ne vous méprenez pas : comme tout être normalement constitué, j'aime bénéficier, de temps à autres, d'un jour de relâche, qui plus est en pleine semaine. Mais le fait est que je suis physiologiquement allergique aux jours fériés, puisque je tombe systématiquement malade à leur approche. Ca fait une semaine que je ne me sens pas très bien, mais mon état était encore latent. Ce matin, alors que j'étais bien décidée à profiter de la journée pour partir à la recherche de la terrasse de café la plus agréable de la capitale, un bon bouquin sous le bras, mon angine s'est enfin décidée à se déclarer, et de manière plutôt virulente.

Ma tête pèse, selon mes estimations, trois tonnes, j'ai des cernes jusqu'aux joues et qui plus est, Printemps oblige, le nez qui coule comme une fontaine. Encore alitée, il y a quelques heures, je me suis décidée à me lever pour faire mon sac et rentrer chez mes parents. Quitte à être malade, autant éviter d'être seule. Je pose donc le pied par terre et réprime un cri de douleur. J'examine ma cheville, et un coup de fil à mon papa-docteur et quelques manipulations plus tard, le verdict tombe : tendinite. Impossible de marcher sans que la douleur ne me porte au coeur. Je suis donc assignée à résidence pour le moment, sans pouvoir lire un bouquin à cause de ma migraine (notez que je poste quand même, quel héroïsme), la corbeille à papier remplie de mouchoirs comme Meg Ryan dans je ne sais plus quel film de Meg Ryan, mais sans Tom Hanks ou Billy Crystal pour me plaindre ou se moquer de moi, le pied surélevé sur deux coussins. Une vraie pin-up, quoi.

Qui plus est, mon voisin de gauche s'est acheté une perceuse.

Il me reste un peu de force pour naviguer à vue dans la blogosphère. Le temps de réaliser que les jeux de mot du Captain me manquent et queBigCrado nous quitte à son tour. En plus du reste, je ne me fais pas au nouveau pseudo de l'artiste anciennement connu sous le nom du docteur Tomorrow. (Note : heureusement que son dernier post m'a fait mourir de rire, tiens. De même qu'Agapi et son frère à repasser).

Et, comble du comble, je me plains sur mon blog, alors que je déteste me plaindre sur mon blog. Même plus la force de réprimer mon instinct caliméro.

What's wrong with the world???

Soooooo miserable...


Bidibi posted this at 17:47.


06 mai 2003

 

La vie privée des super-héros
Je le connais, Parker

Fond sonore : radio 21 sur le web
Je porte : une bonne mine
Atmosphère : tout est calme
In the mood for : investigation


J'ai décidé de reprendre le flambeau de la délicieuse série de sketches des Nuls dans les années 80, La vie privée des super-héros. Oui, parce que ce sont des gens normaux, les super-héros, comme vous et moi (enfin surtout moi). La preuve :



Le matin, comme tout un chacun, Peter Parker part relever sa boîte aux lettres en peignoir..


Bidibi posted this at 14:48.


05 mai 2003

 

23:44
Constat clinique

Arrêtez tout ! Je viens d'apprendre que "Blog" se prononçait "bi-log" ! Je ne suis donc pas une bloggeuse, mais une bi-loggeuse ! C'est tout ma conception du monde et de la blogosphère (pardon, la bi-logosphère) qui s'en trouve changée...

Merci, L'internaute, de m'avoir ouvert les yeux...

Je vous jure, tout fout l'camp en ce moment.


Bidibi posted this at 23:51.

 

Voutch ! A vos souhaits
Rien que pour Voutch

Fond sonore : The velvet underground, "I'm waiting for the man" (The velvet underground and Nico, 1966) (délicieusement entêtant...)
Je porte : ma nuisette de Noël (y'a plus d'saisons)
Atmosphère : détendue
In the mood for : playing


Fidèle à ma légende, j'ai détroussé quelques Madame Figaro chez mon pneumologue. Pour l'amour de Voutch. Voutch n'est pas une énième onomatopée bidibienne, mais un dessinateur de la trempe de Sempé, un zeste de cynisme en plus. Je n'ai pas résisté au plaisir de vous scanner ma petite récolte voutchienne du jour, en attendant un prochain rendez-vous chez le spécialiste. Régalez-Voutch ici, et là.


Bidibi posted this at 19:58.

 

Il faut que j'arrête de regarder les rediffs d'Urgences
Docteur Clooney and mister Love

Fond sonore : Air, "Sexy boy" (Moon safari, 199?)
Je porte : un improbable jean customisé
Atmosphère : cyclothymique (je parle de la météo)
In the mood for : playing


Si un jour des extraterrestres débarquent sur notre petite planète et nous demandent ce qu'est le George Clooney, je leur ai concocté une petite réponse-standard.

Le George Clooney, c'est le gars qui peut rester sexy même en disant "Hey, Carol, ce soir, ça te dit d'aller manger des huîtres au bar de la mer?"

C'est ça, le George Clooney.

Posté le vendredi 2 mai 2003


Bidibi posted this at 19:29.

 

Les talents méconnus de Bidibi Jones (2)
J'en perds mon straponlatin

Fond sonore : The velvet underground, "I'll be your mirror" (The velvet underground and Nico, 1966)
Je porte : pâle
Atmosphère : convalescente (tomber malade pendant les ponts : tel est mon credo)
In the mood for : bla-bla


Je suis encore loin d'être polyglotte, à mon grand regret. Je parle à peu près correctement la langue des fab four, et plus qu'approximativement celle de Nena (mais si, enfin, Nena, rappelez-vous, neunundneuzig Luftballons, m'enfin) (et là, vous me maudissez parce que vous l'avez en tête jusqu'à demain matin).

Mais il y a une phrase que je sais dire dans cinq langues au moins, et ça, peu de personnes peuvent en dire autant.

"Ne mets pas tes mains sur les portes, tu pourrais te faire pincer très fort !"

Ca vous en bouche un coin, hein?

Et encore, vous n'avez pas tout vu.


Bidibi posted this at 19:27.

 

Les liens de l'écume

L'écume des blogs

Résidence secondaire

The naked truth

L'écume d'hier :

Retour vers mes grains de sable...

Le côté obscur de l'écume :

L'Ecume de mes fours

© Bidibi Jones-février 2003

© AnnelOr-hôte et Maître Yoda de l'html



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