13 juillet 2002
Allons z’enfants
Fond sonore : le feu d’artifice du 14 juillet de ma petite commune Conditions climatiques : comme vache qui…d’où pétards mouillés Je porte : à porte (ceci dénote un manque flagrant d’inspiration Humeur : juillettiste Sentiment dominant : impatience La phrase du jour : «Il est bon de suivre sa pente, pourvu que ce soit en montant» (André Gide)
Dernière soirée chez mes parents et avec toute la smala qui loge en ce moment dans ma maison d’enfance (trois générations sous le même toit, ça fait du grabuge). Demain, en route vers Lille, pour de nouvelles aventures journaleuses avant mon grrrannnd retour à Paris en septembre.
Ca, c’était juste histoire de me situer géographiquement auprès de toi, ami lecteur, parce que je risque d’avoir sacrément la bougeotte dans les prochaines semaines. Ce qui ne m’empêchera pas de blogger, évidemment…
Sinon, que dire, si ce n’est que j’éprouve une certaine timidité à écrire mes posts depuis que mon site dispose d’un système de commentaires… une exigence supplémentaire qui bloque un peu ma logorrhée coutumière…
Il me faudra sans doute un petit temps d’adaptation. Non que je te crains, cher lecteur, loin de là… par ailleurs, je suis ouverte aux critiques, aux remarques, et sur mon ancien blog je regrettais souvent de ne pas avoir d’échos à mes textes…
J’ai franchi un pas de plus dans le monde des blogs. Je tâcherai d’être à la hauteur… Mais j’ai peut-être plus conscience d’être lue maintenant qu’auparavant. Alors, me direz-vous, quel intérêt d’écrire si on croit ne pas être lue ? Grande question. Mais j’en vois deux, là-bas, au fond, qui ne suivent déjà plus, donc je vais arrêter là mes considérations philosophico-bloggesques.
Bon, et alors, vous me les trouvez ces six degrés de séparation, bande de feignants ? ;o)
Bidibi posted this at 23:48.
Six degrés de séparation
Fond sonore : Yann Tiersen, “Les grandes marées” (Tout est calme, 1998) Conditions climatiques : un chouilla frisquet Je porte : un regard émerveillé sur le monde qui m’entoure Humeur : rêveuse Sentiment dominant : exaltation
Encore une parfaite journée parfaite, passée chez la-copine-du-lycée que j’avais inopinément croisée à Valenciennes l’autre jour (évidemment il faut suivre le blog), à parler de nos vies, nos projets, nos amis, nos amours, nos emmerdes.
Sur les petites routes campagnardes, «Kashmeeeeeeeer» de Led Zeppelin version MTV unplugged, à fond les manettes. Un pur bonheur. Pas pour les oreilles du passager éventuel qui aurait pu se trouver à mes côtés et aurait dû supporter mes vocalises. Eh bien oui, parmi mes nombreux défauts, on trouve le suivant : je chante partout, tout le temps. Mais quand on me demande gentiment d’arrêter, j’obtempère.
Ce soir, laissez-moi vous compter l’histoire battue et rebattue des six degrés de séparation, qui a le don de me fasciner depuis l’adolescence. Prenez deux êtres humains au hasard, vous et le Pape, Sim et Karen Mulder, Jacques Chirac et votre cousin germain : fatalement, il existe six degrés de séparation (voire moins) entre ces deux personnes.
Je m’explique. Moi, par exemple, j’ai seulement trois degrés de séparation avec Patrick Poivre d’Arvor, ce qui quelque part arrange bien mes affaires, et fatalement, donc, quatre avec le fils de Claire Chazal.
Pourquoi ? Très simple. J’ai une cousine (premier degré) qui se trouve avoir été dans la classe d’une des filles de Poivre de (deuxième degré) qui se trouve connaître son père, donc, Patrick (troisième degré).
La théorie des six degrés de séparation se base sur l’arithmétique pure. Chacun d’entre nous connaît en moyenne une vingtaine de personnes qui chacune connaissent une vingtaine de personnes… etc… et après six degrés, on en arrive à couvrir la population mondiale.
Jusque là, rien de foncièrement magique, je vous l’accorde. Mais il est tout de même troublant de penser que j’ai fatalement six degrés de séparation avec l’homme de ma vie. Quelque part, malgré les calculs astronomiques qu’implique la théorie des six degrés de séparation, je le sens un peu plus proche. Et quelque part, je sais que fatalement je finirai par le rencontrer.
Voilà qui fait de moi une idéaliste, droguée à l’espoir… et d'un optimisme forcené, je vous l'accorde.
Cela dit, on peut utiliser la théorie des six degrés de séparation d’une manière beaucoup moins romantique mais très ludique. D’ailleurs, en grande insomniaque, je m’en sers pour trouver le sommeil. Appliquée au septième art, la théorie des six degrés est irrésistible.
Il s’agit de prendre deux acteurs les plus opposés possible, exemple : Jean Lefèvre et Sharon Stone, et de trouver les six films (ou moins) qui les séparent. Attention, top chrono. Jean Lefèvre a joué avec De Funès dans le gendarme de St Tropez qui a joué avec Montand dans la folie des grandeursqui a joué avec Daniel Auteuil dans Jean de Florette qui a joué avec Isabelle Adjani dans la reine Margot qui a joué avec Sharon Stone dans Diaboliques. Outre que j’ai cité deux navets parmi ces films, je suis parvenue à ne trouver que cinq degrés de séparation entre l’idiot du village et la bombe au QI aussi affuté que son pic à glace.
Ca vous coupe la chique, hein ?
A l’instar du Captain Coincoin, qui pour l'été a rendu son blog ludique, je vous propose un petit jeu (qui ne vous dispense pas de commenter le sens profond de ce post, un peu plus au-dessus, là). Allez, par exemple, trouvez moi les six (voire moins) degrés de séparation entre... Kenneth Brannagh et Aldo Maccione. On peut pas plus opposés, là. Top chrono, je réfléchis de mon côté, mais pour l'instant Bidibi Jones vous salue bien parce qu'elle a envie de serrer dans ses bras sa petite nièce, qu’elle n’a pas vue depuis une semaine...
Bidibi posted this at 11:51.
New age
Fond sonore : Tori Amos, "New age", cela va de soi Conditions climatiques : limpides Je porte : mes plus beaux atours pour inaugurer ce blog (mon pyjama, en fait...) Humeur : excellente Sentiment dominant : yeepee
Bienvenue à toi, ancien lecteur, mais à toi aussi, ami égaré dans la toile...
Voilà, c'est fait, l'écume de mes jours a fait un petit voyage spatio-temporel pour se retrouver dans ces pages... avec : un template (pas croyable) et le mieux : un système de commentaires !
Mais je n'ai pas chanché (accent iglésiasien) et pour retrouver mes anciens écrits d'hier et d'avant hier et encore d'avant avant hier, rendez vous sur mon ancien blog, site qui pour le moment tient lieu d'archives. Merci à mes parents, sans qui tout cela n'aurait pas été possible (;o)
Merci à l'artiste anciennement connu sous le nom de S., mon maître et inspirateur,
Et enfin merciiiii mille fois à Annelor, sans qui cette page n'existerait même pas à part dans les tréfonds de mon disque dur.
Merci à vous, mes lecteurs de toujours, frustrés par la non-intéractivité de mon site pendant de longues semaines et qui désormais allez pouvoir vous défouler sur mon système de commentaires.
J'en profite ci dessus pour poster un post (c'est le cas de le dire) que j'ai écrit hier soir. Enjoy...
Bidibi posted this at 00:51.
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