01 août 2002

 

Big blogger is watching you

Fond sonore : Robert Plant, "Hey Joe" (Dreamland, 2002)
Conditions climatiques : aériennes
Je porte : ma petite nuisette fétiche
Humeur : inquiète
Sentiment dominant : interrogatif


Hep, dites-donc, j'espère que vous continuez à lire et à réagir à mes posts non cadavrexquivants :o)


Bidibi posted this at 22:45.

 

Prenez la plume !

Fond sonore : Robert Plant, «One more cup of coffee» (Dreamland, 2002)
Conditions climatiques : étouffantes
Je porte : un grand intérêt à l’image que vous avez de moi au vu de ce que vous écrivez :o)
Humeur : compilatoire
Sentiment dominant : envie de continuer sans que yaccs n’explose ;o)


Voilà le début de la désormais célèbre saga de l’Ecume de mes jours, dont vous êtes tous les auteurs privilégiés.

Pas de censure, vous le remarquerez, et pourtant, hein, des fois y’a des baffes qui se sont perdues… après moi je me fais traiter de bloggeuse décadente par ceLui-là même qui poste des commentaires décadents (sans rancune ;o)

Où tout cela va-t-il nous mener ??? Nous sommes déjà aux confins de la Voie Lactée…
Or donc,…

Bibidi Jones se hâtait de prendre le temps de vivre, car la profondeur de la nuit enivre son esprit à demi endormi.
Et pourtant cette ivresse n'a aucun rapport avec l'alcool (si si c vrai!)
aucun rapport avec l'alcool si ce n'est une douce liqueur qui coulait dans ses veines
Non, la cause de son état, était tout simplement l'amour! (sortez les violons!). En effet, la personne qui faisait battre son coeur depuis des années venait de réapparaître...dans ses pensées!
Et elle venait de rencontrer un jeune éphèbe à la nuit tombée...

Ce souvenir soudan ne pouvait être qu'un signe du destin, se dit-elle... C'est sûr...
Et elle était très sensuelle... à fleur de peau...
C'est alors que son téléphone portable vibra dans ce vieux sac banane démodé dont elle ne savait pas se séparer parce qu'il le lui avait offert à Venise il y a deux ans, ce fameux soir où le gondolier s'était tordu de rire en même temps que la cheville....
"I'm your man" dit le gondolier gondolé avec la voix de Leonard Cohen.
Choquée, Bidibi se réveilla en sursaut, le front sur son clavier...
Quel étrange rêve se dit-elle distraite... avant de se rendre compte qu'on sonnait à sa porte avec insistance. Encore toute troublée par le souvenir de ce gondolé gondolier, elle alla ouvrir sans s'étonner de l'heure tardive de cette visite et sans se soucier de la simple nuisette qu'elle portait.

Mais quand elle ouvrit la porte, les touches avaient déteint : AZERTYUIOP pouvait-on lire à l'envers (car elle avait le front large), et, en se rapprochant, on devinait à hauteur de l'arcade soucilière: DFGHJK
C'était vraiment une femme de caractère bien trempé (le caractère bien sur).
C'était d'ailleurs pour cela que le gondolier rigoleur l'avait remarqué.
A Venise la flotte on connait.
Mais reprenons à la porte qui s'ouvrait sur un postier bien fatigué...
Elle pensa : Ah non ! pas le coup du postier ! Même dans les films "X" ils n'osent plus le faire !
Hélas la réalité était plus triviale encore
Il lui tendit un recommandé des impots. Elle était imposée sur la richesse de ses sentiments amoureux....
Mais Bidibi avait du caractère comme nous l'avons vu plus haut.
Elle décida tout de go d'échapper à l'impôt sur les grandes fortunes en investissant dans l'art.
Le titre de l'oeuvre était tout trouvé :
les amants..."les amants divorcant joyeusement"
"Impossible, cette toile va me porter malheur" se dit Bidibi. "Au diable l'argent."
Elle décida d'aller voir de ce pas l'inspecteur des impôts, un bel ephèbe mais bien trop calculateur pour sa nature sans cesse bousculée par les passions les plus exaltantes... "Travailler, c'est trop dur, commença-t-elle, mais voler c'est pas beau. Chaque jour que moi j'vis on m'demande de quoi j'vis j'dis que j'vis sur l'amour, et j'espère de vivre vieille"
Mais le joli inspecteur la coupa : "vous ne pouvez aimer si vous ne payez pas votre dû à la société"

"Mais je l'aime la société" s'écria t'elle. "N'est-elle pas ainsi payée de ses peines ?".
N'y tenant plus, Bidibi se jette avec passion sur le bel inspecteur...
Et lui dit yeux dans les yeux et main dans la main : "Vous connaissez, mon bel ami, la vie est bien trop courte pour se faire des soucis, alors... allons danser !"
En l'entraînant dans une valse folle qui les mena roit dans son lit .... Il l'invita à manger une part de gloubiboulga et s'en allèrent au pays des plaisirs

(Y'a des baffes qui se perdent...)

Le pays des plaisirs...C'est le pays joyeux des enfants heureux, des monstres gentils c'est le paradis.
Et oui, Bidibi et l'inspecteur, affalés sur le lit, regardaient une retrospective de Casimir sur Arte.

"T'as de beaux yeux tu sais" dit l'inspecteur essayant de relever le niveau d'ARTE décidément en pleine décadence bourgeoise.

"Redressement fiscal ! Redressement fiscal ! Est-ce que j'ai une gueule de redressement fiscal !" renchérit Bidibi (car devant un inspecteur il faut toujours renchérir) ...
Mais l'envie de gloubiboulga fut trop forte ...

Abandonnant là Casimir, l'inspecteur, Gabin et Arletty, Bidibi partie à la recherche de l'épicerie la plus proche.
"Quitte à compenser, le gloubiboulga vaut bien la glace au chocolat" se dit-elle.
A cette heure tardive, une seule épicerie était ouverte ; l'épicerie d'un arabe, évidemment.
Les seuls qui ouvrent encore à des heures indues.
Hélas, au coin de la rue, Jean-Marie et Bruno guettaient, l'un d'un oeil, l'autre avec du Vitroles (sorte de vitriol mais en plus défigurant de la démocratie).

Bidibi, jeune stagiaire vertueuse (??), était accompagnée de JMJistes en mal de prières, et c'est alors qu’un avion s'écrasa à quelques mètre d'eux !!! Horifié ils hurlèrent "M... l'avion a raté Jean-Marie et Bruno"...
Par contre la seule epicerie de nuit encore ouverte à cette heure etait definitivement détruite... heureusement, coup de chance fabuleux ( voir incroyable ) ils tombèrent nez à nez avec un extraterrestre aspiré par hasard par le vortex créé par la chute de l'avion.
Celui-ci s'écria : " Maman !! J'ai encore raté les petits fours !» suivi de " Papa !! comment on fait des bébés ??? " Bididibi plein de sagesse se mit alors à expliquer au petit extraterrestre comment c'est t-y qu'on fait car en grande reporter polyglotte qu'elle était, elle maîtrisait parfaitement tous les langages extra-terrestres de la Voie Lactée (plus quelqu'uns de galaxies extérieures, mais passons)...

Le charmant petit extraterrestre rose se mit alors à lui sourire de sa belle bouche aux 56 dents d'un mauve parfait (wouah, se dit-elle, ma couleur préférée) et à lui lancer de grands regards langoureux de ses deux yeux doubles (oui, 2 iris ds chaque oeil)...

Ce qui devait arriver l'était (arrivé) : il était tombé sous le charme de cette personnalité hors du commun à la science infuse qu'elle diffusait sans limite.

Il se mit donc en devoir de découvrir l'anatomie fort complexe de cette extraterrestre ...
"Le fond de l'air est frais" dit-elle grace à son manuel "l'extraterrestre sans peine".
Cette phrase lui semblait convenir parfaitement à la situation, qui elle lui échappait complètement.
Et dire qu'il n'y avait pas une seule bouteille de lait à l'horizon pour détourner son attention.

C'est à ce moment là qu'une soucoupe volante à la recherche de Zgluc () apparut dans le ciel comme par magie, sans doute par téléportation, se dit Bidibi, épatée...

Elle se posa sans un bruit, puis une grande porte à colonnes de marbre aux frontons dorés s'ouvrit sur une chatoyante lumière blanche aux mille reflets (sans doute créés par une boule à facette)... d'où émergea...

Le King !!! Elvis Presley en personne !!!...
[Attention, la rédaction de l’écume de mesjours décline toute responsabilité des propos tenus ci-dessous…]

"Love me tender" lui susurra Elvis dans le creux de l'oreille.
Zgluc voyant Bididi sur le point de succomber sorti son arme secrète...

C'était une sorte de machin clignotant qu'il portait élégamment entre les cuisses. Un banal humain non évolué aurait certainement pensé à un truc sexuel, mais Bidibi, avec son intelligence hors du commun et sa connaissance des Extraterrestres qui valait celles qu'elle dominait concernant les oeufs extra-frais, lui surrura à l'oreille en trompe d'Alfred ......

" Vous avez le même en rose fluo king size ? "...

Hélas on ne fait plus ce modèle là depuis plusieurs années lumière mais si vous voulez que je brille pour vous : frottez moi fort juste làààààà !!!
(j'adore ça vous savez !). Bidibi pleine de curiosité frotta fort , mais bcp trop fort , et Zgluc explosa en un milliers d'étoiles qui s'élevant dans les airs telles les graines d'un pissenlit, traversèrent l'atmosphère pour s'épanouir en une nouvelle voie lactée.

[Les âmes sensibles et romantiques peuvent reprendre la lecture de cette histoire pas croyable]

Epuisée par tant d'efforts, Bidibi s'assoupit quand soudain, venu de nulle part
une petite voix sussura :

"S'il -te-plait, dessine moi un Rédac'chef"

Elle ouvrit les yeux ... et le petit prince etait là ... avec son petit sourir, ces milliers d'histoire ... elle n'en revenaitp pas, si bien que sa premiere reaction fut ...

«Ah te voila toi !
t'arrive bien tiens !
Petit Prince de mes deux !
Ca fait des plombes que je t'attends !
alors comme ça monsieur va faire les bistrots de la Galaxie, pendant que sa rose se meurt sans eau sur sa planète ?

Ah on peut etre fier !
Ah on peut philosopher !
Et mon eau d'Evian !»

Puis attendrie par le regard pur du Petit Prince elle se ravisa soudain et dit faiblement :
"Petit Prince, s'il-te-plaît, emmène-moi sur ta planète..."

C'était là son rêve d'enfance, et enfin, il lui était donné de le réaliser... Le Petit Prince avec sa petite voix douce lui dit : "Oui,viens je vais te montrer."et il lui sourit.

Bidibi, elle, était aux anges et retrouvait peu à peu son âme d'enfant [un peu de poésie, bande d'obsédés ;o)]...

Ils s'envolèrent donc main dans la main à travers les étoiles. Tout était si féérique !

Sauf une seule chose ... oui une chose essentielle ...

Pour voler parmi les étoiles il fallait une pincée de poudre des fées et une pensée agréable.
Or ces dernières heures la vie de Bidibi n'avait pas été des plus facile.
Quelle pensée lui donnerait-elle des ailes ?

Penser à l'Autre, le seul, l'unique, qui faisait battre son coeur depuis des années et venait de réapparaître dans ses pensées...signe du destin...

"Aurais-je une chance de tout recommencer pour enfin le retrouver ?" se dit Bidibi "Ou ne suis-je que le jouet d'un destin capricieux qui à jamais nous sépare ?"...

"Pourquoi chercher dans les confins de la galaxie ce qu'on a déjà trouvé dans une autre vie"?
Alors le petit Prince lui prit la main et lui répondit :...
"On ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour nos yeux".

Ciel ! (ça c'est pour dire qu'elle est revenue sur Terre)
"L'aurais-je croisé 42 fois sans jamais le reconnaître ?" paniqua Bidibi.

Elle fit rapidement le tour de son environnement grâce à sa vision panoramique et vit un arbre qu'elle n'avait jamais remarqué auparavant... un chêne tout simple, vieux et un peu courbé, mais qui, à ce moment précis, apparaissait comme auréolé d'un halo moiré qui semblait d'or.

Elle ne put en détacher son regard... il lui semblait l'entendre murmurer son oreille : "Bidibi, viens... J'ai une chose importante à te dire, il faut que je te confie un secret... Viens.

Alors, irrésisitiblement attirée et incroyablement paisible tout à coup, elle s'approcha sans crainte et entoura l'arbre de ses bras. Son énergie vitale puisée au plus profond de la terre fit palpiter son coeur. Et là, tout à coup, la vérité lui apparue. Pourquoi toujours chercher un Autre à travers monts, merveilleuses, galaxie et firmaments, quand nous pouvons trouver au fond de nous la simple joie d'être vivant.
N'était-ce pas là l'essentiel ?...

"Oui, se dit-elle, c'est là ce qu'il faut retirer d'une vie : prendre conscience que c'est le bien le plus précieux que l'on nous donne et en être heureux, tout simplement. Je suis heureuse d'être vivante !"...
Cette pensée avait été sincère et spontanée. Alors se mit à scintiller autour d'elle la même aura qui faisait resplendir le vieux chêne, et celui-ci lui dit :
"Tu as compris le sens de ta vie, tu es maintenant prête pour la partager avec quelqu'un d'autre. C'est ta quête. Va et tu trouveras. Ma mission à moi est désormais accomplie, je peux maintenant achever ma vie en paix."

Bidibi partit donc pour atteindre l'inaccessible étoile.
Aimer jusqu'à la déchirure
Aimer même trop même mal
Se damner pour l'or d'un mot d'amour...

Hélas ! , 3 fois Hélas !
Où cela nous Ménélas !
dit la Belle Hélène !
(en fait c'est le nom de guerre de bidibi !)

Quand tout à coup..... sortant de derrière la queue d'une comète…


Bidibi posted this at 22:37.

 

Coin coin coin coin

Fond sonore : «la danse des canards», originellement interprétée par Gigi Lionel, mais ça plus personne ne le sait !
Conditions climatiques : mare aux canards
Je porte : des palmes
Humeur : cancanante
Sentiment dominant : joie


Oui, joie, car toute la journée a résonné dans ma tête la danse des canards, grâce à ma rédactrice en chef qui s’est mis dans la tête de commémorer non pas les vingt-cinq ans de la mort d’Elvis mais les vingt ans de la sortie de La danse des canards, tube de l’été en… 82.

Une collègue a dû donc bosser toute la journée là-dessus, ce qui était assez périlleux… car au moment où elle a appelé le producteur de ce chef d’œuvre qui a bercé notre enfance (enfin je parle pour moi, qui avait juste l’âge requis pour me réjouir de cette ballade prompte à vous faire tortiller du croupion), il nous était difficile de garder notre sérieux, et nous avons provoqué en elle un fou rire qui a quand même dû s’entendre au téléphone.

Je lui ai donné un coup de pouce en faisant des recherches sur le web, et je suis tombée sur un monomaniaque de la danse des canards. Je me suis dit que ça intéresserait notre super-héros masqué et palmé. C’est , et c’est pas triste : ce que j’apprécie par dessus tout c’est l’analyse de la portée sociologico-philosophique de ce tube mémorable.

Coin coin coin coin. Ca me rappelle les soirées de ma prime adolescence passées à écouter Zégut sur RTL (et le jeu du coin coin, réminiscence soudaine).


Bidibi posted this at 21:39.

 

Puzzled as a newborn baby

Fond sonore : Robert Plant, “Song to the siren” (Dreamland, 2002, reprise de Tim Buckley, le père de)
Conditions climatiques : incertaines
Je porte : le regard vers un horizon imaginaire
Humeur : déphasée
Sentiment dominant : indéfinissable
La phrase du jour : «Quelle est l’homme qui est assez fort pour rejeter la possibilité d’espérer ?»


Ecouter l’album solo de Robert Plant, et notamment le sublime «Song to the siren», originellement composé et interprété par le papa de mon cher Jeff, est un moment de pur bonheur. Encore un titre qui mérite de rentrer au panthéon des plus belles chansons d’amour de Bidibi Jones.

Si je vous conseillais il y a quelques posts de regarder les étoiles avec «Hate this&I’ll love you» de Muse, je rêve d’écouter «Song to the siren» allongée sur un bateau, bercée par le doux roulis de la mer, en regardant les nuages passer dans le ciel. Alors si vous avez ça sous la main, pensez à moi.

Je ferme les yeux, et j’y suis déjà…


Bidibi posted this at 21:14.


31 juillet 2002

 

Indignation

Fond sonore : le calme plat
Conditions climatiques : comme vache qui pisse
Je porte : mon petit top en kasmeeeeer
Humeur : revendicatrice
Sentiment dominant :envie de bosser mais en chômage technique


Je viens de visiter les toilettes pour hommes de ma radio et je tiens à vous faire part de mon indignation : elles sont plus grandes, plus belles et plus design que les nôtres. il y a même une espèce de porte en bois comme dans les westerns, là... rappelez moi le nom...

P... qu'est-ce que je m'emmerde !!! Le pire c'est que j'ai la pêche moi ce matin et de l'énergie à revendre et plein d'idées mais mon statut ingrat de stagiaire ne me permet pas hélas de toutes les concrétiser.

Voilà ce que j'en dis à 10h16. Cela dit cet après midi je suis sur le pied de guerre : je vois les jeunes nordistes de retour des JMJ. Intéressant téléscopage en perspective avec la mécréante que je suis...

Tiens, il faudrait que je vous cause religion, un de ces quatre... au risque de vous soûler gravement...



Bidibi posted this at 10:18.


30 juillet 2002

 

Opportuniste

Fond sonore : Peter Gabriel, "The time of the turning" (Ovo, 1999)
Conditions climatiques : ciel laiteux
Je porte : de gros cernes sous les yeux
Humeur : agréable
Sentiment dominant : faim


J'ai faim. J'ai plus rien dans le frigo et j'ai envie de voir des gens. Qui m'invite au resto ce soir?


Bidibi posted this at 20:41.

 

Mais euh ! Tu triches !

Fond sonore : Rolling Stones "You can't always get what you want" (sur le magistral Let it Bleed, 1969)
Conditions climatiques : orageuses
Je porte : mon jean cimarron (sur lecumedemesjours, on se fait aussi financer par l'usage intempestif de la publicité clandestine)
Humeur : joyeuse
Sentiment dominant : détendue
La phrase du jour : "Men know what men want ; women know what men want. What do men want? Women !" (Jerry Seinfeld, in "I'm telling you for the last time")


Devant le succès remporté par le cadavre aussi exquis qu'impromptu ci-dessous, j'ai décidé d'un commun accord avec moi-même (et après une longue délibération) de vous proposer, ce soir, un cyber-je-te-tiens-tu-me-tiens-par-la-barbichette-le-premier-de-nous-deux-qui-rira-aura-une-tapette (virtuelle)

Je me demande devant lequel ou laquelle d'entre vous je tiendrai le plus longtemps...

(voilà un post qui va demander des trésors d'imagination à toi, ami lecteur...)


Bidibi posted this at 20:15.

 

Transgression

fond sonore : une rédaction en ébullition
Conditions climatiques : la clim'
Je porte : ma tenue de barbie reporter
Humeur : surbookée
Sentiment dominant : excitation


J'écris un post du bureau depuis le temps que j'en avais envie... quel plaisir dans la transgression d'un interdit (on ne blogge pas n'importe où!)


Bidibi posted this at 18:05.


29 juillet 2002

 

Cadavre exquis

Fond sonore : Léonard Cohen, "I'm your man" (éponyme, 1988)
Conditions climatiques : légères
Je porte : léger
Humeur : joueuse (toujours)
Sentiment dominant : amusée


Tant qu'on traîne du côté de chez Serge...

Si l'on jouait au jeu du cadavre exquis
Histoire d'nous passer un peu notre ennui
Tu écris un mot n'importe quoi
Et moi j'en inscris un autre après toi


Bon alors on joue???

Je commence : "Bidibi devant son écran..." (à compléter section commentaires, allez, au boulot !)



Bidibi posted this at 22:53.

 

Le cercle du poète disparu

Fond sonore : Serge Gainsbourg, "l'Anamour"
Conditions climatiques : la frâiche, enfin !
Je porte : mon joli pyjashort susévoqué
Humeur : romantique
Sentiment dominant : nostalgie


Aucun Bœing sur mon transit
Aucun bateau sur mon transat
Je cherche en vain la porte exacte
Je cherche en vain le mot exit

Je chante pour les transistors
Ce récit de l'étrange histoire
De tes anamours transitoires
De Belle au Bois Dormant qui dort

Je t'aime et je crains
De m'égarer
Et je sème des grains
De pavot sur les pavés
De l'anamour

Tu sais ces photos de de l'Asie
Que j'ai prises à deux cents Asa
Maintenant que tu n'es pas là
Leurs couleurs vives ont pâli

J'ai cru entendre les hélices
D'un quadrimoteur mais hélas
C'est un ventilateur qui passe
Au ciel du poste de police

Je t'aime et je crains
De m'égarer
Et je sème des grains
De pavot sur les pavés
De l'anamour

Je t'aime et je crains
De m'égarer
Et je sème des grains
De pavot sur les pavés
De l'anamour


Serge G. (parce que de temps en temps, ça fait du bien...)


Bidibi posted this at 22:46.

 

Question pour... obiwanne

Fond sonore : la rue
Conditions climatiques : aaaaarghhh je me meurs
Je porte : mmhhh
Humeur : joueuse
Sentiment dominant : aaargh j'ai chaaaud


Un petit six degrés pour passer le temps (comme si on avait besoin de six degrés de plus, warf !)

Trouvez les six degrés de séparation (ou moins) entre Jack Nicholson et Jean Lefèvre (deux immenses acteurs s'il en est ;o))))


Bidibi posted this at 21:47.

 

I'm just a january girl

Fond sonore : Tori Amos, "Black Dove (January)" (Little earthquakes, 1992)
Conditions climatiques : liquéfiantes
Je porte : mon nouveau pyjashort dont je suis si fière que je me demande si je vais pas le porter pour ma future photo officielle là à droite
Humeur : chantante
Sentiment dominant : excitation
La phrase du jour : "On aura tout le temps de dormir lorsque l'on sera mort" (anonyme villedeauais) (bon ce n'est pas encore "Citations du monde", mais avoue que tu côtoies pas n'importe qui dans la rubrique "la phrase du jour", hein, Lui?)


Les filles de Janvier, on le dit
N'aiment pas garder leurs habits
Au coin du feu
Elles se prélassent


(Laurent Voulzy)

T'es sympa, Lolo, mais tu nous flanques une de ces réputations, à nous, les filles de janvier... après, on doit assumer, t'y as pensé, en écrivant ta bluette???

Pfff ces artistes... aucun cas de conscience...


Bidibi posted this at 21:36.

 

Revenants

Fond sonore : Simple Minds, "Belfast child" (Street fighting years, 1988 si je ne m'abuse)
Conditions climatiques : lourdes
Je porte : hum
Humeur : insomniaque
Sentiment dominant : quiétude


Je viens de terminer une courte nouvelle de Paul Auster, intitulée "Revenants".

Elle fait partie de la trilogie new-yorkaise, que j'avais laissée après l'intrigante "cité de verre" pour me consacrer à d'autres (merveilleuses) lectures.

Comme "la cité de verre", le récit de "Revenants" est celui d'une filature. Blanc demande à Bleu de filer Noir jour et nuit.

Je n'irai pas plus loin, laissant aux futurs lecteurs de cette fascinante autopsie d'une manipulation le plaisir de découvrir ce dédale d'êtres et de non-êtres (les revenants n'étant pas toujours ceux qu'on croit).

Revenants nous parle de dépossession. Pourtant, Bleu a la sensation de se retrouver au tout début du récit :"au lieu desimplement observer quelqu'un d'autre, il découvre qu'il s'observe lui-même (...) les pulsations de son coeur, le bruit de sa respiration, le battement de ses cils... Bleu a désormais conscience de ces minuscules événements, et il a beau vouloir ne pas les remarquer, ils persistent dans son esprit comme un bout de phrase qu'on répète sans cesse"

(NDLR : Cette sensation de réappropriation de soi (???), j'en ai parlé dans un post ici-bas ("le temps hémophile"), avant de lire Auster qui en parle beaucoup mieux que moi, évidemment...).

Puis vient le temps de la dépossession, insidieuse, lente, irréversible. C'est là que le récit prend toute son ampleur. Le style simple, dépouillé, presque factuel de Paul Auster ne la rend que plus irrévocable. Là se niche le véritable plaisir de lire "Revenants", et c'est donc à contrecoeur que j'arrête là ce post pour ne pas vous le gâcher...

Sacré Paul !


Bidibi posted this at 00:50.


28 juillet 2002

 

Bidibi Jones, watch the stars !

Fond sonore : Muse, «Hate this&I’ll love you» (Showbiz, 1999) (encore, je sais, c’est une douce obsession depuis quelques jours)
Conditions climatiques : suffocantes
Je porte : le regard vers la voûte céleste
Humeur : rêveuse
Sentiment dominant : le ciel est grand, je suis toute petite
La phrase du jour : «Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains regardent les étoiles» (Oscar Wilde)


Recette pour décrocher la lune :
Prenez un soir d’été où le ciel est particulièrement dégagé.
Prenez un endroit où rien ne vient troubler la contemplation de la voûte céleste (champ de blé, plage, jardin de mes parents)
Prenez le premier album de Muse, «Showbiz». Morceau choisi : «Hate this&I’ll love you» (plage 12 pour nos charmants amis les pirates)
Allongez vous : à même le sol, sur le sable, ou sur une chaise longue
Placez les écouteurs sur vos oreilles
Laissez-vous gagner par la nuit tombante
Attendez
Regardez les étoiles apparaître une à une
La Grande Ourse juste au-dessus de votre tête
Muse
L’odeur de la nuit tombante après une chaude journée d’été
Le cœur qui bat
Une toute petite étoile qui brille faiblement
Choisissez la vôtre
Maintenant tout est permis
Les rêves les plus fous
Les projets les plus délirants
Les histoire d’amour les plus bouleversantes
Le ciel vous appartient
L’espace de quelques secondes…
Et tout le reste n’a plus aucune importance.


Bidibi posted this at 22:24.

 

Les liens de l'écume

L'écume des blogs

Résidence secondaire

The naked truth

L'écume d'hier :

Retour vers mes grains de sable...

Le côté obscur de l'écume :

L'Ecume de mes fours

© Bidibi Jones-février 2003

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