16 août 2002

 

Flash spécial d'une importance capitale pour le monde entier

Bon anniversaire, Toi (en avance).

(Na ! Je suis la première à dégainer !)

Je t'offre : une chanson d'Eskobar, un bouquet de roses blanches zweigiennes, ma petite étoile mais juste pour cette nuit, un nuage dans mon ciel nordiste, et, bien évidemment, quelques bulles champenoises.


Bidibi posted this at 18:06.


14 août 2002

 

Il fait trop chaud pour blogger

Fond sonore : Moby, "Sunday, (the day before my birthday)" (18) (bande originale idéale pour un jour comme celui-ci)
Conditions climatiques : I'm the burning bush, I'm the burning fire, I'm the bleeding volcano (spéciale dédicace à Mick et ses pierres qui roulent)
Je porte : le strict minimum mais c'est déjà trop : pourquoi on peut pas se ballader à Lille en bikini, je vous le demande?
Humeur : volcanique
Sentiment dominant : soif+flemme+soleil=grand-place=petite terrasse
La phrase du jour : "Travailler le 15 août, c'est trop dur, mais voler le stylo du red chef c'est pas beau" (Bidibi Jones)


Tout est dit. Je m'en vais fêter mon augmentation-de-30-euros-de-mes-piges-alimenataires-de-l'an-2000-que-j'ai-sur-le-oueb dignement, en attendant de trimer gratuitement cette fois pour ma radio un jour férié (demain).

Si vous passez par là, c'est ma tournée (en même temps je prends pas de risque, c'est ça qui est bien avec des lecteurs plus ou moins éloignés géographiquement...)



Bidibi posted this at 20:06.


13 août 2002

 

Une rue entre hier et aujourd'hui...

Fond sonore : Moby, "Signs of love" (18) (zen)
Conditions climatiques : idéales pour un petit dîner en terrasse (j'y songe)
Je porte : mon regard vers le cyan infini
Humeur : décontractée
Sentiment dominant : sérénité
La phrase du jour : "Des histoires sans conclusion ne peuvent que durer éternellement, et s'y laisser prendre signifie qu'on doit mourir avant d'avoir joué son rôle jusqu'au bout" (Paul Auster, in "la chambre dérobée")


J'aime remonter la rue Moiquerses. C'est un petit périple enchanteur pour les sens.

Le charme de cette rue réside dans ses façades vieillottes aussi bien que dans les odeurs qui émanent des maisons.

Il y a l'odeur de la peinture fraîche qui se mêle à celle de boiseries centenaires, de caves humides, de parfums délicatement distillés dans l'air du temps qui passe...

Des odeurs resurgies du passé qui viennent chatouiller les narines des cadres pressés et des fashion-victims qui courent ces rues "hype" à la recherche de l'ultime chiffon. (bon il m'arrive d'en faire partie, mais je profite toujours de ma ballade...)

J'aime aussi le bruit des pas sur les pavés. C'est d'ailleurs un son qui a toujours été plaisant à mes oreilles. Dans les films, par exemple, j'aime les scènes où le héros marche dans une rue déserte, en pleine nuit, de préférence sous la pluie. Ecoutez voir...

J'aime ces petites boutiques rétro qui côtoient les magasins branchés.

J'aime ce lit, en vitrine depuis que je suis ici. C'est bien la première fois que je fantasme sur un lit, mais vous le verriez, vous tomberiez en amour devant lui. Un lit de contes de fées... à 2000 Euros. Je compte l'acquérir en copropriété, si le destin veut bien s'en mêler (ou s'emmêler?)

J'aime passer devant chez Meert, patisserie de renom s'il en est, parce que je sais que mon grand-père, que je n'ai jamais connu, venait y chercher ses petits cartons de gâteaux pour la plus grande joie de ma petite maman, qui ne devait avoir que treize ou quatorze ans, avant que le destin ne lui enlève son père.

Je me souviens de l'anniversaire de ma mère il y a quelques années, où elle a soudain réalisé qu'elle était devenue la "grande soeur" de son papa...

C'est peut-être pour cela que j'aime ce petit coin de Lille. Parce qu'il fait partie de moi, de mon histoire.

Toutes ces pensées me viennent à l'esprit quand je gambade dans la rue Moiquerses.


Bidibi posted this at 20:26.

 

Les affinités électives

Fond sonore : le tapotement frénétique des journaleux sur leur clavier
Conditions climatiques : agréables
Je porte : voix
Humeur : radieuse
Sentiment dominant : hypothétisant


Quelques fois je me mets à imaginer chacun d'entre vous dans la vraie vie. Au-delà de ce que vous me donnez à voir. Ce n'est pas de l'impudeur, ce n'est que pure supposition. J'imagine une grande fête où nous participerions tous sans nous connaître. Et je me demande avec lesquels d'entre vous j'aurais immédiatement accroché, qui m'aurait conquise dès le premier regard, ou vers qui je n'aurais pas eu envie une seule seconde d'aller.

Et je n'ai pas de réponse. Tout juste des suppositions. Les fils enchantés que nous tissons quotidiennement sur Internet sont d'une nature étrange, quasi-surnaturelle. Aucun d'entre nous n'était prédisposé à rencontrer l'autre. Nous avons des vies différentes, lointaines, des trajectoires parallèles qui n'auraient jamais dû se croiser.

Et quand bien même nous nous serions croisés, aurions-nous pu échanger nos richesses respectives de cette façon, le temps d'une rencontre furtive, aussitôt oubliée?

Voilà une question qui me taraude, voire qui m'obsède. Car j'en viens à me demander si je suis douée pour les rencontres réelles. J'ai des amis merveilleux, mais je les compte sur les doigts de ma main, en tout cas en ce qui concerne ceux auxquels je tiens le plus. De plus, je suis quelqu'un d'assez ouvert, et très expansive une fois que je suis à l'aise quelque part.

Mais depuis que je vis à Presque-Paris, j'ai plus de mal à me lier auparavant, pour tout un tas de raisons. Je ne suis pas associale, loin de là, mais je sais que ce sont là des amitiés qui ne survivront pas à la fin de mes études. Tout juste des relations de travail, sans plus.

Manque de confiance en l'autre, manque de confiance en moi, je ne parviens pas vraiment à situer le problème.

Alors je me mets à penser que j'ai peut-être raté beaucoup de rencontres exceptionnelles en me fermant de la sorte. Ou bien j'enrage de ne pas rencontrer des gens comme vous, mes chers lecteurs, dans ma vie. Je ne parviens pas à situer le problème, sans doute quelque part entre ces deux options...

En attendant, continuez à venir discuter sur le zinc de l'écume de mes jours, votre présence m'est particulièrement agréable...




Bidibi posted this at 18:44.

 

Feeling good

Fond sonore : le scanner de la police lilloise (passionnant)
Conditions climatiques : grand beau temps, petit déjeuner sur la grand'place avec de charmants collègues... mmmh... que demander de plus?
Je porte : une tenue inadéquate à ce temps sublime parce que j'avais pas prévu qu'il ferait beau, moâ...
Humeur : radieuse
Sentiment dominant : envie de sourire à n'importe qui (et ce fut toi, lecteur)
La phrase du jour : à venir ce soir, mais ce sera du Paul Auster (l'art du teasing)


Je me sens bien... je trouve ma vie presque équilibrée ces jouurs-ci. C'est important d'équilibrer sa vie entre soi, les autres, le travail, les amis, la famille, les projets personnels...

Qui plus est je déborde d'idées pour ce blog, et pour d'autres, enfin c'est encore assez confus mais je cogite à un projet commun et participatif et créatif et... enfin bref. Je pense que c'est réalisable.

Sinon, c'est le retour du pseudo historique... Bidibi Jones is back, suite à de nombreuses récriminations de lecteurs assidus.

Parmi eux Titoutou, qui a une interprétation toute personnelle et très intéressante de ce mystérieux patronyme ! Je vous la retranscris ici :

Je bosse à la radio, je travaille donc sur des bobines

Acharnée de l'ambiancisation, je vous propose chaque jour de nouveaux morceaux de musique je suis donc une DJ, ou plutôt une di-ji

Férus d'anagrammes, vous aurez remarqué que bobines+di-ji=Bidibi Jones

J'avoue que cette explication est lumineuse, mais ce n'est pas la bonne. Cela dit, elle a eu le mérite de me faire sourire.

Bon allez au boulot, je m'en vais dénicher un sosie d'Elvis pour ma radio (ce qui est tout de même assez troublant vu que pas plus tard qu'hier je vous citais la chanson des Manics intitulée "Elvis impersonator".

Ce blog a quelque chose de magique...


Bidibi posted this at 14:30.


12 août 2002

 

Un frère

Fond sonore : Andrew Gold, "The final frontier" (Mad about you : music from the television series) (pour ceux qui causent pas bien l'anglais : le générique de "Dingue de toi", la série qui a révélé Helen Hunt)
Conditions climatiques : le vent me sussure des légendes millénaires...
Je porte : beaucoup de gens dans mon coeur
Humeur : fraternelle
Sentiment dominant : amour (fraternel)


Mon frère vient de m'appeler en direct de ses vacances.

Mon frère est quelqu'un de merveilleux.

Peut-être la personne au monde qui me comprend le mieux sans que j'aie à lui dire quoi que ce soit.

J'ai deux frères et une soeur, que j'aime tous trois. Mais avec lui, qui a pourtant treize ans de différence avec moi, il y a toujours eu un lien spécial.

Spécial et indéfectible. Treize ans de différence et pourtant la même façon de voir le monde, les mêmes idéaux, les mêmes goûts, les mêmes passions.

Ai-je déjà grandi ou est-il toujours le même? Peu importe. nous sommes les deux mêmes. Des jumeaux aussi bien sur le plan physique que sur le plan mental.

Avec lui et sa (merveilleuse) petite famille, je me sens toujours bien. J'ai toujours ma place sans avoir besoin de me la faire.

Mon frère est quelqu'un de merveilleux. Et trop rare dans ma vie. Mais il a la sienne. Et je construis la mienne, tant bien que mal.

Qu'importe si je ne l'ai pas vu depuis trois mois. Je sais qu'il sait quand je vais, et quand je ne vais pas.

Ainsi va l'instinct fraternel. Un don précieux.

Mon frère est quelqu'un de merveilleux.


Bidibi posted this at 22:08.

 

SuperBidibi

Fond sonore : "The girl who wanted to be God" (Everything must go, 1996) ("Black out the world, for the blind have eyes")
Conditions climatiques : l'air a ce soir un délicieux parfum
Je porte : un chignon improvisé
Humeur : mégalo
Sentiment dominant : exaltation


Moi, quand je me sens bien, je me sens vraiment très très bien. Et quand je me sens mal, je suis vraiment au fond du trou. (on dirait une interview de Virginie Ledoyen, ce post, c'est aussi inconsistant)

Ce week-end, j'ai eu le droit d'emprunter la Golf parentale (qui n'est plus toute jeune, avouons-le, et violette pour ajouter à son handicap).

Une bonne cassette dans l'autoradio, une belle route de campagne, un ciel nuageux à souhait...

On se sent pousser des ailes, dans ces moments-là (en respectant évidemment les limitations de vitesse, chers lecteurs membres de la police).

Vendredi (post sans queue ni tête, mais c'est pas grave, j'écris au fil de mes pensées), je suis revenue d'un reportage à 100 bornes de Lille sous une pluie diluvienne.

Quand sur Radio 21 (la meilleure radio du monde d'Outre-Quiévrain) ils se sont mis à passer un remix de "Feeling good", de Nina Simone, repris récemment par Muse dans "Origin of symetry" (L'avant-dernier morceau, de mémoire)

Je me suis mise à chanter, chanter jusqu'à me casser la voix les paroles jazzy de cette rengaine.

Un moment d'éternité...

J'en viens au coeur de ce post (vous allez tomber de haut, amis lecteurs) : si vous étiez un super-héros, qui seriez-vous?


Bidibi posted this at 22:08.

 

Ce soir je serai la plus belle pour aller blogger, hé, hé, hé

Fond sonore : Blur, "This is a law" (Parklife, 1994) (envoûtant)
Conditions climatiques : plus qu'hier
Je porte : moins que demain
Humeur : plus qu'hier
Sentiment dominant : moins que demain (ça y est j'ai trouvé le truc ultime quand j'en ai marre d'ambianciser)


Quelques fois, je suis impolie sans même m'en rendre compte. C'est peut-être parce que j'ai une faculté à faire abstraction de l'instant présent pour gambader dans les vertes prairies de mes pensées emmêlées.
Ce n'est pas volontaire. Je suis distraite.

Par exemple, quand je marche seule, dans les rues qui se donnent (j'ai vraiment du mal avec Goldman, ça la fout mal de citer un gars qui inonde les ondes d'une daube pseudo-rebelle qui ne va même pas au quart de la cheville de "Foule Sentimentale de Souchon alors qu'ils ont tous deux le même propos) bref quand je marche dans la rue, j'ai tendance à faire abstraction de moi-même.

Je m'intègre à la foule, je suis une créature parmi d'autres. Et cependant j'existe puisque mon esprit est traversé sans cesse de pensées multiples (il arrête pas une seconde celui-là faut dire).

Je le sais, cet air d'indifférence qui fait ma défense vous fait souvent offense. Mais c'est une façon comme une autre d'esquiver les gros-lourdingues-qui-vous-draguent-à-tous-les-coins-de-rue.

Ne vous méprenez pas : comme toutes les créatures de sexe féminin, je suis officiellement offusquée par ce genre de comportement venant de personnes que je connais depuis trois secondes. Officieusement, j'adore ce jeu de dupes.

Mais de plus en plus, et plus encore depuis que je vis à Paris, j'ai tendance à tracer sans me retourner.

Je dois être ce genre même de filles à qui j'ai tendance à avoir envie de donner des claques, sans le vouloir vraiment.

Bref, l'autre jour, rue Faidherbe, un charmant "Bonjour" résonne à mes oreilles.

Evidemment, que fais-je? Je trace.

Sauf que le délicieux être de sexe masculin d'où émanait ce charmant salut se trouvait être le collègue d'une amie que j'avais rencontré plusieurs fois, et que je me devais donc de reconnaître.

Prise par le doute, je me retourne, et que constate-je? C'était bien lui. Je me suis minablement rattrapée, tel un mauvais alpiniste à son mousqueton, en balbutiant "Excuse-moi, je croyais que c'était encore un gros lourd" alors que voilà un gars qui se donne la peine de me dire bonjour, ce qui est pas donné à tout le monde.

Désormais, le pauvre bougre est surnommé par ma bonne copine Valélie "celui-à-qui-t'as-mis-un-vent".

Involontaire, le vent.

Alors, amis lecteurs du sexe masculin, si un jour il m'est donné la chance de vous croiser, ne vous formalisez pas si je ne vous réponds pas et revenez à la charge, nous avons tant à nous dire...


Bidibi posted this at 22:07.

 

Mon hommage au King

Fond sonore : Manic Street Preachers, "Elvis Impersonator (Blackpool pier)" (Everything must go, 1996)
Conditions climatiques : j'emmerde Météo France
Je porte : le même dessus grenat que tout à l'heure, je vais pas me changer toutes les cinq minutes pour vos beaux yeux
Humeur : au top, encore plus que tout à l'heure
Sentiment dominant : rebelle


20FT High on Blackpool promenade
Fake royalty second-hand sequin facade
Limited face paint and dyed black quiff
Overweight and out of date

Oh well

American trilogy in Lancashire pottery
Is so fucking funny, don't you know

All american trilogy in used up cars and bottled beer
All american trilogy the futures dead, fundamentally
It's so fucking funny, it's absurd

20FT on Blackpool promenade


(Nicky Wire/James Dean Bradfield, génies torturés et méconnus)


Bidibi posted this at 22:06.

 

Il n'y a plus d'espoir plus d'espoir, elle ne bloggera pas ce soir

Fond sonore : Robbie Williams, "Let love be your energy" (Sing when you're winning, 2000, même pas honte d'abord)
Conditions climatiques : a cloud on my tongue
Je porte : un dessus grenat
Humeur : au top
Sentiment dominant : rieuse
La phrase du jour : "Ah, qu'il est doux de ne rien faire quand tout s'agite autour de nous!" (spéciale dédicace à tous les flemmards-en-vacance qui me lisent. Ah, ah, vous rirez moins début septembre quand ce sera à mon tour de vous narguer)


Effet d'annonce, en fait je compte bien vous gratifier d'une rafale de posts. J'ai beaucoup de choses à dire, peu de temps pour les dire...


Bidibi posted this at 22:06.

 

Les liens de l'écume

L'écume des blogs

Résidence secondaire

The naked truth

L'écume d'hier :

Retour vers mes grains de sable...

Le côté obscur de l'écume :

L'Ecume de mes fours

© Bidibi Jones-février 2003

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