04 avril 2003

Fond sonore : ma cafetière
Je porte : un fort joli chignon improvisé
Atmosphère : angoissée
In the mood for : hoooolidays par pitié

Bon, c'est bien parce que c'est vous, chers amis lecteurs, que je finis par poster un jeopardix. C'est tout ce que mon cerveau réduit en compote de neurones après cette semaine crevante peut cependant produire. Cela dit, je sens que ça va vous plaire.

1) *beep*
2) Gloups
3) Héhéhé
4) Goo goo d'joob
5) Hep !
6) Gasp
7) Snourgl
8) Tchi tcha
9) Pffff
10) Groumpf !

Vous connaissez le principe... amusez-vous bien. Moi je vais me mettre au vert un petit moment.

02 avril 2003

30 mars 2003

Fond sonore : The beatles, "Your mother should know (Magical mystery tour, 1967)
Je porte : un mauvais regard sur ma montre
Atmosphère : matinale
In the mood for : walking

Il fut un temps où j'étais assez coutumière des séances de 11 heures au ciné (27 francs à l'époque où j'étais lilloise. Convertissez vous-même). C'était l'époque bénie où, le week-end, je ne rechignais pas à me lever aux aurores pour profiter de mes jours de relâche. Une époque bel et bien révolue : j'assume maintenant parfaitement ma condition de larve le dimanche. Je risque toutefois, d'ici quelques années, - sait-on jamais- d'enfanter un lève-tôt en couches-culottes. Une perspective qui m'invite encore davantage à profiter, pendant qu'il en est encore temps, de mes grasses mâtinées.

Cela dit, j'avais la ferme intention, ce week-end, de me payer une toile. Deux raisons m'ont poussée à choisir la séance de 11 heures (10h45 pour être plus précise) : d'une part, un certain lord anglais a amputé mon compte en banque d'une somme assez coquette en regard de mon modeste salaire. D'autre part, j'ai envie de profiter de mon après-midi pour aller embrasser mon petit neveu et faire une de ces grandes balades sans but que j'affectionne particulièrement dans la capitale (Update : voilà qui est fait !). Tout concourait donc à me sortir du lit dès potron-minet. Dès potron-minet, le dimanche, c'est 9 heures.

Je me lève, je me bouscule, je ne me réveille pas, comme d'habitude, il me faut une demi-douzaine de tasses de café pour émerger, et une douche d'une bonne vingtaine de minutes. Vers 10 heures, je suis habillée (assez élégamment dois-je dire), rassassiée, réveillée, prête à me rincer l'oeil à suivre les merveilleuses aventures de Daredevil, pour ne rien vous cacher. (Je n'ai pas une affection particulière pour Ben Affleck, mais une amie m'a dit qu'un moment dans le film, il prend sa douche. Ca m'intrigue (Update : c'est très décevant, et le film aussi... en tout cas je l'ai trouvé inabouti. Et pourtant, beaucoup de personnes peuvent en témoigner : j'aime les films de super-héros)

J'allume Bidibi 2 (ne le dira-t-on jamais assez, c'est mon cher petit ordinateur) et je constate que son horloge déconne : comment ça il est 11 heures? Je panique : je me vois déjà faire le pied de grue au service après-vente de Darty avec Bidibi 2 sous le bras (Je déteste les services après-vente). Avant d'aller plus loin, il faut que je vous avoue quelque chose : hier, j'ai boycotté les infos. Je n'ai acheté aucun canard, j'ai laissé ma radio et ma télé éteintes. La veille, j'avais enchaîné le (re-)visionnage de Orange Mécanique et les infos de minuit, et à l'image d'Alex après son "traitement", j'avais éprouvé une curieuse nausée devant les images de la guerre en Irak. Un ras-le bol, sans doute. J'avais besoin d'un "jour sans".

J'ignorais donc, my drougs, que nous étions passés à l'heure d'été... (un jour j'écrirai un post en nadsat burgessien, ou en novlangue orwellien). J'ai donc commencé cette journée avec un double sentiment d'échec : malgré toute ma bonne volonté, j'ai encore raté la séance de 11 heures. Et en plus, j'ai perdu à jamais une heure de ma modeste petite vie, ce qui me chagrine d'autant plus que demain commence une de ces semaines-marathon dont ma chère et tendre école (!) a le secret. C'est à peine si je ne ressens pas déjà, avec une heure d'avance, donc, les premiers symptômes du blues du dimanche soir (mieux connu sous le nom de syndrôme Benny Hill-Urgences, voir un ancien Mercredix).

Valéry, tu m'as ruiné mon dimanche.

(Apparemment, Bloggar ne peut plus grand-chose contre la susceptibilité de Blogger. Ce post a été écrit ce matin à 11h10. quand sera-t-il posté? Suspense...)

Fond sonore : Elliott Smith, "Can't make a sound" (Figure 8)
Je porte : mon jean fétiche
Atmosphère : retardée
In the mood for : walking