14 mars 2003

 

Exile on main street
Le blues du Ch'ti mi

Fond sonore :Peter Gabriel, «Darkness» (Up, 2002)
Je porte : deux coussins calés dans mon dos
Atmosphère : contrariée
In the mood for : a sweet exile



C'était fatal : après quelques mois d'échanges polis, j'ai fini par sympathiser avec la boulangère qui s'est installée dans ma rue au début de l'automne. Et comme pour le libraire du coin -qui commande Rolling Stone rien que pour moi- ce sont mes origines chti'mies qui ont déclenché les amabilités. Il faut dire que le Ch'ti, loin de son milieu naturel, bénéficie d'un large capital sympathie.Mon libraire, par exemple, me demande à peu près chaque jour comment va le RC Lens, comme si j'étais intime avec tous ses joueurs. Il s'imagine sans doute que les murs de mon appartement sont peints en sang et or, et que j'arrête de vivre à chacun de leurs matches, alors que je ne connais pas les noms des trois quarts des joueurs. Mais comme je ne veux pas le contrarier, je lui fais quand même la conversation en faisant semblant de m'intéresser aux faits et gestes des lensois et en m'indignant avec lui des méfaits de l'arbitre. Je crois que mon ignorance en matière de ballon rond, a fortiori en matière de Sangs et or, a fini par filtrer dans nos passionantes conversations, puisqu'il m'a demandé l'autre jour : "Ah vous êtes plutôt LOSC, vous, en fait !". Je crois lui avoir fait un plaisir immense en lui répondant : "Oui, vous avez bien deviné".

Si mon libraire sait que je viens du Plat pays, ce n'est pas parce que j'ai un accent ingrat, mais bien parce que ma mère, venue visiter l'appartement avec moi, lui a raconté ma vie dans le menu, ce qu'elle fait à peu près avec tous les inconnus que nous croisons lorsque nous sommes ensemble. Bien sûr, j'ai tendance à fermer mes "o". Le prénom Paul, dans ma bouche, devient "Pôl". Mais mes "a" sont aussi ouverts qu'ils peuvent l'être. Pour le reste, je refuse de faire des compromis sur le "w" en début de mot. "Wagon", chez moi, se dit bien [ouagon], et non [vagon], qui n'est que pure hérésie. On dit bien wassingue et pas vassingue, alors ou dit wagon, Wasquehal, Wimereux. Repat after me.

Outre ces petits détails, qu'est-ce qui peut bien trahir mes origines? Bien que pur nordiste, mon père n'a jamais parlé ch'ti mi. Il faut dire qu'avec des parents profs de latin, de français et d'histoire, le patois lui était interdit de fait. Ma mère est bourguignonne, et outre une obscure arrière grand-mère flamande, rien ne son côté ne pousse à causer chti. J'habite à une trentaine de kilomètres du patelin de Sandra-du-loft (rappelez-vous, les chroniques du vide), dans une petite ville pas plus civilisée que la sienne, et pourtant, je parle comme vous et moi.

J'en reviens à ma boulangère. Comme chaque soir, je suis allée lui acheter une demi-baguette tradition. Las ! Je suis arrivée trop tard, et il ne restait qu'un gros pain de campagne. "Vous n'avez pas du pain coupé ? ", lui ai-je demandé, le plus naturellement du monde. "Ah, vous, vous êtes ch'ti mi !". Damned. Repérée. J'inspecte rapidement ma tenue pour y déceler un éventuel signe extérieur de norditude. Aucun vêtement rouge et jaune, aucune écharpe "Allez Lens" à l'horizon. J'ai donc confirmé à ma boulangère que j'étais bien de Ch'Nord, lui demandant ce qui avait bien pu la mettre sur la voie. "Vous êtes simplement les seuls Français à appeler le pain en tranche 'pain coupé' ", s'est-elle amusée. Après quoi, nous avons discuté pendant quelques minutes de ses amis ch'ti mis, "si sympathiques, si drôles [si pittoresques]".

C'est en fréquentant de près des non-nordistes que j'ai découvert, il y a quelques années, que même sans accent grotesque, et sans expression typique (Exemple : "je me suis pris une de ces draches en venant chez toi !"), des petits mots trahissaient mes origines. Le pain est donc "coupé" et non pas "tranché" dans nos plates contrées. De même, j'emploie régulièrement l'expression "Si ça tombe" au lieu de "Si ça se trouve". C'est pour moi absolument naturel, et je ne me serais jamais doutée que cette expression n'avait pas cours hors des frontières de notre belle région. De même, je vous trouve, amis lecteurs, non pas très sympathiques mais fort sympathiques.

Enfin, j'ai déjà eu avec une amie fort aimable la conversation suivante :
"On s'appelle et tu me dis quoi"
"Quoi, quoi?"
"Eh bien tu me dis quoi, quoi !"
"Quoi?"
"Laisse tomber, appelle-moi, on verra bien".

Mes parents viennent de m'appeler. Mon père trouve que j'ai pris l'accent parisien. Je suis fort déconcertée, si ça tombe, je vais me faire traiter de parigote quand je retournerai visiter mes amis nordistes. Je vous dirai quoi.


(Update : post forcément anachronique, écrit à 19h, mais publié dieu sait quand, caprices de Blogger oblige)


Bidibi posted this at 20:44.

 

Help me
Questions de geek

Fond sonore : Codplay, «politic» (A rush of blood in the head, 2002)
Je porte : mon casque sur la tête
Atmosphère : grinched
In the mood for : ch ch ch ch changes



1) L’une des raisons pour lesquelles la parution de mes posts est de plus en plus sporadique est la petite crise que Blogger et moi traversons. Après huit mois de tendre affection, nous sommes au bord du divorce. J’ai évoqué dans les commentaires d’un autre blog nos problèmes de communication (il m’écrit en idéogrammes dont j’ai du mal à définir l’origine). Ce n’est rien, à côté de sa volonté de me pourrir la vie en effaçant systématiquement des posts particulièrement travaillés et dont j’oublie évidemment de faire une sauvegarde sous word. Je pense donc le quitter pour un autre, oui, je sais, c’est tragique d’en arriver là mais comprenez mon désarroi. Je voudrais donc savoir si mes archives seraient toujours consultables si je décidais de changer de fournisseur, et s’il est vraiment très difficile de créer son propre système de publication.

2) Ma version d’essai de Paint Shop Pro est arrivée à échéance ! Comment je fais, moi, maintenant, pour faire des camshots marrants sur Camstory ? (Traduction : existe-t-il un logiciel équivalent et si possible gratuit)

Voilà, c’est tout. Si vous avez les réponses à ces questions existentielles, je vous devrai une reconnaissance éternelle.


Bidibi posted this at 18:00.

 

Bidibi à l'école des femmes parfaites
Week-ends éducatifs

Fond sonore : Manic Street Preachers, "The masses against the classes" (Self-named EP)
Je porte : mon casque sur la tête
Atmosphère : anyway
In the mood for : ch ch ch ch changes



Le week-end dernier, je suis remontée dans mon Nord natal histoire de me rappeler au bon souvenir de mes parents. Comme d'habitude, en entrant dans ma chambre, j'ai pu constater que le tas de coupures de journaux glanées par mon père à mon intention avait encore grossi. En ce moment, sa lubie se nomme Vérane Frédiani. Mon père apprécie beaucoup; je cite "sa fraîcheur et son punch". Et puis surtout, "elle est mignonne cette petite". Bref, après la saga Françoise Giroud, qui a encombré mon bureau pendant de longues semaines, j'ai actuellement assez de documents pour écrire la biographie de la nouvelle Madame Cinéma de Canal.

Comme d'habitude également, j'avais amené avec moi de quoi travailler, mais ce fut peine perdue. Car il faut savoir que mes parents se servent de mes week-ends dans la maison familiale pour parfaire mon éducation. Quand ma mère ne me glisse pas discrètement quelques conseils culinaires (comment préparer une blanquette de veau pour six personnes, très utile pour une célibataire munie de deux plaques électriques), "parce qu'un homme, on le garde surtout en lui mitonnant des bons petits plats" (merci maman), c'est mon père qui me donne quelques leçons de comptabilité et de réalisme quand je m’offusque de devoir payer des impôts sur mon modeste salaire.

Dimanche dernier, donc, alors que je m’apprêtais à pondre une brillante synthèse sur les tenants et les aboutissants du conflit israélo-palestinien, mon père a fait irruption dans ma chambre, avec deux pinces crocodiles à la main et la ferme intention de faire de moi une mécanicienne d’élite. Il se trouve que sa voiture chérie avait ses batteries à plat et que mon beau-frère venait de lui prêter de quoi la faire démarrer. Je protestai faiblement, n’étant pas responsable du fait que l’autoradio était resté allumé toute la nuit avec une cassette de Jimmy Smith coincée dedans, mais mon père me rappela rapidement à l’ordre : «Bon, Bidibi, tu as 23 ans, il est temps que tu apprennes à faire redémarrer une voiture» sur le mode solennel "Ma petite, il faut que tu apprennes les choses de la vie"

Mon père étant, comme moi, pourvu de deux mains gauches, la leçon de vie a rapidement tourné à la catastrophe. L’une des pinces crocodile s’est cassée net, quelques étincelles ont surgi du moteur, mais mon père m’a donné l’ordre d’y replonger les mains pour tenir ce qu’il restait de la pince croco sur l’une des bornes de la batterie. Je fermai les yeux dans l’attente de l’électrocution, mais par miracle, je sortis de cette terrible épreuve vivante, et la voiture a redémarré.

Je ne m’en suis pas sortie tout de suite, puisque mon père m’a appris à vérifier le niveau d’huile, puis m’a invité à extirper du vieil autoradio la bande de la cassette décédée de Jimmy Smith et à laver le pare-brise, concluant ces menus travaux par un jovial «Voilà, maintenant que tu sais recharger une batterie, te voilà devenue une femme parfaite.».

Comme quoi il suffisait de pas grand’chose.



Bidibi posted this at 17:58.


13 mars 2003

 

No jeopardix tonight
You stole the sun from my heart

Fond sonore : T-Rex, "Rip off" (Electric warrior)
Je porte : une mine déconfite
Atmosphère : assez tendue
In the mood for : grrrrr...



Pourquoi? Parce que.


Bidibi posted this at 19:50.


12 mars 2003

 

La consultation hebdomadaire du docteur Tomorrow
MercreX²


Fond sonore : Paul McCartney, «Souvenir» (Flaming pie, 1997)
Je porte : un coquet pull violet
Atmosphère : obscure
In the mood for : playing



Je confirme l’existence d’un complot mondial contre le docteur Tomorrow, puisque pour le troisième mercredi consécutif, Blogger a des ratés. Comme si je n’étais pas assez en retard dans plein de trucs dans ma vie. Je poste donc en vitesse le mercredix que j’ai rédigé ce matin dès potron-minet.

1) Quel produit de consommation courante, normalement réservé aux enfants, continuez-vous d’acheter ? (Menu Happy Meal, Mixa Bébé, albums des Pink Floyds…)
(Ouais c’est ça, Henri Dès a composé “Wish you were here” un soir de cuite et c’est Chantal Goya qui fait les choeurs sur The great gig in the sky… :o)
Eh bien cher docteur, je dois vous avouer que je suis assez cliente de la gamme mixa Bébé, à cause de la merveilleuse odeur de ses produits (attention, ne pas confondre avec Babivea et autres Nivea Baby, ça n’a absolument rien à voir) plus que pour ménager mon épiderme délicat. D’ailleurs, j’ai acheté mon parfum actuel uniquement parce qu’une fois sur ma peau, il me rappelle cette odeur. J’ai également longtemps squatté le tube de Klorane Bébé au calendula de ma petite nièce pour soigner mes coups de soleil. En regardant autour de moi en écrivant ce post, je constate également que j’ai un superbe pot de chupa chups sur mon bureau. Et c’est sans compter les surprises Kinder qui se baladent un peu partout chez moi, et les dessins de mes neveux-et-nièces accrochés à tous les murs. Je crois que c’est clair : je fréquente trop ces individus en culotte courte. En même temps, c’est pas ma faute si je suis née dans une famille au taux de fécondité record, qui à elle seule a décidé de repeupler la France.




2/ Avez-vous déjà saoulé une assistance avec l’un de ces deux sujets : a) Les monolithes de 2001, L’odyssée de l’espace b) Bob dans Twin Peaks c) la différence entre art martial et sport de combat d) la nostalgie télé ?
Cher docteur, je suis confuse : je vois quatre sujets saoulants, et non deux comme précisé en début de question. J’ai effectivement très longuement saoulé mes semblables avec les monolithes de 2001. Il faut dire que j’avais ma propre interprétation de la fin du film, qui était très loin de convaincre mon entourage. Je ne l’exposerai pas ici, vu que depuis j’ai lu la tétralogie d’Arthur C. Clarke qui m’a confirmé que j’avais absolument tout faux. Pourtant, ma théorie était limpide…

3/ Quel est le nom de médicament qui vous semble irradier le plus de puissance ? (Ex : « Fervex », rien que le nom me fait aller mieux)
Mag 2, alors qu’il ne me fait aucun effet, me semble avant prise apte à me booster à mach 2 pour le reste de la journée. Le baume «décontractyl», apaise mes douleurs musculaires avant même l’application.

4/ Pendant une nuit fiévreuse, vous vous retrouvez face à une étrange assemblée. A votre droite, le club des 5. A votre gauche, le clan des 7. Face à vous, les 6 compagnons. Un peu en retrait, vous reconnaissez la silhouette fuselée de Fantomette. Visiblement, ces gens cherchent à recruter. Qui allez-vous rejoindre ?
Fantômette, sans hésiter, parce que je rêvais d’être elle étant petite et que j’avais confectionné un costume en papier crépon ressemblant vaguement au sien. Et puis j’étais amoureuse du personnage d’œil de Lynx, alors ce serait l’occasion de faire sa connaissance. J’avais d’ailleurs un petit bouquin de la bibliothèque rose intitulé C’est toi, Fantômette, une «histoire dont vous êtes le héros» qui déchirait pas autant que celle du Captain, mais qui était plutôt bien ficelée. A ce propos, vous souvenez-vous de l’affreuse série télévisée adaptée des livres de Georges Chaulet (également auteur des 4 As, qui firent longtemps mon régal, sauf en ce qui concerne les derniers albums, véritables catastrophes philactériques) ? Françoise/Fantomette y était particulièrement tarte, les décors faisaient pitié, quant aux scénarios… Je sais bien que Fantômette et le roi est réputé inadaptable, mais tout de même…

5/ Le tribunal du Narcissisme vous a reconnu coupable d’au moins trois chefs d’accusation. Votre sentence : passer une journée, au choix, dans un décor d’Escher devenu réel, ou dans un tableau de Bacon. Quel sera votre supplice ?
Ce serait dans ce tableau d’Escher, parce que je fais assez souvent des rêves Escheriens, où je me perds dans des dédales d’escaliers.



(Qules étaient les trois chefs d’accusation, docteur ?)

6/ Est-ce que l’un/e de vos ex représente aujourd’hui sinon un idéal, du moins, une espèce de figure irréelle, assez proche d’un personnage de fiction ?
Bien qu’il ne le mérite pas, il m’arrive de temps à autre de tomber dans cette nostalgie béate qui consiste à occulter tous les défauts qui ont justement fait que nous ne vieillirons pas ensemble.

7/ Au fond, même si l’approvisionnement vous gâche la vie… N’êtes-vous pas un peu fier quand l’un de vos groupes fétiches est spécialement difficile à trouver dans le circuit Fnac / Virgin habituel ?
J’avoue qu’à une certaine période, j’étais assez fière de posséder un CD des Manic Street Preachers acheté à Londres et introuvable en France. Je l’ai revendu depuis, et un petit veinard a pu le chiner dans une obscure boutique de CD d’occasion rue de la Clef à Lille, pour un prix dérisoire. Oui, car le propriétaire de la boutique qui me l’a racheté ne connaissait pas la bande à James Dean Bradfield et m’en a donné 20 francs. Mais au moins, j’ai fait un heureux. J’ai également découvert il y a peu que le merveilleux CD live 4 titres de Jeff Buckley Live at Sin-e était épuisé à la Fnac. Ce qui a valu à mon exemplaire de ce petit bijou d’être exposé une bonne semaine dans ma bibliothèque. Il méritait bien cet honneur !

8/ Quel est le griffonnage que vous exécutez le plus fréquemment (au téléphone, sur une table, etc) ? (On m’apprend qu’une question assez proche aurait été posée aux 7 instants. So what ? You wanna sue me ?)
Je dessine souvent des chats semblables à Grosminet, ou quelques arabesques à l’encre bleu, y compris sur mes journaux.



9/ Les vampires ne sont plus ce qu’ils étaient, dans les supports populaires. Les princes du mal sont devenus des minets victimisés. Vous pensez quoi de cette dérive ?
J’ai juste un peu peur que les nouvelles générations n’associent les vampires qu’à Buffy. Cela dit, si l’on se réfère à «Entretiens avec un vampire», cela peut installer une certaine dualité dans les personnages de vampires qui n’est pas totalement dénuée d’intérêt.

10/ Graphiquement parlant, et toute croyance mise à part, quel est le symbole religieux monothéiste (croix, croissant, étoile...) que vous préférez ?
Graphiquement parlant, c’est l’entrelacement des deux triangles de l’étoile de David qui me fascine le plus.

NDLR : J’ai aussi deux ou trois posts en réserve depuis quelques jours, mais le temps me manque décidément pour les rendre publiables. L’Ecume somnole ces temps-ci, vous m’en voyez désolée… dé-bor-dée !


Bidibi posted this at 17:20.


11 mars 2003

 

Précision
Je n'ai rien à voir avec ce monsieur

Fond sonore : Placebo, "Bitter end" (Sleeping with ghosts, 2003)
Je porte : une serviette sur la tête
Atmosphère : studieuse
In the mood for : justifying



Afin de lever toute ambiguité, mon père David, mon oncle Tom, mes soeurs Rickie Lee et Norah, ma cousine Bridget et moi-même, tenons à préciser pour écarter toutes les rumeurs que nous n'avons absolument rien à voir avec ce jeune inconnu qui commet ces jours-ci son premier single.



Voilà, il fallait mettre les choses à plat.


Bidibi posted this at 20:33.


10 mars 2003

 

Bidibi Jones répare les injustices de ce bas monde
Bidibizness

Fond sonore : 100 minutes pour comprendre (oui, parce que j'ai pas tout suivi, moi tout ce que je peux dire sur la guerre en Irak, c'est que quand la poule regarde le Tigre, l'Oeuf rate)(dixième degré, ne vous fâchez pas)
Je porte : mon pyjama avec le fils de Grosminet dessus, qui renforce mon incroyable crédibilité sur les 25-30 ans
Atmosphère : révoltée
In the mood for : cancaner



Je sens que les Blogs-shirts du doc vont faire fureur ! Je mets déjà une option sur le "j'ai fait rire Agapi", j'ai des témoins oculaires qui ont tout oculé et pourront témoigner sans difficulté.

Comme je flaire la bonne affaire, je me lance donc derechef dans la contrefaçon de la marque "Fabuleuse fédération des blogs", histoire d'arrondir mes fins de mois. En plus, le doc a quand même omis de déposer un brevet sur les t-shirts de super-héros de la blogosphère, et là, comme dirait Napoléon, ça se corse. Alors moi, j'ai décidé de prendre la défense des canards délaissés.

Chez nous, les t-shirts existent dans toutes les tailles : S, L, XL, XXL et DS (Duck Size). Pas de discrimination sur l'Ecume ;)



Bidibi posted this at 22:46.

 

Les liens de l'écume

L'écume des blogs

Résidence secondaire

The naked truth

L'écume d'hier :

Retour vers mes grains de sable...

Le côté obscur de l'écume :

L'Ecume de mes fours

© Bidibi Jones-février 2003

© AnnelOr-hôte et Maître Yoda de l'html





< ? ParisBlog * >