08 août 2002
Murphy m'emmerde
Fond sonore : des tubes du grenier que diffuse ma radio en live. Sacré ambiance de travail, ouah j'ai la pêche grâce à Hervé Vilard :o) "Méditerranéenneuuuuuuuuuu mais qu'est-ce que tu est bellleuuuuuuuu" Conditions climatiques : lilloises Je porte : mon dessus andalou ("Méditerranéennneuuuuuuuu") Humeur : travailleuse Sentiment dominant : loose
Je sais pas chez vous, mais chez moi mon site ne s'afffiche plus correctement. Plus de photo, et le second texte charcuté comme c'est pas permis.
Qui plus est j'avais deux jolis posts au chaud mais blogger.com a refusé de les poster hier soir. Et aujourd'hui ils sont un peu datés. Tel est le sort des pensées ressassées par l'écume de mes jours...
Obiwanne m'a dit que j'hallucinais et que chez elle, tout était normal.
Je lance donc un appel à témoins : si chez vous ça déblogge, je vous serais gré de me le signaler.
Sinon je me suis amusée à vous concocter une petite surprise pour les semaines à venir. Du changement dans ces pages... patience...
Bidibi posted this at 10:28.
07 août 2002
Sentiments mêlés
Fond sonore : meuzeumeuzeu Conditions climatiques : aglaglagla Je porte : claclacclac Humeur : pfffff Sentiment dominant : hum hum La phrase du jour : "Et m..." (Bidibi Jones)
Ouais, y'a des jours comme ça où on aimerait avoir une touche "retour arrière" ou "undo" dans sa vie...
Y'a des jours où j'en ai marre d'être moi. Moi : gaffeuse, distraite, ne mesurant pas toujours la portée de gestes que je crois anodins.
Et y'a des jours tous les jours...
Bidibi posted this at 10:26.
06 août 2002
Problèmes d’audience
Fond sonore : Air, «Sex born poison” (10000 Hz legend, 2001) (pur bonheur électronico-acoustique) Conditions climatiques : grises Je porte : un regard inquiet sur mes statistiques Humeur : inquiète Sentiment dominant : interrogations
Un jour, un commentaire, quelques irréductibles visiteurs... on est loin du pic d’audience de mercredi dernier... la World Company des bloggeurs me fait les gros yeux : «Votre blog n’est plus rentable», qu’ils me disent.
«Je ne blogge pas pour l’argent», leur ai-je répondu. Etonnés, ils m’ont rétorqué froidement «Pourquoi bloggez-vous alors, miss Bidibi?».
Ce à quoi j’ai été incapable de répondre. Mais l’ombre de la fermeture commence à planer... des idées, vite !
This is the end?
Bidibi posted this at 21:34.
Ingrat nagra
Fond sonore : Air, "Radio #1" (10000 Hz legend, 2001) (authentique ! si c'est pas de l'ambiancisation (copyright AnnelOr), ça !) Conditions climatiques : si on évitait les sujets qui fâchent ? ATCHIIII !!! Je porte : mon épaule droite plus basse que mon épaule gauche à force de porter cette saloperie de nagra... Humeur : tendue Sentiment dominant : fatigue La phrase du jour : "Personne ne sait comment sont exactement les choses quand on ne les regarde pas" (Hubert Reeves)
Voilà trois semaines que je cause dans le poste, de façon plus ou moins intense, les jours de chômage technique le disputant aux journées plus intenses. Et là, au moment précis où je vous parle, je me sens très bien, professionnellement parlant. J'ai apprivoisé tous ces côtés techniques qui vous feraient vomir mon merveilleux (futur) métier. Et mon légendaire sens de la dérision a fait le reste.
Oui car si je pestais au début contre les "mauvais clients", qui accaparent dix minutes le micro sans que vous puissiez en ressortir quoi que ce soit, je m'amuse maintenant à en dresser une typologie exhaustive.
Il y a : - l'exalté, alias "Jean-Michel Sature" dont la voix monotone part soudain dans les aigus sans que vous ayez le temps de régler le potentiomètre (j'appelle ça comme ça pour faire style j'ai fait une terminale S) (mais pour ce que j'en ai retenu...). Ce qui donne à la réécoute, vous vous en doutez bien, un gloubiboulga inaudible. exemple : "c'était un beau match SCRUCCCHHHHHHHHHH a joué mieux quSCRRUUUUUUCCH c'est SCCRRUUUUCH jour de ma SCRUUUUUUUUCH" - le remuant, alias "boomerang". Avec lui, ça s'en va et ça revient. Le boomerang ne pose aucun problème en presse écrite. A vrai dire les scribouillards ne soupçonnent même pas son existence. Mais le boomerang est un cauchemar pour les journalistes radio : il ne supporte pas de rester statique devant le micro. C'est donc à vous de faire tout le boulot, et d'anticiper ses gestes pour faire en sorte que le fameux micro-sucette soit toujours en face de sa bouche. exemple : “nous avons découvert que..................... c’est effectivement une découverte capitale pour nous, et pour l’humanité tout entière» - le maniaque du portable, alias mister Mobaïle. C'est un homme sollicité, qui se met soudain à vibrer tandis que vous lui posez l'ultime question de la mort. Non qu'il soit ému par votre talent d'intervieweuse, mais... "excusez moi je dois prendre cet appel". Résultat : une interview un peu saccadée, et surtout, surtout, une tonne d'interférences pas très diffusables. - l'hésitant, alias monsieur Euuuuuuh : le plus commun des mauvais clients, mais néanmoins l'un des plus nocifs. Monsieur Euuuuuuuuhhh, quand il commence une phrase, ne sait jamais trop comment elle va se terminer. Hier j'ai eu en face de moi le recordman du " euuuuhhhhhhhhh " le plus long. Ce qui se traduit pour nous, pauvres OS du journalisme, par trente bons centimètres de bande magnétique à découper pour faire croire que monsieur Euuuuuuh s'exprime avec une fluidité parfaite. et encore, on a de la chance par rapport à nos collègues de la télé, qui ne peuvent pas vraiment user de ce petit artifice. Dans la même catégorie, on trouve monsieur Reuteuteu ; monsieur Slurp (terrible quand on réécoute au casque, de quoi vous donner des frissons dans le dos) et évidemment, Monsieur Javal-Mesmots, redoutable prédateur du jeune journaliste peu doué en montage. exemple : “Tout ça résulte deeeeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuhhhhhhhhhhh d’un phéno… d’un phénomèneREUTEUTEU somme toute très simple SLURP très simplenfaitjvaisvousexliquereuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuhhhhhhhhhhhhhhhhhh» - le technocrate, alias monsieur Officiel : lui, par contre, cause très bien. Tellement bien que vous avez qu'il est en train de vous lire la dictée de Pivot. As du néologisme, il place en haut de son hit parade le terme de "faisabilité". exemple : “ici au conseil régional, nous nous interrogeons sur la faisabilité des projets de tertiarisation du secteur employabilisant des modes de déplacement communément appelés transports en commun quoi qu’on s’oriente vers une privatisation de l’espace public qui conduit à une morcellisation progressive des relations interpersonnelles à travers la toile urbaine»
Cette typologie est évidemment amenée à être complétée dans les prochains jours. Je voulais juste te sensibiliser, ami lecteur, à l’ingratitude de mon merveilleux métier dans lequel tu t’entends seriner : «Il n’y a pas de mauvais clients, il n’y a que des mauvais interviewers». C’est noté. Tiens, demain je met en pratique cette remarque fort constructive : «Monsieur euuuuuuuuuuuuuh reuteuteu ce que je voudrais savoir BIP BIP c’est si vraiment SCRUUUUUCCCHHHHHH est à même de supporter l’investissement fondateur de la remorcellisation du processus de réemployabilisation EUUUHHHHHHHHH SLURP BIP BIP attendez deux secondes, je dois prendre cet appel»
Bidibi posted this at 21:33.
05 août 2002
Après l’Amour
Fond sonore : Nat King Cole, “Dream a little Dream of you”, (Nat King Cole at his best) Conditions climatiques : si des bras virils pouvaient me réchauffer, je ne serais pas contre Je porte : aujourd’hui, no style (bah oui on peut pas être tous les jours au top, nous, les femmes) Humeur : cyclotimide (c’est nouveau, c’est de moi, et ça me définit bien) ET gaffeuse Sentiment dominant : touchée La phrase du jour : «Parce que romantique, ou peut-être cynique, parce que trop lucide, dans mon cœur j’ai fait le vide» (Serge G.)
Comment ne pas être touchée par deux êtres que j’aime sans les connaître et qui viennent de révéler les liens si évidents qui les ont uni… être capable d’un si bel «après», c’est être capable de réussir sa vie. Tout ce qu’Il touche devient Or… ou peut-être ne l’a-t-il juste révélé ?
Peut-être cela me manque-t-il encore.
Peut-être me suis-je plus détruite que construite au contact des êtres aimés.
Peut-être qu’il faudrait que cela cesse.
Bidibi posted this at 23:15.
Song to the siren
Fond sonore : Louis Armstrong&Ella Fitzgerald, “A fine romance” (Ladies of the jazz) Conditions climatiques : suspendues Je porte : dans mon cœur celui qui un jour saura me chanter avec ses propres mots une chanson aussi merveilleuse Humeur : romantique Sentiment dominant : envie de …
«Long afloat on shipless oceans I did all my best to smile ‘til your singing eyes and fingers Sail to me Sail to me Let me enfold you Here I am Here I am Waiting to hold you
Did I dream you dreamed about me? Were you hare and I was fox? Now my foolish boat is leaning Broken lovelorn on your rocks Touch me not, touch me not Come back tomorrow Oh my heart, oh my heart Shies from the sorrow
I am puzzled as a newborn baby I am troubled at the tide Should I stand amidst the breakers? Or should I lie with death my bride? Swim to me Swim to me Let me enfold you Here I am Here I am Waiting to hold you
(Tim Buckley/Larry Beckett)
Bidibi posted this at 23:14.
Promesses d’ivrogne
Fond sonore : Dinah Washington “What a difference a day makes” (Ladies of jazz) (ambiance très jazzy sur lécumedemesjours) Conditions climatiques : déplorables Je porte : mon nouveau pyjashort fraîchement lavé Humeur : ambitieuse Sentiment dominant : optimiste
Il y aura cette semaine : - moins de posts car mon forfait subclaque depuis trois jours - une nouvelle photo si je trouve un scanner - le nom du père de mon enfant (maman si tu tombes sur mon blog, it’s a joke, pas avant le mariage, tu sais bien, hum, hum hum…) - un post sur les mauvais clients pour une apprentie journaliste (où vous apprendrez qu’un gars qui dit «eeeuuuuuuuuuuuuuuuuhhhhh» ça représente trente centimètres de bande magnétique) - une sélection des plus belles chansons d’A (selon moi), suivie en section commentaire d’un référendum avec vos plus belles chansons d’A (à vous) - du cul, du cul, du cul (je dis ça parce que l’audience baisse de façon préoccupante… mais ce n’est qu’un effet d’annonce - un nouveau pseudo - des posts courageux et difficiles à écrire : c’est très dangereux mais je vais quand même le faire) - les paroles de «Song to the siren» - mes excuses à mon maître adoré pour avoir bêtement gaffé mais s’il me parle plus il pourra pas les lire :o(
Bidibi posted this at 23:14.
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