20 juillet 2002
Songe d’une nuit d’été
Fond sonore : Julien Baer, Cherchell (album éponyme) (sublime et romantissime chanson d’amour sur fond de guerre, ou chanson de guerre sur fond d’amour, à vous de choisir selon votre humeur…) Conditions climatiques : le soleil tape sur les fenêtres, joli week-end en perspective Je porte : encore mon pyjama à cette heure indue. Vous n’allez pas m’en vouloir, quand même ? Humeur : matinale Sentiment dominant : indescriptible La phrase du jour : «Un baiser légal ne vaut jamais un baiser volé.» (Guy de Maupassant)
Encore une nuit («où tout est calme, pas un bruit, sinon vos souffles réguliers, à côté») courte mais merveilleuse… quelques fois, le cerveau –ou peut-être est-ce le cœur – produit des songes d’une pureté, d’une simplicité et d’une beauté folles.
J’adore me réveiller ces matins-là, à mi-chemin entre deux mondes. Il m’arrive de puiser dans mes nuits la force de mes jours. Je crois que ne plus rêver est le signe d’un dépérissement programmé.
Pur. Simple. Beau. Peut-être, un jour…
Je te laisse méditer là-dessus, lecteur aimé, car je m’apprête à prendre le train pour partir en week-end amplement mérité. Il faudra un jour que je te dise pourquoi j’aime à la folie voyager en train. A demain (soir) !
Bidibi posted this at 09:53.
19 juillet 2002
Beginning to see the light
Fond sonore : Peter Gabriel, “Blood of Eden” (Us, 1991) Conditions climatiques : optimales pour un petite soirée en terrasse Je porte : un truc indescriptible mais très joli Humeur : always look to the bright side of Life Sentiment dominant : sérénité La phrase du jour : «Un frère est un ami donné par la nature.» (Gabriel Marie Legouvé) (j’ajouterai : «un ami est un frère donné par la vie» ; ouah c’est beau, c’est cool, tout le monde s’aime sur lecumedemesjours !)
Ouf je viens juste de terminer ma première semaine de reporter de choc. Excellente journée aujourd’hui, qui va d’ailleurs continuer sur sa lancée puisque deux de mes amis lillois ont eu leurs exams/concours.
Ajoutez à cela mes XX ans et demi, le soleil sur la Grand’Place, secouez le tout… bonne petite soirée en perspective, loin des débords lacrymaux d’hier. Yesterday, all my troubles seem so far away... même s’ils sont toujours là, sous mon coude. On verra lundi, dans un mois, dans dix ans...
Peut-être vous gratifierai-je d’un petit post plus tard dans la soirée ;o) (j’aime bien faire des effets d’annonce…)
Bidibi posted this at 20:26.
18 juillet 2002
L’âge des possibles
Fond sonore : Jeff, «Eternal life» (Grace, 1994) Conditions climatiques : Goodnight Moon Je porte : une nuisette car je m’apprête à rejoindre les bras de Morphée après un excellent bain Humeur : changeante Sentiment dominant : impatience
Tiens, demain (enfin dans quelques minutes), c’est mon moisiversaire. Je fête mes XX ans et demi.
L’occasion de dresser un bilan du premier semestre de mes XX ans. Excellent rapport coût/avantage : L’âge des possibles, l’âge des probables, l’âge des galères. Le coeur bat plus souvent, l’esprit s’évade toujours autant, les projets se bâtissent doucement mais sûrement, les désillusions se succèdent mais l’espoir demeure, les colères et les chagrins le disputent aux fous-rires et aux grands bonheurs. Ah oui, et puis fait majeur : j’ai un blog sur les bras… grand bouleversement dans ma petite vie s’il en est…
Premier semestre principalement cyclothymique, donc. En même temps, en disant ça je me mouille pas vraiment ;o)
Tiens, ami lecteur, toi qui lit à travers moi comme dans un livre ouvert, saurais-tu deviner mon âge? (et demi à 20h15, où que vous soyez, trinquez à ma santé ! Bah oui moi je fête mes moisiversaires, c’est une occasion de plus de boire un coup ;o). Encore un grand concours interactif sur l’écume de mes jours qui je l’espère remportera un plus franc succès que les six degrés de séparation qui ne soulèvent pas les foules... (le titre d’ultra-orange est toujours en jeu, cf. Plus bas...)
Bidibi posted this at 23:40.
A silly little lovesong for Myself
I wrote this song Two hours before we met I didn't know your name Or what you looked like yet Oh I could have stayed at home And gone to bed I could have gone to see A film instead You might have changed your mind and seen your friends Life could have been very different but then
Something changed
Do you believe That there's someone up above? And does he have a timetable Directing acts of love? Why did I write this song on that one day? Why did you touch my hand / and softly say "Stop asking questions that don't matter anyway Just give us a kiss to celebrate here today
Something changed?"
When we woke up that morning we had no way of knowing That in a matter of hours we change the way we were going Oh, where would I be now? Where would I be now if we never met? Would I be singing this song to someone else instead? I don't know, but like you just said
Something changed.
(Pulp, “Something changed”, Different class, 1995)
Bidibi posted this at 23:39.
Tears in Heaven
Fond sonore : Morcheeba, «The sea» (Big calm, 1998) Conditions climatiques : soleil fulgurant d’avant guerre Je porte : une jolie robe (j’aime les jolies robes, elles me regonflent mon ego ;o) Humeur : lacrymale Sentiment dominant : marre La phrase du jour : «Je meurs si je vous perds, mais je meurs si j'attends.» (Jean Racine)
Bon, voilà, ce soir en rentrant chez moi, je me suis mise à pleurer. Comme ça, sans raison précise.
La journée a pourtant été plutôt bonne. Mais avant de partir, ma red-chef a écouté mon reportage et l’a totalement assassiné. D’accord je débute. Mais quand on met tant d’espoir dans quelque chose, ça fait toujours mal de se faire remettre en question. Cela dit, je suis là pour apprendre. L’échec est formateur. Alors j’apprendrai, le jour et la nuit. Soit. Je ne suis pas de celles qui renoncent.
Donc en sortant de la radio ce soir j’avais pas envie de rentrer chez (provisoirement) moi. Plutôt l’envie de profiter du soleil sur la Grand’place, et à la rigueur me faire un petit ciné plus tard dans la soirée. Oui, mais pas toute seule. Humeur altruiste, envie de revoir des amis que mon exil parisien m’empêche de côtoyer tout au long de l’année.
Portable de Valélie : messagerie. Les Mariés-fiers-de-l’être : dîner aux chandelles. Youpi la vie. Bon, soit, alors, faisons-nous une toile solitaire. J’arrive au ciné, trop tard : tous les (bons) films ont déjà commencé.
J’ai rien dans le ventre, je dois écrire mes piges pour demain. Donc un retour at home s’impose. Et là, je m’affale sur mon lit (provisoire), et je me mets à pleurer. Je déteste ces moments de fragilité incontrôlables. Alors je me dis que finalement un petit post serait la meilleure thérapie pour assécher ce torrent irraisonné.
Bah oui, Got to admitt it’s getting better, it’s getting better all the time... Juste besoin de sortir la tête de l’eau, besoin de m’évader. Besoin de quelqu’un, mais pas de n’importe qui. Quelqu’un avec un Q majuscule (je sens que les fanas des jeux de mots faciles vont se déchaîner sur cette dernière requête). Bon, j’ai au moins réussi à isoler le problème. C’est une grande victoire sur moi-même ;o)
Promis, demain j’arrête avec mes posts de célibattante éplorée ;o)
Bidibi posted this at 21:57.
17 juillet 2002
Excuse bidibidon pour ne pas blogger ce soir
Fond sonore : Hooverphonics; “Jackie Cane” (The magnificient tree, 2000) Conditions climatiques : merveilleuses ; grand soleil et petit vent sur la Grand’Place… Je porte : un t-shirt glamour Humeur : tranquille Sentiment dominant : empathie La phrase du jour : «Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet.» (Georges Courteline)
Désolée, lecteur chéri, pas ce soir, j’ai la migraine…
Bidibi posted this at 20:47.
16 juillet 2002
Cinq minutes de bonheur en plus
Fond sonore : Roxy Music, "Avalon" Conditions climatiques : légères Je porte : un mouchoir sur mon nez qui saigne à grands flots (c’était la minute gore de l’écume de mes jours) Humeur : reniflant Sentiment dominant : sommeil
Mes lecteurs les plus assidus, ceux qui vont même jusqu’à lire mes commentaires sur les blogs des autres (on peut toujours rêver…) sont déjà au courant de l’un de mes (nombreux) défauts : je ne sais pas me réveiller.
Je la refais pour ceux de mes fans qui ne m’ont découverte que récemment (et j’y crois en plus ;o) : j’ai besoin d’un triple réveil pour me sortir de mon canapé-lit dès potron-minet.
Phase un, tout en douceur : la chaîne hi/fi, dûment programmée pour jouer «Mojo Pin» de mon cher Jeff et me sortir ainsi des brumes de mon sommeil avec la voix d’un ange… avec l’impression de me réveiller dans les bras d’un ange.
Parfois, je me la joue plus tonique avec Morcheeba : «The world looking in» sur le dernier album est particulièrement adéquat au réveil.
Evidemment, ça ne suffit pas à me sortir du lit. Phase deux : cinq minutes plus tard, le brouhaha de France Info se mêle aux enchanteresses mélodies évoquées plus haut. Alors là, conscience professionnelle oblige, il m’arrive de me lever pour éteindre ma chaîne et de me recoucher pour écouter attentivement les infos de 7 heures.
Mais le côté répétitif de France info me fait rapidement retomber dans les bras de Morphée. Ultime coup de semonce : la sonnerie stridente et désagréable de ce p… de portable, que je range toujours dans un endroit assez éloigné du canapé pour m’en sortir définitivement.
Le croirez-vous ? Même avec cette symphonie (cacophonie ?)matinale, il m’arrive d’entrer en résistance la tête sous mes draps.
Je n’ai pas encore compris le fonctionnement du réveil de la chaîne hi-fi de mon appartement provisoire, si bien que j’en suis réduite à la portion congrue le matin au réveil : c’est l’horrible bipbip de mon portable qui est chargé de me tirer du lit.
Ce qui est drôle c’est que j’abhorre tellement cette sonnerie que je me réveille naturellement cinq minutes avant qu’elle ne sonne… pour la retarder de cinq minutes. Ce que je considère comme une grande victoire sur le temps. Cinq minutes de sommeil en plus… Ce n’est rien, tu le sais bien le temps passe et soudain ça revient, comme mille coquilles de noix sur ton chemin (oups je m’emballe). Bref c’est vraiment pour dire d’ennuyer le monde avant même d’être levée.
Ces cinq minutes de «sommeil», ce petit bonus matinal est un vrai délice. J’ai l’impression qu’il dure une éternité, et je savoure ce cadeau offert à moi-même… Cinq minutes de bien-être total, un sas entre la vie rêvée et la vie réelle… Pur régal, trop tôt interrompu par cette ispice di counasse de sonnerie…
Bidibi posted this at 23:40.
Moi chez un autre
Fond sonore : Divine Comedy,"Lost property"( Regeneration, 2000) (petit bijou nonsense à la savoureuse mélancolie (and the infinite sadness) Conditions climatiques : soleil sur la Grand-Place, c'est quand même dommage d'être enfermée dans une cabine de montage toute la sainte journée... Je porte : un regard curieux sur mon environnement Humeur : curieuse Sentiment dominant : rêveuse La phrase du jour : "La peur de l'ennui est la seule excuse du travail" (Jules Renard)
Ca fait maintenant deux nuits que je suis à Lille. Je compte en nuits parce que dans la journée, je suis expédiée aux quatre coins du Nord et même de la Belgique pour ramener la substantifique moelle de mes reportages. Et quand je rentre à Lille, on m'enferme de force dans une cabine de montage préhistorique (Léon Zitrone devait se battre avec les mêmes bandelettes que moi ;o) d'où je suis priée de sortir avec un truc qui tue sa mère (je suis vraiment bien fatiguée pour employer de pareilles expressions).
Heureusement que je suis infiniment passionnée pour mon (futur) métier, sinon je ne sais pas comment je tiendrais...
Donc, vous disais-je, cela fait deux jours que je suis à Lille, la ville où j'ai passé mes quatre premières années d'étudiante avant de migrer chez les toqués de la capitale (ne vous vexez pas, amis parisiens, je commence à vraiment l'aimer, votre ville... et vous aussi...). Je loge dans un superbe appartement en plein cœur du Vieux-Lille. C'est vraiment une chance d'avoir trouver une sous-location aussi graalesque.
Cependant, j'éprouve une sensation étrange à vivre chez un autre. Je me sens comme une intruse entre ces quatre murs. Je me prends même à imaginer la vie de mon charmant bailleur à travers les quelques éléments de décoration qu'il a laissés ça et là, un CD resté dans sa chaîne hi-fi, et quelques bouquins en vrac : bref tout cela témoigne d'une curiosité somme toute assez malsaine.
Peut-on réussir à connaître quelqu'un à travers des indices aussi minces ? J'imagine un intrus dans mon appartement presque-parisien. Je met un point d'honneur à personnaliser, parfois à outrance, les endroits où je vis. Pour le rappeler chaque jour, justement, que j'y vis. Que c'est un petit monde bien à part, un nid douillet où je me retrouve de temps à autres pour méditer, pour rêver, pour espérer. Faire une pause, se couper quelques heures d'un monde parfois trop griffant. Somme toute cela s'appelle l'intimité, et c'est l'une des premières choses dont les grands dictateurs vous dépouillent pour mieux vous dépersonnaliser.
Trêve de digression (ah pour ça je suis douée...), j'imagine donc cet inconnu dans mon modeste 20 m², essayant de déceler des éléments constitutifs de ma personnalité à travers les objets qui l'entourent. Sensation troublante, à la limite désagréable. Car je pense qu'il pourrait aisément cerner deux ou trois grandes lignes constitutives de mon moi profond. Cependant je me sens moins coupable de me livrer au même petit jeu dans cet appartement inconnu. Car la curiosité est un vilain défaut, somme toute assez commun chez nos congénères, a fortiori ceux qui exercent des professions de tarés comme psy ou... journaleux...
Nobody's perfect... surtout pas moi !
Bidibi posted this at 23:39.
15 juillet 2002
Bidibi reporter
Fond sonore : Morcheeba, “Rome wasn’t built in a day” (Fragments of freedom, 1999) (je ne connais aucune autre chanson qui donne autant la pêche. A expérimenter au réveil, un vrai régal) Conditions climatiques : c’est beau, une ville, la nuit… Je porte : un pyjama avec un gros cœur dessus (bah oui, je suis une grande sentimentale, moi… Humeur : survoltée Sentiment dominant : bonheur professionnel (c’est déjà ça ;o)
Ca y est, j’ai endossé ce matin mes habits de reporter pour une antenne locale d’une grande radio de service public, pour ne pas la citer. Tu vas me dire, ami lecteur, depuis qu’on la connaît, Bidibi Jones, elle est en vacances, ça fait du bien de la voir bosser un peu.
Ce à quoi je te répondrai : oui, mais non. Car je bosse aussi à mi-temps sur le web, ce qui fait que pendant mes «vacances» je suis restée chez moi pour bosser, et qu’en ce moment, avec mon stage, j’ai une double charge de travail. Ah, l’appât du gain (modeste), ça vous bouffe vite votre vie… Ajoutez à cela une année de fous sans vacances, si ce n’est Nowël, et encore, bref, si j’ai bien calculé, mes dernières vraies vacances avant celles-ci remontent au 3 août 2001. Une petite semaine à la Baule, et basta. En même temps, c’est moi qui ai voulu faire ce métier de fou, et le pire c’est que je l’aime, mon métier de fou.
Le pire c’est que je n’ai jamais eu autant envie de me payer des vraies vacances de chez vacances, pas forcément loin, mais des vacances qui me fassent vraiment décrocher, sans portable, sans ordinateur, sans Internet (ne prend pas ça pour toi, lecteur aimé, tu es la pilule qui fait passer ma servitude cybernétique)…sans radio, sans journaux…
Pour le coup c’est mal barré. Depuis ce matin j’ai entendu environ 257 fois que Jacques Chirac avait failli être dégommé par un fou furieux (lequel Chirac, à l’annonce de cette tentative d’homicide, aurait répondu, goguenard, à Sarkozy : «Ah bon ?», genre je me rends même pas compte que j’ai failli y passer…). Si vous avez eu la même impression, c’est normal : y’a pas d’actu, en ce moment… rien de rien. La preuve : on a ressorti le bon vieux marronnier de l’automne dernier : «Ben Laden serait encore vivant».
Alors imaginez une radio locale, imaginez Bidibi stagiaire dedans, imaginez le marronnier des marroniers : «la ville de Triffouilly-les-Oies a installé un toboggan dans sa piscine qui fait la joie des petits et des grands.».
Cela dit c’était très sympathique, et puis j’ai pu m’initier aux joies du nagra. Le nagra, vous disais-je pas plus tard que ci-dessous, n’a rien a voir avec la petite pilule bleue quasi-homonyme. Rien de rien. Le nagra, c’est pas excitant pour un sou. Ca pèse dans les quinze kilos (bon, j’ai une propension à exagérée due à de vieilles racines méditerranéennes), c’est laid, c’est pas pratique du tout. Ah oui, au fait, ça fait office de magnétophone. Mais un bon vieux magnétophone à Papa, avec les bandelettes…
Bref, le nagra n’est pas le meilleur ami de Bidibi Jones. Comprenez, je suis toute frêle, moi…
Cela dit, je sens que je vais adorer la radio : l’ambiance est tantôt survoltée, tantôt sérieuse, tantôt sympathique.
Ah mon lecteur adoré j’ai bien du mérite à te raconter ma vie ce soir… j’ai tant de choses à dire, mais je suis sur les rotules… je vais me prendre un délicieux bain et j’aviserai : peut-être auras-tu droit à un autre post avant demain.
Bidibi posted this at 23:12.
Cinq degrés, pas mieux
Fond sonore : U2, “All that you can leave behind”, éponyme, 2000 Conditions climatiques : lilloises Je porte : une tenue de reporter de choc Humeur : dynamique Sentiment dominant : faim La phrase du jour : «La logique mène à tout, à condition d’en sortir» (Alphonse Allais) (c’est comme le journalisme selon Jules Renard, me ferez-vous habilement remarquer…ils font rien qu’à se copier les uns les autres, ces gars-là)
Bravo à ultra-orange qui détient pour le moment le record du jeu des six degrés de séparation. Bien que coutumière de ce petit passe-temps, je n’ai pas réussi à trouver moins de huit degrés de séparation entre Kenneth Brannagh et Aldo Maccione, ce qui a fait mentir ma belle théorie.
Voici donc la solution d’Ultra-orange : Kenneth Brannagh a joué dans Frankenstein avec Robert de Niro, qui a joué dans Le Dernier Nababavec Tony Curtis, qui a joué dans Certains l'aiment chaud avec la cultissime Marilyn, qui a joué dans Le Milliardaire avec Yves Montand, lequel a joué dans Le grand escogriffe avec Aldo Maccione.
Je suppose que l’amour du jeu poussera Ultra-orange à remettre son titre en jeu sur cette deuxième énigme : trouvez les six degrés de séparation (voire moins) entre (attention, roulez tambour, top chrono) deux blondes fatales : Jacqueline Maillan et Daryl Hannah. Moi, j’ai six degrés tout pile.
A vous de jouer…
Bidibi posted this at 22:30.
14 juillet 2002
Le temps hémophile
Fond sonore : Jeff Buckley, "What will you say" (Classic Festival, feat. Alim Qasimov, sur le Live à l'Olympia) dans la pénombre de ma chambre... le grand frisson... Conditions climatiques : une nuit sans étoile... Je porte : clac clac clac Humeur : sereine Sentiment dominant : espoir
"Arrêtez le monde, je veux descendre"
Ne vous est-il jamais arrivé de vous accorder un vrai répit, un vrai moment à vous et rien qu'à vous?
Vous allonger un instant, vous arrêter pendant que le monde continue à tourner... l'écouter tourner...
Fermer les yeux et ne penser à rien, absolument rien.
C'est un exercice plus difficile qu'il n'y paraît car nous, animaux pensants, avons toujours quelque chose à l'esprit.
Stop. Pause. Respirez... Oubliez tout. Rancoeurs, bonheurs, chagrins, exaltations... Stop.
Trop de pensées se bousculent dans ma tête, constamment, même dans le laps de temps béni qui précède mon fragile sommeil.
Alors aujourd'hui je me suis posée, là, simplement, et j'ai écouté le monde bourdonner autour de moi, sans penser à rien. J'ai tenu trente secondes.
C'est dramatique. Trente seconde de répit... je n'ai plus le temps de m'accorder plus.
Le temps hémophile coule... (Souchon)
Bidibi posted this at 00:26.
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