05 octobre 2002

 

C'est ça la célébrité
The famous doc

Fond sonore : Muse, "Feeling good" (Origin of symetry, 2001)
Je porte : mon nouveau pantalon glamooour
Atmosphère : irréelle (luminosité étrange au jour déclinant)
In the mood for : sleeping

Cher Docteur T.,
Vois comment ta géniale invention est déjà un must sur Google... Félicitations !




Bidibi posted this at 18:23.

 

Parole de fnacoolique
Goodnight moooon

Fond sonore : Shivaree, "Goodnight moon" (I oughta give you a shot in the head..." (2000)
Je porte : ma tasse de café bien serré à la main
Atmosphère : matinale
In the mood for : m'apaiser


Heureusement, quelques heures plus tôt... il y a eu la voix d'Ambrosia Prasley, le temps d'un petit tour de chant au fond de la FNAC Champs-Elysées... Toute simple, les yeux fermés, le timbre appliqué et glamour. Bon, quelqu'un m'invite au concert de demain soir au Bataclan?


Bidibi posted this at 10:35.

 

Alka-seltzer à la rescousse
Soirée de m...

Fond sonore : Muse, "Citizen erased" (Origin of symetry, 2001, à s'écouter juste pour le final)
Je porte : mon pyjashort
Atmosphère : sortie du lit
In the mood for : going back to bed


Aïe ma tête.


Bidibi posted this at 10:20.


02 octobre 2002

 

Mercredix 3, le retour de la vengeance
Les dix questionnements

Fond sonore : Lazlo Bane, Superman (Scrubs theme)
Je porte : une écharpe pour réchauffer ma gorge prise par un méchant virus
Atmosphère : cool
In the mood for : singing (mais gorge prise, damned !)


Le mercredi, c'est déjà le milieu de la semaine, et pour nombre de bloggeurs, telle la septième et parfois fatidique année de noces ou le quatrième jour aux sports d'hivers, ceci correspond à une crise, une crise d'inspiration terrible.

Heureusement est arrivé le docteur tomorrow (et il arrive toujours trop tôt) ! Grâce à lui, finie l'angoisse de l'écran blanc. Avec le mercredix du doc, vous êtes un winner !

1/ Existe-t-il une pièce d’habillement, même ordinaire, qui, quand elle est portée par une personne du sexe approprié, vous fait facilement perdre la raison ?
Le sexe approprié étant généralement chez moi le sexe opposé (ceci n'est pas un scoop), je dois avouer, comme je suis une faible femme, que bien des petits détails peuvent chavirer mon jeune coeur si peu sage. Un homme en costume gris clair, par exemple.
Une chemise aux tons sombres SANS cravate, s'il vous plaît, ouverte ce qu'il faut sur le torse. Cela dit, là n'est pas l'essentiel. Un homme en guenilles, pour peu qu'il ait du charme, de l'humanité dans le regard et surtout beaucoup d'humour... sera à mes yeux mieux paré que les pingouins trop sûrs d'eux qui l'entourent.

2) Pouvez-vous avoir les larmes aux yeux de honte, au sens strict, pour une cause extérieure à vous-même ? Quel genre ?
Ca m'arrive très souvent, en fait. Quand par exemple, un employé se fait passer ostensiblement un savon par son patron devant tous les clients. La violence symbolique exercée sous mes yeux me fait honte. J'ai envie de disparaître sous le comptoir, la table, bref me faire toute petite, quel que soit l'endroit où je me trouve alors que je suis témoin de la scène. C'est bien la définition du sentiment de honte. Moi qui prenait ça pour une sourde colère... Merci, docteur, grâce à vous on en apprend plus sur soi-même !

3) Quel pourcentage de votre entourage – virtuel compris - a de vous une idée relativement réaliste (du moins, pour ce que vous en savez) ?
Si on parle de l'entourage purement amical, virtuel ou réel, je pense sincèrement que la plupart de mes amis ont une idée précise de ce que je suis, car je suis quelqu'un d'entier. J'ai un besoin impérieux de me définir auprès de ceux que j'aime, parce que je ne voudrais pas avoir gagné leur amitié pour des raisons autres. Ca, c'est l'âge et les trahisons diverses que j'ai pu subir qui m'ont appris cela. Etre soi-même, avec ses défauts et ses qualités, avec ses amis. Premier point.
Si l'on étend à l'entourage au sens global, à savoir l'entourage professionnel (scolaire) non-amical (les "relations" de travail), je pense souffrir depuis que j'ai débarqué dans mon école d'un sérieux problème d'image, paradoxalement, car je n'ai pas cherché à m'en constituer une, je suis restée moi-même. Ce sont certaines personnes qui me perçoivent totalement différemment et cette perception a fini par avoir des répercussions sur les autres personnes, comme un effet boule de neige. Quand on sait de qui émanent ces idées reçues, après tout, pas de quoi se morfondre. Passer pour un 'idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet, comme dirait l'autre (Courteline). J'en ai souffert mais je n'en ai plus cure, car je connais l'ampleur du décalage entre ce qu'ils pensent de moi et ce que je suis. Je m'en suis expliquée avec quelques-uns d'entre eux et maintenant, tout va bien. J'ai pu m'apercevoir que j'avais moi-même produit des clichés sur ces personnes, comme un mécanisme d'auto-défense. Ainsi va la nature humaine, nul n'échappe à ses propres erreurs !

4) Vous avalez un verre d’eau en pensant qu’il s’agissait d’une limonade. Est-ce que vous n’avez pas, tout de même, senti le goût du citron pendant quelques instants ?
J'aimerais que mon imagination, déjà fertile, soit capable de tels prodiges ! Mais je peux imaginer, le matin et quand je suis encore plongée dans un demi-sommeil, que je vais me réveiller aux côtés de l'homme de mes rêves. Je sens presque sa présence. Alors, hein, la limonade, laissez-moi rire.

5) Lever la tête vers le ciel et penser au concept d’infini : ça vous met mal à l’aise, ou ça va très bien pour vous ?
Bien au contraire... j'ai posté là-dessus, une nuit d'été étoilée. Disons que j'ai apprivoisé ma peur à coup de livres et de films de science-fiction... Je crois que dès qu'on se sent un peu trop grand, il suffit de lever les yeux pour s'apercevoir qu'on est trois fois rien. De même, dès qu'on se sent oppressés par des douleurs qu'on pense insurmontables, un petit coup d'oeil par là-haut nous réduit à l'état de poussière d'étoile dont les souffrances et les démons intérieurs paraissent soudain bien médiocres. Je sais, c'est de la philosophie de supermarché, et alors, c'est la mienne, et je la partage.


6) Existe-t-il une œuvre (BD, film, livre, peinture, etc) qui met tout le monde d’accord sauf vous ? Et qui vous met très en rogne ?

Des tas, en fait, mais tout dépend quel "milieu" je côtoie. Ce qui me vient, là, à l'esprit? Titanic (j'ai bien cru que la guimauve allait couler de l'écran de ciné, à défaut du bateau, et nous étouffer, nous, pauvres spectateurs innocents et pour la plupart extatiques). J'ai parlé de Björk aussi dans un très vieux post, en tant qu'artiste "unanimiste", étant acquis que je me méfie de l'unanimisme comme de la peste. Etre harcelée par des adorateurs de la fée givrée toute la journée qui poussent le bouchon jusqu'à changer tous les fonds d'écrans des ordinateurs de la fac en autel à leur idole, ça m'a marquée durablement. Maintenant que ce déchaînement idolâtre s'est quelque peu tari, je commence à découvrir l'artiste.
En revanche, je n'arriverai JAMAIS à comprendre comment on peut écouter Manu Chao sans crier au scandale.

7) Qu’est-ce qui vous fait le plus peur : les monstres imberbes (soit gluants, soit en décomposition, comme les gorgones, les morts-vivants, les aliens, etc) ou les monstres à la pilosité développée (loups-garous et affiliés) ? Je pose la question parce la différence est très nette en ce qui me concerne.
Sans hésiter : les monstres imberbes.

8) L’énervomètre est un appareil qui mesure, sur une échelle de 1 à 10, l’énervement dans lequel vous place une situation. Attachez-le sur vos tempes, et donnez vos scores face aux événements suivants : (a) on vous coupe la parole (b) on vous demande quelque chose que vous êtes déjà et ouvertement en train de faire (ex : on vous demande de débarrasser la table alors que vous avez deux assiettes à la main, on vous colle une carte 3eme âge sous le nez alors que vous n’avez déjà plus qu’une fesse sur le siège du bus) (c) on vous demande une précision alors que vous avez été parfaitement clair (« un menu Royal Cheese sur place, normal, avec un coca et des frites » « Ok. Et la boisson ? ») (d) on répète votre dernière phrase sur un ton ironique.
a) 10
b) 10
c) 10
d) 10
(Espérance de vie : 30 ans, si ça continue comme ça...)

9) Etes-vous repoussé ou consterné par une partie de votre corps ?
Mes pieds (grands et plats)

10) Est-ce qu’il a existé une partie de votre vie où vous sentiez immortel ? Avez-vous l’impression de davantage penser à la mort avec le temps qui passe ?
Ces moments ne durent jamais très longtemps, mais je les vis encore au quotidien... au milieu des foules, dans la cohue... seule en compagnie d'un bon bouquin... avec l'être aimé quand je suis aimée... et quand je ne le suis plus avec l'espoir d'aimer... Toutes ces petites choses me donnent des ailes.


Bidibi posted this at 23:45.

 

Le bloggeur est dans le pré
Bliss

Fond sonore : The divine comedy, "The beauty regime" (sur l'indispensable "Regeneration", 2001)
Je porte : mon fameux pull noir asymétrique
Atmosphère : convalescente
In the mood for : healing


J'avais juste envie de dire que depuis quelques temps, j'ai énormément de plaisir à blogger et à partagrer avec vous mes réflexions tordues et décousues...


Bidibi posted this at 10:43.


01 octobre 2002

 

Grands travaux chez les bloggeurs (suite)

Osons réfléchir dans un décor frais et subtil

Fond sonore : Robert Plant, "Hey Joe" (Dreamland, 2002)
Je porte : en moi l'envie d'aller me coucher derechef
Atmosphère : cosy
In the mood for : sleeping


Petit coup de chapeau à Akelia, ou l'art de blogger dans un décor agréable, épuré et subtil. Voyez plutôt par vous-même !



Bidibi posted this at 01:07.


30 septembre 2002

 

«Nous apprenons aux gens à se souvenir, nous ne leur apprenons jamais à progresser»(Oscar Wilde)

Smells like childhood spirit

Fond sonore : Louis Armstrong&Ella Fitzgerald, "Cheek to cheek"
Je porte : le poids des années sur mes épaules (si vieux, on serait encore jeune, disait la très philosophe Mafalda dans un de ses comic strips irresistibles)
Atmosphère : nostalgique
In the mood for : remonter le temps


Qui d'entre vous n'a jamais eu l'impression d'accomplir mécaniquement les gestes quotidiens les plus anodins, en particulier au petit matin, à peine sortis des brumes du sommeil?

Je fais partie de ces gens qui ont besoin de baliser leur vie avec quelques rituels quasi-indispensables si je veux passer une bonne journée. J'ai déjà évoqué le nombre indécent de réveils qu'il fallait que j'actionne pour espérer me sortir de mon canapé-lit. Je ne m'attarderai donc pas plus sur cet aspect de mes mâtinées chagrines.

Non. Mon propos est différent. J'ai récemment réalisé que, chaque matin, il fallait que j'allume ma petite bougie à la table du déjeuner, quand toutefois figurait au menu la brioche tartinée de confiture de framboise.

Jusqu'ici, je n'accomplissais cette étrange rituel que de façon mécanique, sans en chercher la raison. Elle m'est apparue dans toute la beauté de l'évidence vendredi matin, alors que mon esprit s'attardait dans le rêve de la nuit écoulée.

Pourquoi? Pourquoi ce besoin impérieux d'associer au petit déjeuner la flamme dansante d'une bougie plutôt réservée aux soirées d'hiver, et, surtout, pourquoi l'éteins-je systématiquement quelques minutes après l'avoir allumée?

Soudain, tout est revenu. Il fallait chercher du côté de la mémoire sensorielle. La raison n'a absolument rien à voir là-dedans. Tout est question de goût et d'odeur.

Car à chaque anniversaire (et dans une foyer de six personnes, ils sont légion), ma mère avait pour coutume de confectionner un gâteau roulé. C'est à dire une génoise garnie de confiture de framboise et parsemée d'amandes grillées. Une gourmandise qu'elle nous sert toujours à l'occasion sans doute pour entretenir en nous la flamme de la nostalgie.

Parlons-en justement, de la flamme. Il va de soi que tout gâteau d'anniversaire digne de ce nom est orné de son armée de bougies, aussitôt soufflées par l'impétrant...

C'était donc ça : ce petit rituel matinal est tout simplement un besoin quasi-régressif de retrouver les sensations qui accompagnaient -et accompagnent toujours, mais sans la magie du regard de l'enfance- les dîners familiaux avant de plonger dans ma vie d'adulte. Comme une armure héritée de l'enfance. Une armure? Et si c'était plutôt ma fragilité?


Bidibi posted this at 23:59.

 

I speak fluent English with Bidibi
Interro écrite

Fond sonore : Robert Plant, "Funny in my mind (I believe I'm fixing to die)" (Dreamland, 2002)
Je porte : mon doudounet
Atmosphère : zen
In the mood for : sleeping


Ce week-end, que j'ai passé principalement dans mon lit (ça valait bien la peine de me taper 250 bornes pour rentrer chez mes parents, j'aurais pu agoniser tranquillement chez moi...), j'ai retrouvé avec un plaisir non dissimulé de vieux classeurs de prépa. Non que l'évocation de la prépa suscite en moi une éruption soudaine de bonheur, loin de là. J'y ai passé peu de temps mais ça m'a marqué durablement, assez en tout cas pour haïr ad vitam les écoles de commerce. (Pour comprendre cette douloureuse expérience, voyez plutôt les souffrances du jeune Tom qui purge encore sa peine).

Cela dit, on se marre bien, en prépa. Enfin surtout avec le recul. Il faut dire que les lycées recrutents des specimens pas piqués des vers de l'éducation nationale, du business man raté (bah oui, lui il aurait pas voulu être un artiste, mais un vrai homme d'affaire, quand l'avion se pose sur la piiiiiiiiiiste), au frustré sexuel qui passe ses nerfs sur ses pauvres étudiants en cours en passant par la prof de maths obsédée par les deux premiers de sa classe, qui se fait payer un peu cher l'heure de cours particulier.

J'ai tout eu. Mais celui qui m'a sans doute le plus marqué reste mon prof d'anglais. Un beau specimen de folie douce, dont on entendait les vocalises à l'autre bout du "couloir de la mort" de notre prison éducative.

Pour respecter son anonymat, nous dirons qu'il s'appelait Banjezza, mais qu'il s'était auto-proclamé "Banjo" (Toute ressemblance avec un psychopathe exerçant encore au lycée tûûûûûûût à Lille serait purement fortuite). A partir de là, il me suffit de laisser parler ses sujets d'interro pour lui. J'ai recueilli quelques perles glânées ça et là pour vous. Je vous rappelle qu'il s'agit de thèmes d'anglais. C'est à dire qu'il s'agissait pour nous de traduire dans la langue de John, Paul, George et Ringo les phrases qui suivent, en un temps record. Jugez plutôt, et surtout : have fun !

Interrogation du 11.12.97
Traduisez, en respectant le registre de langage utilisé

-Je m'esbaudis moult
-Que messieurs les assassins commencent !
-(pour les HEC) Les vacances, ça existe, mais ça ne se prend pas !
-Il aurait un coup dans l'aile que ça ne m'étonnerait pas
-C'est Banjo qui l'aurait fait que ça ne m'étonnerait pas
-Banjo lui en faisait voir de toutes les couleurs. Elle me demande de voir ce que je peux faire.
-Nous convînmes qu'ilfaisait un froid de canard, mais que c'était supportable.
-Joliette était Marinette
-"C'est mon homme, et je l'ai dans la peau"
-Y consentîtes-vous ou ne fîtes-vous que l'entériner?
-Votre longanimité mérite une éloge unanime
-"Fais ta prière, HEC" (objurgation du Révérend Père Banjo)

Interrogation du 27.11.97
Traduisez, en respectant le registre de langage utilisé

-Banjo avait-il pour habitude de laisser entrer les retardataires? (question posée en l'an 2050)
-Alea Jacta est
-A Dieu ne plaise que j'oublie !
-J'eusse aimé te voir céans
-Quiconque ne trimerait pas sous Banjo serait immédiatement catalogué comme un Tatar de la plus belle espèce !
-La Belle au bois dormant se glissa dans son sac de couchage
-Servir frais (un rouge de Provence, par exemple)
-Il avait une propension à la goinfrerie caractérisée

(phrases garanties d'origine. Obtiendrez-vous mieux que mon 7 de moyenne à ces deux interros? Relevez le défi en section commentaire !


Bidibi posted this at 23:50.

 

La phrase du jour de la semaine du siècle
Le monde de Sophie

Fond sonore : The white stripes, "Dead leaves and the dirty ground" (White blood cells, 2001)
Je porte : un chat mal en point sur mon t-shirt
Atmosphère : détendue
In the mood for : reading (mais je posterai avant car tel est mon devoir de bloggeuse Jedi)


"Un courant, ça passe. Moi, je ne veux pas que ça passe"
Sophie Marceau, Première, questionnée sur sa non-appartenance à certains "courants" d'actrices telles que Sandrine Kiberlain et Jeanne Balibar. Attention, phrase à lire plusieurs fois pour en déguster toute la profondeur. Si, si, je vous jure...


Bidibi posted this at 22:53.

 

Les liens de l'écume

L'écume des blogs

Résidence secondaire

The naked truth

L'écume d'hier :

Retour vers mes grains de sable...

Le côté obscur de l'écume :

L'Ecume de mes fours

© Bidibi Jones-février 2003

© AnnelOr-hôte et Maître Yoda de l'html





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