16 janvier 2003

 

Scary movie
L'invasion des patates tueuses

Fond sonore : Pulp, "The fear" (This is hardcore, 1998)
Je porte : pâle
Atmosphère : effrayante
In the mood for : HELP ! ! !



Une série de phénomènes bien étranges se sont déroulés ce soir, à Presque-Paris, chez Bidibi Jones...
Alors qu'elle était à la recherche d'une chute que jamais elle ne trouva (pour conclure un article passionnant comme elle sait en concocter), Bidibi 2 (le nom de baptême de son nouveau joujou cybernétique, Bidibi 1 croupissant au fond d'un placard) s'arrêta net. L'écran semblait gelé sur la page blanche. Il fallait bien que ça arrive : comme les bébés font leurs premières dents, Bidibi 2 a fait son premier plantage. Bidibi Jones tenta de le ranimer sans succès, le petit appareil ne voulait même plus s'éteindre et restait figé sur le néant...

Choisissant de garder le calme, Bidibi Jones décida d'aller prendre sa douche. A son retour, Bidibi constata avec satisfaction que son fidèle compagnon à pixels avait redémarré. Elle décida de se préparer à manger, avant de mettre une touche finale à son article d'anthologie. C'est alors qu'elle découvrit avec horreur qu'elle cohabitait depuis quelques semaines avec "eux" : dans une caisse de bois, ils s'étaient développés et rien n'avait pu freiner leur croissance inexorable : les tuberculeux mutants avaient envahi son appartement... elle les avait quittés alors qu'ils n'étaient encore que de douces patates inoffensives, et deux semaines d'abandon, puis d'oubli, les avait métamorphosées en féculants tueurs !



Poussant un cri d'effroi, Bidibi recula jusqu'au bureau ou trônait Bidibi 2, pour s'apercevoir que celui-ci avait de nouveau planté... sans doute l'influence néfaste de patates tueuses... Dépitée, Bidibi soupira. On disait que l'informatique rendrait les humains heureux. Mais pour paraphraser un grand homme, songea Bidibi, la micro, moi, ça me rend dingo. Son frigo étant désespérement vide, et sa réserve de penne rigate ayant été intégralement consommée, Bidibi Jones, prenant son courage à deux mains, tua deux patates mutantes et les fit sauter à la poele.

Soudain possédée par le génie extraterrestre, Bidibi Jones réussit à redémarrer Bidibi 2, et à conclure son merveilleux article qu'elle pourrait ainsi rendre en temps et en heure.

Moralité : je parle de moi à la troisième personne, je vois des patates mutantes partout mais malgré tout je les consomme. Conclusion : j'ai besoin de sommeil.

PS : je sais qu'il est très difficile cette semaine, mais ce n'est pas une raison pour bouder le jeopardix !


Bidibi posted this at 22:13.

 

Réponses cherchent questions désespérément
Jeopardix 6

Fond sonore : le glouglou de ma cafetière
Je porte : un pull strassé
Atmosphère : caféiné
In the mood for : answering



"Quand un philosophe me répond, je ne comprends plus ma question", disait Desproges. Eh bien avec moi, c'est un peu pareil. A vous de vous torturer les méninges pour retrouver les bonnes questions à ces réponses tordues.

1) "Le roi et l'oiseau"
2) Ce dimanche, n'oubliez pas.
3) Compter les heures
4) Kristin Scott-Thomas
5) Une goutte de lilac wine
6) Certainement pas Condorman
7) Une chambre ronde, qui rétrécit au fur et à mesure...
8) La date de péremption de la bouteille de lait
9) Un paradigme indépassable
10) Un bon calmant

C'est à vous ! Bon courage... franchement, moi-même, je n'y arriverais pas. Etonnez-moi.



Bidibi posted this at 10:22.


15 janvier 2003

 

Docteur Tomorrow and Mister April
MercreXII

Fond sonore : Nat King cole at his best (oldies, but goodies)
Je porte : deux oreillers bien calés dans mon dos
Atmosphère : jazzy
In the mood for : more


Voilà un petit rituel hebdomadaire qui m’enchante : une petite tasse fumante à la main, je prends connaissance des questions du Mercredix. Un bon disque en fond sonore, et une horloge qui égrène les minutes qui le restent jusqu’à minuit. (car je me suis promise de ne jamais répondre au mercredix un autre jour que le mercredi)… Me voici prête à affronter les dix questionnements du docteur Tomorrow !

1/ " Plaisir d'offrir, joie de recevoir " : est-ce que ce slogan signifie quelque chose pour vous ? Le mot-indice, pour cette question, est " tirette ".
Ce slogan me fait penser que j’ai décidément l’esprit très mal tourné.

2/ Avez-vous un bon souvenir lié à quoi que ce soit de pneumatique ?
(je pourrais de nouveau user du « j’ai décidément l’esprit mal tourné», mais je ne le ferai pas)
Le pneumatique, ça me gonfle. A chaque fois que je remonte voir des amis lillois, pour peu qu’on soit un peu trop à découcher, se pose toujours l’éternel question de qui va gonfler le matelas pneumatique moisi et poussiéreux qui sera destiné à accueillir le temps d’une nuit les amis de passage. Déjà, je trouve ça fort peu hygiénique de gonfler à bouche-que-veux-tu un matelas qui a dû faire mai 68. En plus, je suis asthmatique à l’effort, ce qui rend le gonflage de la chose assez éreintant. Enfin, je trouve que mon sommeil mérite mieux que ça. Moralité : ne m’invitez jamais à dormir chez vous, je suis une vraie carne.
Autre histoire gonflante de pneumatique : quand j’ai crevé sur une route de campagne complètement paumée.
Cela dit, le pneumatique m’évoque également le matelas du même nom, mais cette fois-ci à usage maritime. Les cieux infinis et le roulis du pauvre. Le doux clapotis de l’eau qui entoure mon frêle esquif… et ce mot délicieux que j’ai un peu oublié : v.a.c.a.n.c.e.s…

3/ Vous vous êtes endormi sous un arbre. A votre réveil, un lutin insiste pour vous amener devant trois dolmens. Sur l'un, ouvert, il y a un livre qui rayonne étrangement. Dans celui du centre, une épée est enfichée. Sur le dernier, enfin, il y a un bouclier flamboyant posé en équilibre. Le lutin vous demande de choisir l'un des dolmens, et ajoute " je vous préviens, la notice n'est pas fournie ". Quel dolmen choisissez-vous, et pourquoi ?
Je choisirai le livre qui rayonne étrangement, espérant qu’il abrite quelque légende merveilleuse ou quelque secret bien gardé qui pourrait changer la face du monde… ah moins qu’il ne s’agisse de «Philosophy of the time travel», ce qui me permettrait d’avoir quelques indices pour sauver John Lennon à la question 10…

4/ Est-ce que la mort d'une personnalité médiatique donnée vous affecterait plus que celle d'un membre de votre famille peu proche ?
Je crois effectivement que la mort de Paul McCartney ou celle de Paul Newman me toucherait plus profondément que celle de certains membres éloignés –et peu aimables, s’entend- de ma famille.

5/ Avez-vous un avis sur les ummites, ces supposés extra-terrestres dont les lettres auraient permis à des scientifiques occidentaux de faire d'importants progrès ? (plus d'info ici) ?
Ca ferait un bon film, bien ficelé, avec un scénario béton, sur les extraterrestres. Voire même une série à succès. C’est ça qui me gêne…

6/ Avez-vous déjà confectionné des cartes de membre d'un club qui n'existe que dans votre tête ?
C’était même une de mes grandes spécialités quand j’étais petite. Je m’étais confectionné une carte de presse virtuelle pour un journal dont j’étais à la fois red’chef, photographe, illustratrice et journaliste. Bref, personne pour m’emm…
En fait, en vrai, c’est pas si facile…

7/ Avez-vous déjà contribué, sur la base d'informations non-vérifiées mais par trop séduisantes, à propager une fausse rumeur ? (enfin : une vraie rumeur, mais infondée)
Etant coutumière des potins, évidemment, il m’est déjà arrivé de diffuser des informations peu vérifiées, mais qui se sont avérées, au final, vraies. Parfois, d’ailleurs, de mon propre fait.
Je m’explique : deux de mes amis étaient tout le temps ensemble. Un gars, une fille, une grande amitié, mais jusqu’à ce que je vienne m’interposer, rien d’autre.
J’ai donc lancé une rumeur sur la potentialité d’une éventuelle relation entre mes deux amis parce que je trouvais qu’ils étaient vraiment faits l’un pour l’autre et qu’eux étaient décidément coincés dans la fatale « zone amie » (que j’ai assez expérimenté pour vous dire combien elle est fatale). Et la rumeur, qui a rapidement fait le tour de l’amphi, a fini par leur arriver aux oreilles. Ils ont évidemment démenti violemment, n’empêche que quelques semaines plus tard, ils ont enfin compris l’évidence. Je ne suis pas peu fière de vous annoncer que ça va faire deux ans qu’ils sont ensemble. Je n’irai pas jusqu’à dire «Grâce à qui ?» …mais en tout cas, la rumeur a fini par se réaliser par des voies détournées…
Je sais, je suis comme l’Emma de Jane Austen, je suis une grande entremetteuse, sauf pour moi.

8/ Combien de temps pouvez-vous supporter d'avoir les mains collantes ?
Je ne le supporte pas du tout. Après avoir mangé une pomme, notamment, il me faut absolument passer mes mains sous l’eau sinon je ne fais plus rien, car je n’ai pas envie de rendre mes stylos et mes cours complètement poisseux…

9/ Y a-t-il une connaissance étymologique dont vous êtes tellement fier que vous la servez dès que l'occasion se présente ?
Sur mon (vrai) prénom, souvent. J’aime à souligner le paradoxe entre sa signification et le fait que je ne suis vraiment pas un cadeau.

10/ 1958… Une fois de plus projeté dans le temps, vous errez à Liverpool. Alors que vous buvez un verre, un jeune blouson noir ivre mort vous agresse verbalement, puis physiquement. Les gens essaient de l'arrêter, mais il se jette sur vous. Vous le repoussez, il se cogne la tête contre un angle et succombe au choc. La police admet la légitime défense, et vous apprend que le voyou s'appelait John Lennon. Sachant que vous êtes coincé en 1958… Que faites-vous ?
Voilà ma question préférée… qui me terrifie, car ça aurait pu arriver qu’au cours d’une bagarre, John succombe à ses blessures. Ensuite, je vois mal comment j’aurais la force physique de tuer John Lennon, là, comme ça. Mais admettons. Je crois que je me mettrais immédiatement en quête de la DeLorean du doc et que j’attendrai le prochain orage pour repartir quelques secondes avant le drame. Et au lieu de frapper John à mort, je l’embrasserais fougueusement, il me prendrait pour femme et ainsi, il ne rencontrait jamais Yoko Ono et les Beatles ne se sépareraient jamais sans compter que John ne se ferait pas assassiner puisqu’on habiterait ailleurs tous les deux. Quand même, quand comme moi on préfère George et Paul, on mesure toute l’étendue du sacrifice que j’aurais été prête à faire pour sauver John, et les Beatles.


Bidibi posted this at 23:24.


14 janvier 2003

 

Montagnes russes
Mon manège à moi, c’est ça

Fond sonore : The Beatles, «Eleanor Rigby» (Revolver, 1966)
Je porte : une branche de lunettes en moins… damned !
Atmosphère : ténue
In the mood for : permanent posivity



De la cyclothymie. Phase haute, phase basse. Sinusoïde totalement imparfaite dont les courbes ne croisent l’état normal, la sérénité, idéal type inaccessible, qu’en un point. Un laps de temps si court qu’il est impossible de se rendre compte qu’on est passé du positif outré à l’extrême négatif.

C’est la vie qui nous ballade sur ses pentes sèches, ses Tourmalet mentaux, ses victoires sans lendemain, ses chagrins qui frappent chirurgicalement à intervalle régulier. On rêve de plats pays, d’horizons dégagés, mais on se retrouve coincé dans une vallée encaissée, sans possibilité d’entrevoir le moindre indice sur l’après. On gravit des sommets trop hauts pour soi, des espoirs trop grand qui rendent les abîmes plus abruptes encore.

Avec un peu d’exercice, on peut prévoir les changements de cycle. Quelques propos qui heurtent notre philosophie de vie, des petites injustices qui s’imbriquent les unes aux autres pour former un monstrueux édifice, des amis qui s’éloignent imperceptiblement, des cauchemars nocturnes qui hantent même nos jours les plus clairs, et puis ce sentiment de décalage qu’on croyait avoir surmonté et qui revient au pas de charge.

«Tu es d’une humeur égale» : qui peut encore se targuer de recevoir ce compliment qui apparaît presque désuet ? Nous sommes tous cyclothymiques, à notre manière. Chacun sa façon d’aborder les dos d’ânes qui jonchent son parcours.

Mon manège à moi, c’est ça. Et les phases se mélangent sans cesse. Pas un chagrin sans lueur d’espoir (trop grand), pas un bonheur sans ses angoisses (oppressantes).

Comme beaucoup de petits enfants, je dévorais les petits livres de Roger Hargreaves, les «monsieurs» et les «dames», dont mon frère me ramenait parfois un exemplaire de retour du lycée, sacrifiant une partie de son argent de poche en échange d’un de mes sourires. Mon préféré était M. Inquiet, un petit bonhomme bleu au front tout ridé. Je ne savais pas que j’allais devenir «Mlle Inquiète» en grandissant dans un carcan fait de rêves et de peurs emmêlés, de sentiments inavoués et de fulgurants enthousiasmes.

A la fin du petit livre carré, Monsieur Inquiet rencontre Monsieur Heureux, et le petit bonhomme bleu, à son contact, finit par perdre ses rides au front. Mlle Inquiète rencontre tous les jours des M. Heureux, mais peut-être faudra-t-il un jour qu’elle songe à en engager un à plein temps. Le problème, c’est que Mlle Inquiète n’aime que les messieurs Inquiet et Complexe. (Mais certainement pas les messieurs GRINCHeux)


(merci à YopYop pour le lien)

(To be continued...)



Bidibi posted this at 23:48.

 

Armande Altaï n'a qu'à bien se tenir
Repeat after me

Fond sonore : Nina Simone, "My baby don't care"
Je porte : le lourd fardeau de ma paresse démesurée
Atmosphère : atmosphérique
In the mood for : articulating



Petit post à l'heure, quand te petit-post-à l'heureras-tu?

Je me petit post-à-l'heurerai quand tous les petits-posts-à-l'heure se petit-post-à-l'heureront.

(Spéciale dédidace à Captain Coincoin , Le Fabulateur, Annelor et D@chrix)



Bidibi posted this at 00:22.


12 janvier 2003

 

Designed for your pleasure
Dieux des blogs

Fond sonore : Pulp, "this is hardcore" (This is hardcore, 1998)
Je porte : pas de chaussettes, quelle idée par ce temps
Atmosphère : chaude, trèèèèèès chaude (pfffioooouuu)
In the mood for : gasping



Mesdames, les frimas de l'hiver ont eu raison de votre joie de vivre? Le froid piquant a effacé votre sourire angélique? Noir, c'est noir, il n'y a plus d'espoir?
Eh bien pour vous, mesdames, Cassandra et Java ont inventé ça. De quoi occuper vos longues soirées d'hiver...
Pfff... quelqu'un peut pousser la clim', là?



Bidibi posted this at 16:34.

 

Les liens de l'écume

L'écume des blogs

Résidence secondaire

The naked truth

L'écume d'hier :

Retour vers mes grains de sable...

Le côté obscur de l'écume :

L'Ecume de mes fours

© Bidibi Jones-février 2003

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