19 décembre 2002

Fond sonore : The waterboys, "Fisherman's blues" (Fisherman's blues, 1987)
Je porte : ma chemisette noire
Atmosphère : survoltée
In the mood for : holidays


Voilà deux bonnes semaines que j'ai ça dans la tête. Et le fait est que ça me donne une pêche extraordinaire. Je ne vois donc pas pourquoi je ne vous en ferais pas profiter...

I wish I was a fisherman
tumblin' on the seas
far away from dry land
and its bitter memories
castin' out my sweet line
with abandonment and love
no ceiling bearin' down on me
save the starry sky above
with light in my head
with you in my arms...
i wish i was the brakeman
on a hurtlin fevered train
crashin head long into the heartland
like a cannon in the rain
with the feelin of the sleepers
and the burnin of the coal
countin the towns flashin by
and a night that's full of soul
with light in my head
with you in my arms...

And I know I will be loosened
from the bonds that hold me fast
and the chains all around me
will fall away at last
and on that grand and fateful day
I will take thee in my hand
I will ride on a train
I will be the fisherman
With light in my head
You in my arms...

Light in my head
You in my arms...

Light in my head
You...

With light in my head
You in my arms...


(The Waterboys, "Fisherman's blues" (Fisherman's blues, 1987)

Fond sonore : The Beatles, "I'm only sleeping" (Revolver)
Je porte : mon pyjama (je sais, j'ai vu l'heure, mais NORMALEMENT, je devrais encore être au lit si ON ne m'avait pas réveillée tandis que je m'apprêtais à faire la grasse matinée du siècle)
Atmosphère : vengeresse (sale temps pour les canards ;o)
In the mood for : holidays


Cela va bientôt faire six mois que je me vautre dans la bloggerie caractérisée. Oui, oui, tout a commencé un jour de juin, tandis que le soleil brillait avec indécence. Sans vraiment envisager la chose bloggesque sur le long terme, je me suis mise à écrire (beaucoup, dans les premiers temps) dans les pages de l'Ecume.

J'ai découvert le phénomène "blog" un peu par hasard, comme je pense la plupart des bloggeurs, au hasard d'une recherche sur google. Et; comme Ema, je me suis un peu perdue dans tout ce vocabulaire barbare qui tourne autour de ces sites pas comme les autres. Je me fais donc un devoir, aujourd'hui, de guider cette nouvelle lectrice dans l'univers impitoya-â-â-bleu des blogs.

Un Blog, en français "Joueb", est une forme cybernétique de diarisme (et là, je me demande si le mot "diarisme" existe vraiment). On peut considérer le blog comme un journal pas très intime publié sur le web. Mais il y a autant de sortes de blogs que de bloggeurs. Le blog est surtout un moyen de publier à moindre frais ses écrits, ses humeurs et ses envies, et de les partager avec d'autres. La plupart des blogs sont munis d'un système de commentaires, qui permet aux lecteurs de laisser leur avis sur les écrits du bloggeur.

Le mercredix est une formidable invention du docteur T., qui dépoussière le principe du questionnaire en ligne (qui, si je ne m'abuse, a commencé avec le Friday five). De nombreux bloggeurs y répondent chaque semaine, et sa réputation est maintenant mondiale. Mais son blog mérite d'être lu tous les jours pour ses merveilleux écrits (j'en jette des fleurs, hein !). Autres merveilleux écrits, dans le désordre, là, là, là, là, là, là, là, là, là, là et là (j'en oublie focément, ne soyez pas vexés)

Quant à Camstory, ce n'est ni plus ni moins que le loft des bloggeurs. Tu peux suivre leurs faits et gestes en direct (enfin presque) grâce aux camshots qu'ils mettent en ligne. Bon, on n'a pas de piscine, mais on a des idées.

Voilà, Ema, j'espère t'avoir éclairée sur ces pratiques occultes. @ tantôt sur l'Ecume !

17 décembre 2002

Fond sonore : Nat King Cole, "The Christmas song"
Je porte : le stick labello nuance "rose pêche"
Atmosphère : chaleureuse
In the mood for : playing


Je le sais, RIEN ne remplace le mercredix, le seul, l'unique questionnaire qui a le droit de cité dans ces pages bleutées. Mais le docteur T. a remis non pas à demain mais à 2003 ce qu'il aurait pu faire aujourd'hui : son quinzième mercredix. alors, pour vous consoler, je vous propose de vous confectionner votre propre mercredix, section commentaire, à partir des réponses qui suivent. Ca s'appelle le jeopardix, et l'essayer, c'est l'adopter.

1) Frédéric Lopez
2) 23
3) Les poules du Printemps
4) Paul Newman
5) 13h04
6) Campo-Formio
7) Le dahu
8) vert d'eau
9) Un chapeau-cloche
10) "You'd better not mess with Major Tom"

Allez, questionnez bien...

Fond sonore : Manic street preachers, "I'm not working"(This is my truth tell me yours, 1998)
Je porte : d'immondes chaussettes que ma grand-mère elle-même renierait mais qu'y puis-je, je suis en pleine hibernation...
Atmosphère : frileuse
In the mood for : working


Doit-on vraiment concrétiser ses rêves et ses envies? Voilà qui ferait un bon sujet de philo pour nos amis les terminales (hé, hé, plus que six mois avant le bac). Il s'agit d'une question centrale dans ma vie. J'ai souvent hésité, ou redouté de franchir le pas qui mènerait à la concrétisation de projets que j'avais tant rêvés. Par peur de l'"après".

Demain, l'un d'eux va réellement prendre forme. Je travaille dessus depuis un bon mois, négligeant globalement tous les aspects autres de ma vie. Le travail est pour moi affaire de passion, et passion rime avec une totale immersion qui ne laisse que peu de place au reste. La contrepartie de ce "tout", c'est le vide abyssal que je ressens lorsque le terme de mes efforts arrive. C'est ce qui va se passer demain. Quand la journée s'achèvera, je n'éprouverai pas le sentiment attendu de délivrance, de sérénité. En revanche, même s'il est fort probable que tout ceci s'achèvera par un bon repas en compagnie des acteurs du projet sur lequel j'ai travaillé, il est fort probable que j'éprouve un vide profond, intolérable, me singularisant des autres, qui parviennent à se réjouir du travail accompli.

Perpétuellement insatisfaite, toujours en quête d'autre chose pour "occuper" le vide... ô vertige workaholique, épargne-moi pour une fois. Mon prochain défi : prendre de VRAIES vacances, sans les infos du matin à la radio, sans journaux, sans web, sans faire des plans sur la comète pour l'année à venir -la fin de mes études, la plongée dans le "vrai" monde-, non, rien de tout cela. Juste le sourire de mon filleul quand je lui lirai un conte de Noël, les discussions passionnées avec mon père, la magie enfantine de Noël, quelques verres en compagnie d'amis délaissés, et le visage de mon (nouveau) petit neveu devrait voir le jour d'ici quelques semaines.

Vaste programme... si je m'y mettais dés maintenant? Sinon, j'arriverai jamais à TOUT faire ! Au secours !

16 décembre 2002

Fond sonore : Les rires des enfants dans ma rue
Je porte : mon pull noir au col "cache ta honte"
Atmosphère : frileuse
In the mood for : fffffllllyyyyyyyiiiinnnng


Je rentre tout juste de week end. Week end au cours duquel je me suis chopé un méchant rhube nordiste, éternuements intempestifs à la clef (ce qui n'a pas eu l'air de convenir à mon voisin dans le train, un malotru que tenait tout le peu de place qui me restait).

A peine franchi le seuil de mon appartement, j'ai constaté dans un éclair de lucidité olfactive que l'un de mes voisins avait repeint son appartement. Je peux vous dire que ça m'a méchamment débouché le nez. En revanche, maintenant, j'ai chopé un mal de tête atroce dû au vapeurs d'acétones qui ont bien imprégné mon petit home sweet home durant mon absence. Seule solution : aérer, certes. Histoire d'em(pif)rer un peu plus ma goutte-au-nezite aïgue. Bref, entre planer et risquer l'extinction de voix définitive, j'hésite encore. En tout cas, ne vous formalisez pas si mes prochains posts sont sans queue ni tête : ils seront écrits, au choix, sous l'influence de l'actifed nuit ou du ripolin.

A bon entendeur... ATCHOUM !